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Project Zero III
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 2
Sur PlayStation 2

Les

+

> 60 Hertz
> L’ambiance sonore
> Le découpage du scénario
> Les angles de caméra
> Les cinématiques
 

Les

> Réservé à ceux qui connaissent les précédents Project Zero

Vous êtes Rei, photographe. Et victime d’un accident où votre compagnon de route péri. Quelque temps plus tard, et cette fois accompagnée de Miku (sic), vous êtes à la recherche de fantômes dans une maison présumée hantée. Dés lors que la charmante Miku s’absente, Vous allez faire une petite photo d’un couloir, quasiment désespérée de ne rien trouver de palpitant à se mettre sous l’objectif. Et la, une rencontre avec le paranormal vous attends. Une fois la détente appuyée, Vous verrez Yuu (NDLR Le gars mort dans l’accident) s’en allant dans un corridor. Vous le suivez, et subitement, vous vous retrouvez projeté dans un manoir encore inconnu et bien déroutant. S’en suis la première partie jouable su soft. On remarquera dés lors quelques petites différences d’assignation des touches. Notamment pour dégainer son appareil, ou encore pour le fameux mais néanmoins pratique demi-tour. Donc, les joueurs des anciens volets commenceront alors par une toute petite mise à jour, tandis que les néophytes eux n’auront qu’à se coller à ce qu’on leur demande.

Comment se prendre au jeu : Mode d’emploi

On remarquera également aussitôt ces fameux graphismes très travaillés et absolument digne de Survival Horrors comme un j’ai nommé la série des Silent Hill. Ici on a pensé à tout. Les décors sont gris et bruité lorsqu’on retourne dans le passé, puis très sombres et angoissants dans l’ensemble. De quoi déjà frissonner rien qu’en regardant le degré de détail des quatre murs qui vous entourent. Le 60 Hz fait ici également toute la différence. A jouer de préférence donc avec un poste récent.
Mais qu’à cela ne tienne, car TECMO remplit très largement son objectif quant à l’ambiance même du jeu. En effet, on pouvait lire dur des forums des fans qui auraient souhaité un jeu encore plus traumatisant. Car soit disant que le Project Zero 2 n’était pas tellement à la hauteur de leurs attentes. (NDLR : Ce jeu fut tout même très bien noté dans l’ensemble). Pour le dernier en date de la série, c’est le cas. Les angles de caméras sont toujours à la hauteur, voir même au delà de toute espérances. Il est peu convenu de voir son personnage avancer alors que la caméra se troue elle à l’autre bout de la pièce. On retrouve alors ici toute l’essence même de ce qui fait la beauté de la série Project Zero ! Sans compter avec une trame sonore toujours aussi oppressante. D’ailleurs, un léger mieux est à constater car l’on se retrouve parfois à devoir s’approcher d’une voix pour mieux l’entendre, et donc quasi automatiquement se retrouver nez à nez avec un de ces spectres. Et la, c’est la panique. Il vous faudra déjà du cran pour avancer dans les couloirs et pièce sombres du manoir. Mais dés que la mauvaise surprise de tomber sur un de ces ectoplasmes vous arrive, n’ayez pas le réflexe de lâcher votre manette.

Retour aux sources

Rappelez-vous plus haut dans le test, on découvre donc Rei, notre nouvelle héroïne, et Miku. Les habitués de la série auront tout de suite pensé à celle qui fut la première à nous mettre la chaire de poule. Je parle bien ici de du personnage de Project Zero premier du nom. Et ces deux jeunes sont étroitement liées. Car Yuu, celui qui est mort dans l’accident de voiture je vous le rappelle, n’était ni plus, ni moins que le meilleur ami du frère de Miku, la personne recherchée dans le premier volet. La synergie apportée par Miku dans Project Zero 3 est très intéressante. Car celle-ci par son passé et son expérience nous guidera petit à petit grâce à des indications sur certains clichés que vous aurez amassé durant votre jeu.

Un scénario cauchemardesque

Je vous parlais des expéditions un peu plus haut et il est nécessaire d’éclaircir encore un petit détail très plaisant.Les journées de Rei notre héroïne se divisent en trois parties. La première étant ses expéditions. Qui dans l’histoire se passent quand elle dort. Donc l’aventure que vous vivez n’est que les cauchemars de cette jeune fille. Ce qui est assez intéressant car l’on retrouve parfois d’énormes similitudes avec le premier volet au niveau des décors et des fantômes. Cependant, cet apport tout à fait génial pour les habitués se retrouve être un léger handicap pour ceux qui n’ont pas suivi toute la série… En effet, tout ou du moins presque est en rapport avec les deux anciens jeux. Bien sûr, ils ne rendent pas la tâche impossible, mais plus difficile, et apportent moins de bonheur au petit joueur… Car celui-ci aura plus de mal à comprendre l’histoire. Sachez notamment que l’on pourra contrôler divers personnages comme Miku, son frère, et pleins d’autres personnes encore… Ce qui rends l’interactivité des personnages encore plus grande ! La deuxième partie se situe juste après le réveil de Rei. En effet les clichés que vous aurez pris pendant vos cauchemars devront être développés dans votre vie réelle. Et cette étape est très importante car elle vous apporte instantanément certaines réponses à des énigmes. Rappelez-vous, lorsque vous preniez un cliché d’un mur dans les précédents épisodes, l’image changeait parfois vous permettant voir une autre pièce ou encore certains secrets. Ici, il vous faudra attendre le développement de vos photos pour distinguer les changements. L’idée est grandiose. La troisième partie se fait en compagnie de Miku dans la vie réelle… celle-ci se contente de vous donner des indications sur des photos que vous avez prises, et vous rends la tache plus facile. Elle a le savoir, vous avez l’appareil photo. Donc du coup, elle vous permet de tenir un petit journal sur toutes les personnes de l’histoire, les événements, etc. Elle apporte ce petit plus que beaucoup de jeu n’ont pas. Le fait de se retrouver un moment en dehors de l’histoire même, et de mettre un peu de recul quant à ce qu’il se passe.
 

Ghost Buster

Avec ses cinématiques, ses spectres, ses planches de bois qui grincent à chacun de vos pas, ses frissons, ses flash et ces passés, Project Zero 3 a su tirer toute la quintessence de son art et défie toutes lois imaginables. Issu de vieilles légendes urbaines nippones, ce jeu sait autant repousser le joueur par les sursauts qu’il provoque que le retenir en haleine jusqu’à la fin des quatorze chapitres pour connaître le fin fond de l’aventure. Un chef d’oeuvre à se procurer d’urgence… La pièce de puzzle manquante aux deux premiers volets repousse les limites du genre et écrase toute rivalité avec les meilleurs films comme The ring.

Testé sur PlayStation 2 par x-trend

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 9/10    
 
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> Bande-son 10/10    
 
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> Durée de vie 9/10    
 
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> Scénario 0/10    
 
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> Note finale 8.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival Horror
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Take 2 Interactive
Site officiel: http://www.tecmo.co.jp/product/zero3
Développeur: Tecmo Koei Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR