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Dragon Quest XI : Les Combattants de la Destinée
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Playstation 4 Pro

Les

+

> Une direction artistique splendide.
> Les villes et villages magnifiques.
> Grande sensation d'aventure, un RPG comme on les aime.
> Le système de combat solide comme un roc.
> La possibilité de passer à la caméra "classique" et de pouvoir choisir les actions de tous les personnages.
> Le mode "Draconique" avec l'option "Monstres puissants" pour avoir la véritable expérience Dragon Quest.
> L'ajout de la course qui permet de se déplacer de façon plus agréable dans cet univers.
> Tous les autres ajouts sur la version occidentale qui rendent le jeu bien plus solide que la version japonaise.
> Des personnages attachants et une bonne histoire.
> Des vrais donjons et pas de simples couloirs sans âmes et répétitifs.
> Framerate hyper stable.
> Traduction impeccable, sauf pour les prénoms.
 

Les

> La version orchestrale de la bande-son on peut l'oublier cette fois-ci.
> Un peu de clipping.
> La PS4 classique qui n'affiche pas un 1080P natif, ce qui est un peu dommage.
> Quelques petites lourdeurs qui restent toujours présente au niveau de la gestion de l'inventaire.
> Le déclenchement du mode "Hypertonique" un peu trop flou.
> Pas le meilleur post-game de tous les temps.

Un peu plus d'une année après sa sortie sur le territoire japonais, Dragon Quest XI débarque enfin officiellement sur nos terres. Dans son pays le jeu a eu le droit à une très bonne réception de la part des joueurs, même si certains l'ont trouvé un peu trop facile et ont fait savoir aux développeurs qu'il y avait quelques petits défauts un peu gênants. Il faut savoir qu'au pays du soleil levant le jeu est disponible sur 3DS en plus de la Playstation 4 et qu'il existe donc deux versions de ce titre. Par chez nous il faudra savoir se contenter de la version de la version la plus aboutie techniquement parlant en attendant l'arrivée de la version Switch. La version occidentale a bénéficié de quelques retouches de la part des développeurs eux même et il semble qu'ils aillent écouté les critiques du public japonais. Dragon Quest XI : Les combattants de la destinée est-il un Rpg incontournable ? On a envie de vous répondre tout de suite, mais on va faire durer le suspens encore un peu. Place au test !
 

Testé sur PlayStation 4 par Squall

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> Graphisme 9/10    
Il existe à n'en point douter des jeux techniquement plus solides sur Playstation 4. Le titre possède, par exemple, un clipping léger, faisant apparaître de façon discrète certains éléments du décors, comme les hautes herbes à une distance moyenne du joueur. Heureusement cela se fait quand même de façon intelligente sur les côtés la plupart du temps et ne gêne pas vraiment l'expérience de jeu. Il y a aussi quelques petits temps de chargement à dénoter dont on pourrait parler, même s'ils ne sont jamais bien longs.


Ce qu'il faut retenir c'est que mis-à-part cela et quelques autres petits détails dont on parlera plus bas que tout le reste est bon à prendre dans ce Dragon Quest XI. On ne le dira jamais assez, mais apporter du sang neuf tout au long d'un jeu est quelque chose d'important. Dragon Quest XI sait faire bouillonner l'imagination du joueur comme jamais, grâce à la diversité d'endroits qu'il nous fait visiter. La taille des environnements en plus de cette diversité, ainsi que la qualité globale de la direction artistique suffisent à convaincre du premier coup d’œil le joueur avertit. Ajoutez à tout cela des personnages modélisés de façon très propre, ainsi que des visages expressifs en plus d'une grande qualité de textures sur les habits et on a quelque chose de très séduisant à l'écran. On pourrait encore parler pendant des heures de la qualité du rendu de l'eau claire comme du cristal, qui donne envie de se baigner à chaque fois, de l'architecture des ruines anciennes, qui peuplent les terres d'Arléa ou bien encore des forêts denses, mais on vous laisse découvrir tout cela par vous même. On se sent souvent tout petit dans ce Dragon Quest et cela donne vie à un grand sentiment d'aventure. Le cycle jour/nuit donne encore un peu plus de cohérence à cet univers et il suffit de voir un changement d'ambiance dans une ville selon l'heure de la journée pour finir de se convaincre du travail qui a été effectué en amont pour pondre une telle ambiance. On apprécie tout particulièrement la gestion des différentes sources lumineuses qui se reflètent parfaitement sur les décors. Il suffit d'avoir une torche entre les mains et de rentrer dans un donjon pour voir à quel point la lumière est bien réfléchie sur les différentes textures. L'Unreal Engine 4 est très fort avec ce dernier point et les développeurs n'ont pas hésité à s'en servir pour rendre le jeu encore plus chaleureux. On tient à saluer également les efforts qui ont été fait pour faire en sorte d'éliminer tous les temps de chargements de transition entre une scène d'exploration et une scène de combat. La transition est immédiate et c'est une très bonne chose qui permet au titre de garder une pêche d'enfer.

Les petits points qui fâchent un peu c'est que sur la version normale de la PS4 le jeu ne tourne qu'en 900P et donc pas dans un véritable Full-HD. Cette version comporte donc automatiquement un peu plus d'aliasing sur certains éléments du décors comme les hautes herbes qui bougent au gré du vent, alors que l'image est beaucoup plus propre sur PS4 Pro qui affiche le jeu avec une meilleure résolution. La différence est notable même sur un écran Full-HD entre une machine et l'autre. De manière générale l'antialiasing reste quand même efficace et on a le droit à une expérience de jeu convaincante même sur la machine de base de Sony. Le framerate est hyper stable et ne bouge jamais d'un pouce de son 30 images par seconde solide comme un roc.
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> Violence 4/10    
Dragon Quest XI n'est pas le plus violent des jeux, mais chaque épisode de la licence possède sa part d'ombre qu'il ne faut pas négliger. Le titre de Square-Enix sait se montrer aussi léger que sombre pour nous proposer une histoire riche en émotions. Le titre est conseillé par le PEGI pour les 12 ans et plus.
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> Jouabilité 9/10    
Le cœur du système de jeu de Dragon Quest n'a jamais vraiment changé depuis ses débuts et ce même si chaque opus apporte sa petite touche personnelle. Les épisodes canoniques ont toujours gardé un certain cap, ce que ne fait pas son frère cadet Final Fantasy. On reste donc sur un système au tour par tour solide comme l'acier et que les fans du genre sauront sans aucun doute apprécier. Il n'y a pas grand chose à dire la dessus, mis-à-part que l'on a le droit a un système "Hypertonique", qui remplace la tension de Dragon Quest VIII et qui intervient de façon un peu plus « aléatoire », même si en réalité tout est une histoire de calculs dans Dragon Quest. Il suffit dans les grandes lignes de cogner et se faire cogner quelques tours pour voir apparaître cet état spécial et bénéficier de diverses augmentations de stats pendant quelques tours. La possibilité de réaliser des coups spéciaux, ainsi que des combinaisons de coup avec d'autres membres de l'équipe, qui seraient aussi dans cet état second, est donnée au joueur. Il est possible de savoir quand cet état va se terminer en regardant l'icône représentant son personnage et cela permet de mettre en place quelques stratégies intéressantes. Les combats se déroulent au tour par tour de façon classique et il faut donc choisir quels ennemis attaquer en priorité et quelles compétences utiliser de façon optimale. En difficulté normale, qui est l'équivalent de ce qu'était la version japonaise le jeu reste plus simple que les anciens opus de la licence, mais la version occidentale apporte avec elle la « Quête Draconique », qui permet grosso modo modeler sa propre expérience de jeu. On conseille vivement aux fans de la licence d'opter d'office pour le mode « monstres puissants » pour vivre la véritable expérience Dragon Quest. Un ajout vraiment bienvenue pour casser l'un des seuls points faibles que pouvait avoir le jeu à sa sortie sur le territoire japonais. Pour ce qui est du reste on choisit les compétences à développer via une sorte de petite grille à la façon d'un Final Fantasy XII avec des points de compétences durement gagnés et chaque personnage à ses propres spécialités. Le voleur pourra par exemple apprendre à manier le poignard et le boomerang, alors que le guerrier pourra se spécialiser dans les épées à une main ou à deux mains. On conseille aux joueurs d'aller faire un tour dans les menus et d'opter pour la caméra "classique", pour avoir des joutes bien mieux mises en scène. On retrouve avec cette option ce qui faisait la force de Dragon Quest VIII et ses combats palpitants. Les puristes iront aussi un peu plus loin et dès qu'ils auront un nouvel allié dans l'équipe ils changeront les tactiques du nouvel arrivant par "suivre les commandes" pour pouvoir donner des ordres soi même aux autres personnages et avoir ainsi le contrôle total sur les combats. Quelques réglages supplémentaires, comme mettre la même vitesse de caméra en intérieur comme en extérieur peut être une bonne chose pour rendre l'expérience de jeu plus agréable encore. Les développeurs ont aussi eu l'excellente idée d'ajouter au héros la possibilité de courir plus vite grâce à la touche R2. La gigantesque taille des décors et la vitesse de déplacement de base du héros dans la version japonaise était un problème et cela est maintenant de l'histoire ancienne. Les différents menus ont été modifiés pour correspondre à quelque chose de plus moderne et ils sont en effets un peu moins austères que sur la version japonaise. Certaines petites lourdeurs restent encore présente, comme l'existence d'un petit sac pour chaque personnage, qui doit être remplis par le joueur avec les objets qu'il souhaite utiliser en combat au lieu d'avoir un sac global à la Final Fantasy. Certains diront que cela fait partit du charme Dragon Quest, mais à dire vrais cela n'est pas forcément la chose la plus agréable du monde. On reste quand même sur quelque chose de plus agréable que sur la version japonaise, car on a le droit à un sac spécifique pour l'équipement, ce qui permet de s'y retrouver un peu plus facilement. Un système de forge a été mis en place pour créer son propre équipement et l'améliorer. Le système reste similaire a l'alchimarmite de DQVIII, mais ici tout se fait plus rapidement via un mini jeu. Les donjons sont tous différents et proposent toujours un petit quelque chose de surprenant qui fait en sorte crocher le joueur. On avait un peu peur de retrouver des longs couloirs sans âme et similaires au niveau de l’esthétique, comme dans beaucoup de RPG de notre époque, mais il n'en est heureusement rien. Cette version occidentale propose aussi un mode « vue à la première personne » pour faciliter la prise de screenshots. Rien de transcendant, mais ça reste un ajout comme un autre.
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> Bande-son 7/10    
Ce Dragon Quest ne bénéfice pas de la meilleure bande-son de la licence et c'est bien dommage, car cela aurait pu apporter encore un grand plus au jeu. On reste cependant totalement immergés dans l'ambiance Dragon Quest et la plupart des thèmes sont réussis. Pas de version orchestrale pour nous cette fois-ci, car le compositeur ne veut pas céder les droits d'utilisation à Square-Enix hors du japon. Enfin ce n'est pas qu'il ne veux pas, c'est certainement que Square-Enix ne désire pas payer encore plus pour cette localisation. On se contente donc d'instruments digitaux en format midi, qui savent faire le job. Le thème de combat nous semble même plus punchy dans cette version que la version orchestrale, mais certains endroits, comme un châteaux auraient certainement bénéficié d'une version avec un véritable orchestre derrière. Il est un peu dommage aussi que beaucoup de thèmes soient recyclés des autres opus dans ce Dragon Quest XI. Le doublage anglais est soigné et pour les puristes sachez qu'il est possible de couper totalement les voix si le besoin se fait ressentir. Les bruitages quant à eux restent de très bonne qualité et les vieux de la vieille seront content de retrouver quelques bruitages provenant directement de l'époque NES/Snes.
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> Durée de vie 10/10    
Il faut facilement entre 70 à 80 heures pour terminer l'aventure en ligne droite et au minimum le double si on décide de finir le jeu dans sa globalité avec la nouvelle difficulté disponible dans cette version occidentale. Le titre de Square-Enix est d'une générosité sans faille et cela se ressent à chaque recoin des terres d'Erdrea Le rythme de l'histoire est vraiment bon et ne redescend jamais vraiment. Le titre réussi même le sacré exploit de devenir plus intéressant dans la deuxième partie de l'aventure, ce qui est assez rare pour être souligné. En misant sur le onzième Dragon Quest vous ne jetez pas le moins du monde de l'argent par les fenêtres, car chaque centime est justifié. On regrette un peu la qualité du post-game, qui n'est pas à vraiment la hauteur de nos espérances. Il y a dans cette partie du titre beaucoup de redite, même si les scènes supplémentaires en compagnie de nos héros valent le détour.
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> Scénario 9/10    
Tout en restant relativement simple à suivre, comme tous les Dragon Quest en somme, l'histoire sait prendre le joueur par la main et lui faire vivre un tas d'émotions simples différentes, mais qui font plus que jamais toujours mouche. Impossible de ne pas craquer pour l'équipe des héros qui ont tous des caractères bien trempés. Impossible de ne pas être triste quand le héros est triste, ou impossible de ne pas décrocher un sourire quand il y a quelque chose de sympathique qui arrive à la petite troupe. La sensation d'aventure qu'offre ce Dragon Quest est également quelque chose à souligner tant son univers est cohérent et sans faille. Les plus pointilleux noteront à deux, ou trois endroits, une petite baisse de rythme, mais souvent cela finit par se traduire par un véritable retour en force qui relance l'intrigue d'une bien belle façon. Bien qu'on apprécie le travail sur la traduction française, qui est d'une grande qualité, on regrette par contre l'abus sur les changements de noms des personnages pendant la localisation. Des personnages même secondaires ont eu le droit à des changements de noms pas du tout justifié et c'est donc un peu dommage. Ruby devient par exemple Garance, alors que Ruby correspondait le mieux à la couleur de cheveux du personnage. Un peu dommage pour ce dernier point.
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> Note finale 9/10    
Après autant d'années on pouvait s'attendre de façon légitime à une petite baisse de régime de la part de la licence, mais Dragon Quest XI pose son pied en plein dans notre figure et rappelle aux amateurs du genre qu'il est le patron du Rpg traditionnel japonais. Le titre de Yūji Horii et sa clique prouve aussi par la même occasion qu'il est possible de rester fidèle à ses origines tout en proposant quelque chose d'aussi bon que par le passé, voir même meilleur, sans pour autant tout changer de fond en comble. Pourquoi pas un futur Final Fantasy XVI en tour par tour de cette qualité qui ferait un certain retour aux sources ?
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: autre
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie:
Editeur: Square Enix
Site officiel: http://dragonquest.square-enix-games.com/xi/fr-fr/home/
Développeur: Square Enix
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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