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Note générale
GamesUP.ch |
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8.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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| Sur PlayStation 4 |
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COMMENTAIRES |
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Oubliez ces histoires d'une simple flaque d'eau simplement déplacée et qui a fait crier au « downgrade » une nuée de personnes... Spider-man sur Playstation 4 est aujourd'hui le plus aboutit des jeux de super héros et seul le dernier Batman sur la même machine peut lui tenir tête de façon pertinente. La grosse pomme est reproduite avec une grande fidélité et les espaces fictifs de la ville propre à l'univers marvel, sont parfaitement retranscrits.
Le précédent jeu spider-man pourtant aussi sortit sur la même machine fait désormais vraiment peine à voir, même si bien entendu on ne parle pas du même budget et que des progrès ont bien entendu fait de manière générale dans l'industrie depuis ses quatre dernières années. C'est simple, il n'a jamais été aussi plaisant pour les yeux de se balader dans la ville du tisseur et que cela soit en début de journée ou pendant la nuit quand les lumières de la ville qui ne dort jamais brillent de mille feux pour illuminer les imposants buildings qui la constituent. La modélisation des bâtiments force le respect et les différentes surfaces vitrées, ou encore les autres matières possèdent un excellent rendu. On peut voir des vitres propres, des vitres sales et pleins d'autres détails dans la ville. On a même poussé le vice jusqu'à aller faire un tour à central park pour voir si la statue « eagles and prey central park » était au bon endroit et il faut savoir qu'elle était bien présente. On apprécie aussi de retrouver des ouvriers du port dans les proximités du port et de voir que la ville est vivante. On a par exemple croisé un accrochage en voiture, ou bien encore un accident avec des policiers et des pompiers sur place. Les différents lieux en intérieurs sont aussi bien inspirés et cela permet de nous immerger encore un peu plus dans cet univers fictif.
En plus des lieux en intérieurs desservant l'histoire, d'autres existent un peu partout dans la ville, juste pour la rendre plus vivante. Il suffit de s'arrêter un peu plus d'une minute dans n'importe quel ruelle du jeu pour remarquer une foule de détails assez dingue et des textures de qualité un peu partout. Jamais Spider-man n'a semblé aussi proche de ce que l'on peut voir dans les films dont il est le protagoniste. On se met même parfois à oublier que l'on est pas en train de visionner des scènes d'actions mettant en scène la célèbre araignée dans le dernier Avengers: Infinity War. La modélisation des différents costumes du héros est comme vous l'avez compris irréprochable, ainsi que ceux des divers méchants que l'on doit affronter. Le travail sur les textures des costumes est si parfait que l'on se prend souvent à prendre le temps de regarder de prêt le personnage, afin d' apprécier le travail d'Insomniac à sa juste valeur. Le mode photo rajouté avec l'inévitable patch day one permet de se rendre encore mieux compte du travail effectué sur la modélisation et l'animation de notre héros au costume bleu et rouge. Tout est animé avec un grand soin et cet univers prend littéralement vie sous nos yeux et il suffit en général de vivre seul coucher de soleil dans l'aventure pour s'en convaincre. La seule « faiblesse » du titre comparé aux autres productions exclusives de chez Sony se situe au niveau du rendu des visages « humains », qui est bien moins convaincante qu'un Uncharted 4 ou encore un Detroit : Become humain, même si bien entendu nous ne sommes pas du tout dans le même registre avec un grand univers à gérer d'une seule traite par la machine. Ce dernier point reste quand même au dessus de la moyenne et le résultat est convainquant lors des divers scènes ou Peter Parker ne porte pas son masque. On regrette aussi que le cycle jour, nuit ne soit pas géré de façon dynamique, mais on comprend aussi les choix que les développeurs ont du faire pour que le jeu puisse tenir la route techniquement parlant. Pour compenser en plus de tous les points positifs cités plus haut on a le droit à une tonne d'habitants qui se baladent dans la ville, ainsi qu'un trafic surchargé de voitures, qui donne une sacrée vie à ce monde ouvert mine de rien. On apprécie aussi qu'au niveau du sol un grand nombre de détails soit présent et ce à n'importe quel point de la ville. On pouvait s'attendre à des grosses concessions au niveau du sol pour économiser des ressources pour la machine, afin qu'elle puisse gérer toute la foule d'éléments présents à l'écran, mais il n'en est rien. Insomniac prouve pour le coup à Rocksteady qu'il est possible de garder tous les habitants d'une ville sur l'aire du jeu. On admire ce travail d'orfèvre, surtout quand on sait qu'avec les pouvoir du tisseur entre les mains le joueur préfère se promener la plupart du temps dans les airs que par terre au milieux du trafic. Les différents effets sont fichtrement bien travaillés et que cela soit au niveau des explosions ou encore des toiles que Spider-man tire sur ses ennemis pour les stopper net.
Au niveau de la technique pure on dénote que le jeu tourne en 30 images par secondes de façon très stable et que cela convient au style assez « cinématique » du jeu. On aurait aimé un 60 images par secondes, mais quitte à choisir entre stabilité ou 60 images par secondes pour un tel jeu on préférera miser sur la stabilité à toute épreuve, ce qui est le cas ici à nonante neuf pourcent du temps. Les possesseurs de la Playstation 4 Pro pourront profiter d'un rendu tout à fait remarquable sur des téléviseurs 4K. Le jeu utilise d'ailleurs la technique «Temporal injection » du dernier Ratchet And Clank, qui évite de belle manière les artefacts du checkerboard rendering sur un téléviseur 4k. Encore au niveau technique il faut savoir que sur PS4 PRO le jeu tourne dans une résolution moyenne de 2816*1584, mais qu'il peut arriver à 3456*1944 et descendre très rarement à 2816*1584. On est donc sur une résolution débloquée qui varie selon les situations. La PS4 standard quant à elle varie entre le 1080P classique et le 900P. Chaque version de la console peut afficher le jeu en HDR. |
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| Nous sommes en face d'un jeu vidéo digne d'un comics estampillé Marvel. Il y a donc de la violence et parfois des thèmes assez matures peuvent être évoqués via des histoires un peu sombres, même si l'ensemble reste accessible assez facilement. Le PEGI recommande quand même le jeu pour les 16 ans et plus. |
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Difficile de ne pas s'amuser avec ce Spider-man tant l'ensemble répond bien une fois la manette en main. Il suffit de quelques minutes pour s'amuser comme un fou à se balancer d'un côté à l'autre de New York et un peu plus, afin de maîtriser toutes les subtilités du swing en ville pour non seulement avoir la classe, mais être également efficace. On saute partout, on grimpe les différents grattes ciel, comme si on le fait depuis notre naissance et on se jette dans le vide pour se rattraper à la dernière seconde pour vivre le grand frisson. En un mot comme en cent : on se prend pour un super héros avec des grands pouvoirs entre les mimines. Des grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités, comme le disait si bien l'oncle Ben, c'est donc sans surprise que notre héros va devoir assez rapidement affronter des ennemis retors et affronter des situations compliquées. En plus d'avoir un système de déplacement terriblement agréable, le jeu de Sony possède aussi un système de combat solide, qui dispose d'une bonne marge de progression. Petit à petit on apprend à maîtriser les pouvoirs de base de l'homme araignée et peu à peu on gagne des pouvoirs supplémentaires pour les intégrer à nos combos basiques pour les rendre plus complexes. Rapidement chaque joueur construira son propre style de jeu, grâce à la possibilité d'investir des points durement acquis dans différents arbres de compétences. On peut donc se spécialiser dans les mouvements défensifs, ou plus dans l'attaque ou opter pour quelque chose de plus équilibré. À la fin de la partie il est possible d'avoir débloqué toutes les compétences, certains diront que c'est une bonne chose et d'autres diront que non. Il faut savoir que le système de combat de ce Spider-Man se base sur un système d'esquive et non de contres à la Batman Arkham. Dans le fond ce dernier point ne chance pas grand chose, mis-à-part qu'il permet d'avoir des affrontements plus "mobiles" que ceux du chevalier noir qui est plutôt bien définis dans une zone particulière. Le style si particulier de combat du tisseur est aussi respecté, car le joueur peut utiliser les décors à son avantage et balancer des centaines d'objets différents sur les têtes des ses ennemis. Il est aussi possible de renverser des grands objets du décors pour assommer les assaillant, ce qui est plutôt fort sympathique.
Il est intéressant de savoir que les tenues de notre cher ami possèdent aussi des capacités spécifiques qu'il est toutefois possible d'intégrer à une autre tenue une fois débloqué pour ceux qui aimeraient la compétence d'une combinaison, mais pas son apparence. Il est également possible d'installer des « mods » sur les costumes qui donnent certains avantages au combat, ou pour l'exploration et quelques gadgets forts utiles, qui peuvent être améliorés après avoir été débloqués. On apprécie l'assez grande variété d'ennemis que l'on doit affronter et le fait que l'on doive adapter notre style de jeu à chaque type d'ennemi pour pouvoir s'en sortir. Il faut par exemple attaquer de dos un ennemi au bouclier pour avoir plus de chance de le toucher ou balancer dans les airs un ennemi avec une batte pour pouvoir l’enchaîner, sans qu'il puisse se défendre.
On regrette quelques imprécisions de jouabilité lors des phases d'infiltration, même si elles savent rester correcte. On aurait, par exemple, aimé pouvoir grimper à quatre pattes sur un mure et appuyer sur L3 pour vraiment se pencher sur le rebord discrètement et pouvoir prendre un ennemi distrait dans une toile contre le mur. Cela reste possible, mais dépend de la bonne volonté du jeu, alors que dans certaines situations cela nous semble vraiment possible et que le jeu nous ne propose pas l'action contextuelle pour exécuter l'action. Il existe aussi quelques énigmes qui sont de manière générale bien pensées et qui permettent de casser un peu le rythme assez frénétique de l'action. |
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| Impossible de rester indéfiniment indifférent aux thèmes joués tout au long de l'aventure de ce spider-man. On reste dans un style assez cinématographique, qui se rapproche fortement des derniers films de Marvel. John Paesano le compositeur du jeu est assez jeune dans l'industrie du jeu vidéo et il n'a œuvré que sur trois bandes son (Mass Effect Andromeda, Detroit : Become Humans avec deux autres compositeurs et le jeu dont nous parlons aujourd'hui), mais son travail reste dans la veine de ce que l'on attendait. La version française est excellente et toutes nos félicitations à Donald Reignoux qui a retrouvé le rôle pour cette localisation. (il avait été la voix française de spider-man dans les deux films Amazing spider-man). On a noté quelques petits bugs de localisation, certains passants se mettent parfois à parler anglais pendant quelques secondes. Ce point n'est pas des plus gênants quand cela concerne les passants, car on peut toujours se dire qu'il s'agit de « vacanciers » qui passent par la et qui parlent une autre langue, mais quand les forces de l'ordre le font et qu'ils sont censé parler la même langue que spider-man cela a tendance à casser un petit peu l’immersion. Rien de dramatique non plus et cela sera certainement corrigé par un patch. On regrette l'impossibilité de changer les voix françaises par la version originale via le menu du jeu, ce qui est fort regrettable. |
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| Ce Spider-Man offre au joueur à boire et à manger. Il y a de quoi faire si on désire finir le jeu dans son ensemble. Le soucis vient plutôt du fait que beaucoup de missions annexes se ressemblent et sont semblables à de simples quêtes fedex qui sont présentes pour augmenter la durée de vie de façon un peu artificielle. Les quêtes annexes les plus intéressantes à suivre avec une véritable petite intrigue sont rares et il faut vraiment compter sur le cheminement principal pour se sentir vraiment impliqués dans cet univers qu'on aime tant. Heureusement le type de quêtes différentes restent suffisamment variées pour ne pas trop lasser le joueur. Si le joueur prend le temps d'effectuer quelques quêtes entre chaque mission principale l'expérience de jeu sait être vraiment agréable. |
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| De mémoire de joueur c'est la première fois que l'on voit exposé aussi bien Peter Parker que le célèbre spider-man dans un jeu. Cette approche est très intéressante et nous permet de voir un peu plus en détail l'homme qui se cache derrière le masque et ses soucis de la vie quotidienne. L'histoire ne va pas aussi loin que l'on espérait sur ce point précis, mais c'est une approche que l'on désire quand même saluer. L'histoire est intéressante à suivre et les quelques missions annexes scénarisées sont également bien fichues, on en aurait aimé juste un peu plus. On espère qu'un deuxième opus nous proposera pourquoi pas quelque chose d'aussi poussé au niveau des annexes que Batman : Arkham City ou Arkham Knight, voir The Witcher 3. On tiens aussi a saluer le respect qu'ont eu les développeurs pour l’œuvre originale, car on sent que l'équipe a vraiment fait de son mieux pour respecter tous les fans du tisseur et c'est le genre de choses que l'on sait apprécier. |
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| Il nous a été très difficile de choisir une note finale pour le jeu d'Insomniac Games. D'un côté il s'agit sans aucun doute du meilleur jeu jamais fait sur l’homme araignée, de l'autre il affronte de front Batman : Arkham Knight sur la même machine, qui est tout aussi solide et sait même dépasser le jeu d'Insomniac sur quelques points d'importance, comme sur le traitement des quêtes annexes. On se met à réfléchir un peu plus et la on se rend compte que Spider-Man propose un monde ouvert plus cohérent, qui n'opte pas pour la facilité et laisse tous les citoyens, ainsi que la circulation dans la ville, alors que Batman a toujours fait évacuer une ville entière, pour faciliter la tâche des développeurs. Il existe de nombreuses façons de comparer les deux jeux titres, mais de manière générale Batman Arkham : Knight reste encore un peu au dessus, mais attention, car il ne faut pas oublier que ce Spider-Man n'est qu'un premier excellent opus, qui pourrait avoir une suite encore plus travaillée. Les jours du chevalier noir sont-ils comptés ? C'est ce que l'on verra certainement dans quelques temps, mais d'ici là, si vous appréciez un tant soit peu Spider-Man et son univers, vous ne pouvez pas vous tromper, car c'est vraiment un jeu très solide qu'on a entre les mains. Merci Insomniac et Sony ! |
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