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Note générale
GamesUP.ch |
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9/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Nintendo Switch |
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| Sur Nintendo Switch - Wii U |
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COMMENTAIRES |
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Techniquement bluffant par bien des aspects, Bayonetta 2 n'a pas du tout été un jeu fait à la tronçonneuse sur WiiU. PlatinumGames avait soigné son bébé et avait par exemple tout fait pour que le jeu tourne en soixante images par seconde, sans que jamais le moteur de jeu ne soit pris à défaut. Il arrivait que cela arrive dans des scènes ultra chargées, sans que cela soit préjudiciable au joueur et il faut avouer que dans cette édition Switch le titre gagne un peu plus de stabilité au niveau de son affichage que par le passé. La définition du jeu reste dans du 720P même en mode dock et on est sur un 720P bloqué en mode portable également. En nomade le jeu s'en sort relativement bien et affiche une fluidité un peu au dessus de ce que la WiiU pouvait faire, mais un poil en dessous du jeu dans sa nouvelle version salon. On dénote aussi une meilleure qualité du filtrage des textures, mais rien de bien transcendant non plus. La modélisation, ainsi que l'animation des personnages n'est pas en reste et forcent toujours le respect surtout quand on le regarde tourner en nomade. Les courbes de Cereza sont donc parfaitement modélisées et les monstruosités, qui lui servent d’adversaires, sont pour la plupart toujours aussi étranges, mais réussies. Les effets lumineux n'ont pas été épargnés par les artistes d'Hideki Kamiya et chaque combat donne généralement lieu à un véritable feu d'artifice du plus bel effet. On peut aussi vous parler dans les points à retenir d'une lisibilité de l'action sans faille, même quand l'écran est surchargé d'effets spéciaux ou bien encore des décors, qui sont bien plus variés que ceux du premier opus : on tire notre chapeau à l'équipe de développement, qui à fait des gros efforts, sur ces deux aspects ! On reste cependant toujours sur un aliasing bien présent, mais qu'importe, la direction artistique rattrape le tout en nous proposant certains plans majestueux et on oublie assez rapidement ce genre de petits soucis.Les décors de villes plus « réalistes » (ville des humains) sont une fois de plus parfois légèrement en retrait au niveau de la finition technique, ce qui est un peu dommage. On peut aussi pointer du doigt que beaucoup de cut-scènes se déroulent en plan fixe façon BD, qui font un peu tâche au milieu de tout le reste, mais il s'agit sûrement ici plus d'un choix pour respecter le style de narration du premier Bayonetta qu'autre chose. Malgré les petits soucis énoncés pendant ses dernières lignes, ne craigniez rien, Bayonetta 2 est sans aucun doute un jeu techniquement à la hauteur surtout en mode portable.
Pour ce qui est de Bayonetta premier du nom il reste techniquement aboutit et il s'agit certainement d'une des meilleures versions consoles du jeu, sans compter la version émulée par la Xbox One X. Le titre s'en tire particulièrement bien sur son mode portable et il n'a jamais semblé aussi joli que sur l'écran LCD de bonne facture de la petite Switch. On dénote un peu moins d'aliasing que sur la précédente console de Nintendo également, un meilleur filtrage des textures en mode salon et une bien plus grande fluidité que sur la version WiiU du jeu. Pour ce qui est du reste le jeu ne bouge pas vraiment et reste celui que l'on connait déjà bien. |
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| Que l'on parle du premier ou du deuxième opus, la licence Bayonetta n'est certainement pas à mettre entre toutes les mains. Entre une protagoniste qui n'hésite pas à se mettre dans des positions provocantes, des ennemis qui se font découper en rondelles et qui finissent en général en sauce tomate, ou bien encore, pour finir, un langage très « cru » utilisé par certains personnages, font que le titre de Platinum Games est vraiment un soft destiné à un public averti et rien d'autre ! |
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| Débarrassé des défauts du premier opus, il ne reste à Bayonetta 2 que des qualités et plus grand chose à critiquer. Les allers retours rébarbatifs sont à ce titre portés disparus, les soucis de caméra contre certains ennemis récurrents semblent avoir été bannis en enfer et pour finir de façon divine, les QTE manquants cruellement de maîtrise par le passé, sont ici bien agréables. Retourner sur le premier Bayonetta fait drôlement bizarre après coup, car le deuxième atteint véritablement des sommets au niveau des sensations de jeu et on ressent à chaque instant que l'équipe de développement a beaucoup appris de ses erreurs depuis le premier épisode. Le cheminement est beaucoup plus intéressant à suivre et met un peu plus l'accent sur l'exploration. Les niveaux sont en général mieux construits et moins cloisonnés, ce qui n'est pas pour nous déplaire, bien au contraire ! On gagne pour cette occasion, la possibilité de nager sous l'eau grâce à une nouvelle transformation du costume et cela se fait naturellement sans aucune prise de tête, même si on avoue que cela n'apporte pas vraiment grand chose au soft. On est aussi poussé à rechercher des objets cachés partout dans le jeu, afin de récolter des bonus bien sympathiques. Pour ce qui est du reste du déroulement en général, Bayonetta 2 reste assez semblable (un peu trop?) à son prédécesseur. On est donc bien en face d'un beat'em all survolté, où la plupart du temps, il faut se battre contre une horde de monstres dans une arène délimitée par une sorte d'aura maléfique, qui se détruit une fois l'affrontement terminé. Bien évidemment ce résumé peut sembler réducteur, mais la mise en scène des combats et les affrontements contre une tonne de boss viennent ajouter du piment à tout cela pour en faire un grand jeu. Prenons l'exemple du début de l'histoire où Cereza se bat contre une tonne de monstres sur deux avions de chasse lancés à pleine vitesse, ou bien encore à un certain moment où celle-ci déploie ses ailes pour aller botter les fesses d'un gigantesque dragon accroché à un gratte-ciel, tel un King Kong enragé : Non vraiment on vous assure, Bayonetta 2 est vraiment un grand jeu une fois manette en main et l'apparition des joutes aériennes ne fait que renforcer cet avis ! Pour ceux qui en doutent encore, sachez que l'aspect « technique » est toujours présent et que le titre d'Hideki Kamiya propose aux joueurs chevronnés une énorme marge de progression. Le système de combat reste sensiblement le même et les combos sont toujours construits selon le schéma « deux bras » (poings) et « deux jambes » (pieds). On équipe donc Cereza avec plusieurs armes différentes, qu'il est facile de switcher en plein combat pour créer des combos dévastateurs. Il est bien évidemment toujours possible de débloquer une tonne de nouveaux combos en échange d'halos chez le terrible Rodin. Les créateurs du jeu ont ajoutés un nouveau pouvoir à la sorcière, qui lui permet après avoir bien combattu, de vider sa jauge de magie en échange d'une puissance infernale pendant un court laps de temps. Mélangez cela avec les punitions provenant du précédent épisode et vous obtenez un cocktail explosif. Bien que le jeu soit facilement accessible en mode normal (avec un peu de pratique tout de même), il en va tout autrement dans les modes de jeux plus avancés et surtout si vous désirez récupérer tous les rangs « Pure Platinum », qui demande un gros investissement. Pour ce qui est du reste, on retrouve le « Witch Time » (plus permissif), qui ralentit le temps autour de Cereza quand celle-ci effectue une esquive à la dernière seconde, le système de jeu qui permet de créer de centaines de combos différents en « cassant » le rythme des combinaisons et tout le reste qui à fait du premier Bayonetta un succès. Pour le fan service, certains costumes de personnages de l'univers de Nintendo ont été intégrés donnant lieu à un gameplay sensiblement différent et celui de Fox (provenant de Star Fox) utilisé au bon moment donne accès à une phase de jeu, qui en fera baver plus d'un ! Jouer en nomade est un véritable petit plaisir et l'ensemble fonctionne plutôt bien. La lisibilité reste bonne même quand on utilise la Switch comme une console portable et cela est surtout vrais pour le deuxième opus. Pour ce qui est du premier opus il reste toujours aussi bon, même s'il contient pleins de petits défauts qui ont été supprimés du deuxième opus. |
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| Le compositeur Masami Ueda (les trois premiers Resident Evil, Devil May Cry, Okami, Bayonetta etc...) est aux commandes des deux opus et c'est sans aucune surprise que nos oreilles sont ravies, du moins si on est pas totalement allergique à la J-pop. Les thèmes sont toujours pleins de vie et accompagnent fichtrement bien l'action : on en redemande ! Les doublages anglais sont sympathiques, même si certains personnages semblent un peu trop surjoués. La bonne surprise réside dans la possibilité de pouvoir opter pour les voix japonaises, qui sont ici grandement conseillées pour pouvoir apprécier l’œuvre telle qu'elle a été imaginée. |
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| Bayonetta 2 offre surtout une grosse durée de vie aux joueurs chevronnés adeptes de scoring. Les autres joueurs ne voulant profiter que de l'histoire et de quelques annexes, pourront parcourir le jeu pendant plus d'une quinzaine d'heures sans trop de problèmes, ce qui est déjà sommes toutes, bien honnête. En plus des divers bonus que l'on peut récupérer et des défis qui nous sont proposés, un mode coopératif en ligne vraiment intéressant vient se greffer au soft, car il permet en plus de s’entraîner avec un ami, de récupérer un grand nombre de bonus. Pour les hardcores gamers terminer le jeu à 100% demandera un grand investissement en temps, car le challenge est clairement à la hauteur. La possibilité de jouer à une version liftée du premier opus est une très bonne chose et complète une durée de vie déjà solide. On regrette surtout sur ce portage qu'il n'y aille pas quelques bonus en plus histoire de donner envie aux fans de la première heure de replonger une nouvelle fois dans l'aventure. |
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| Le scénario de Bayonetta 2 n'est sûrement pas le plus aboutit qui soit, il est surtout un gros prétexte pour aller dézinguer tout ce qui nous passe sous la main, mais il faut avouer que c'est ce qui compte en général dans le cas présent. Ce qui nous tient indubitablement en haleine est le caractère impertinent de Cereza, qui à chaque fois qu'elle ouvre la bouche ne manque pas de faire sourire le joueur. Le reste du jeu est toujours autant orienté « second degré » et les personnages secondaires sont toujours aussi foufous et ce même si certains d’entre eux comme Loki, font un peu tâche dans cet univers loufoque. On comprend cependant que ce genre d'ambiance« too much » puisse rebuter certaines personnes, qui préfèrent des univers un poil plus « sérieux » à l'image d'un Devil May Cry du même créateur. L'histoire du premier opus reste dans la même veine, rien de plus, rien de moins. |
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| Le portage de Bayonetta 2 Switch est vraiment bien fichu techniquement parlant et le titre sait même être impressionnant en mode nomade. On aurait quand même aimé un ajout d'une bonne paire de bonus en plus du premier offert en téléchargement, mais les nouveaux venus sauront s'en contenter et on sait qu'ils sont bien nombreux à ne pas avoir tâté de la version originale sur WiiU. Le matériaux d'origine était d'une très grande qualité et le reste donc ici. Pas grand chose d'autre à ajouter, mis-à-part qu'on attend le troisième opus de pied ferme ! |
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