|
The Wolfenstein II : The New Colossus |
|
|
|
|
|
|
Note générale
GamesUP.ch |
|
8/10 |
|
|
|
Note générale
lecteurs |
|
Non noté |
|
|
|
Testé sur |
|
|
|
Playstation 4 Pro |
|
|
|
|
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Playstation 4 Pro - Xbox one |
|
|
|
|
|
LAISSER UN COMMENTAIRE |
|
COMMENTAIRES |
|
Enorme travail effectué par rapport à l’épisode précédent, les niveaux sont plus vastes, richement détaillés d’une multitude de petits détails qui accroissent l’immersion dans cette Amérique des années 60 envahie par les Allemands. On assiste à un mélange des genres, entre technologie ultra-avancée et visuels plus kitch, style rock-à-billy. La modélisation des personnages, des armes, uniformes, véhicules sont précise tout comme la gestion des effets spéciaux qui en mettent plein la vue lors des combats. Très beaux traitement des ombres et de la lumières, transformant des niveaux sombres et lugubres en véritables œuvres psychédéliques. Les animations sont souvent correctes, votre héros glissant littéralement dans les niveaux bien plus facilement que les teutons qui eux se montrent lourdauds, voire carrément ridicules sur certaines scènes de combats, avançant de côtés ou se jetant sur vous dans des postures pas très académiques. Quelques bugs d’affichages et du rare clipping qui ne noirciront pas le tableau d’une palette graphique de qualité. |
> notez cette section |
|
18 ans et je pèse mes mots au vue de tout ce qui va vous éclabousser tout au long de votre périple. Rien ne vous sera épargné, entre torture sadique et autre joyeuseté abominable. Le sang gicle, les corps sont horriblement mutilés, bienvenue dans Wolfenstein et fermez les yeux sur certaines scènes… |
> notez cette section |
|
Notre héros mange littéralement les niveaux de son agilité toute retrouvée, grâce aussi à une sorte d’exosquelette qui lui va comme un gant et lui permet de glisser comme un surfeur sur une mer de sang. Car Billy veut semer la mort et tous les coups sont permis tout comme l’arsenal qui lui est mis gentiment à disposition, véritable hymne au massacre de masse. Si notre héros ne peut pas au départ ramper (pourquoi faire au faite ?), sa palette de mouvement impose le respect de par sa prise en main et son ergonomie géniale et bien pensée. Tout est fait pour vous donner un sentiment de puissance ou d’impuissance par moment au vue des légions qui se mettront au travers de votre chemin. L’IA est stupide, leur nombre lui effroyable, transformant certains passage en un véritable calvaire, vous faisant friser l’overdose. On tue et tue des paquets entiers de germains, on massacre et on recommence et si cela reste jouissif, je vous défie de trouver tout cela drôle dans les modes les plus difficiles – c’est simple, cela devient par moment injouable – et on se demande si quelques moments d’infiltration qui ne vire pas systématiquement au massacre n’auraient pas été bienvenue. Certes on peut fouiller les niveaux à la recherche de secrets et autres items (souvent intéressant, je dois le dire), customiser ses armes avec quelques rajouts bien pensés, admirer quelques visuels sublimes et se dire que la guerre peut-être belle, mais le constat finale sera toujours le même avec ce sentiment de boucherie assumé ou par moment incontrôlable. C’est à mon sens un point noir du jeu ou alors sa principale qualité, trop de combat nuit à l’immersion car on sait toujours comment tout cela va se terminer. |
> notez cette section |
|
Les doublages sont excellents avec la voix de Bruce Willis pour les versions anglophone et la version française et son doubleur officiel. C’est souvent tragique, parfois insupportable, l’humour se glissant tout de même au milieu de ce chaos, montrant au passage que les dialogues et les nombreuses discussions ne sont pas implantées par hasard, elles permettent d’humaniser certaines situations ou alors de terroriser le joueur en nous balançant au visage un passé que nous cherchons tous à effacer de nos mémoires, mais pas à oublier. Le ton est juste et seuls quelques problèmes labiaux ternissent certains passages, mais cela est assez rare. Les musiques sont un mélange symphonique, saupoudré de bruitages et autres styles modernes qui parfois croisent la route de splendides mélodies ou de jazz et rock des années 60. Ça marche et donne du punch pendant les gunfights totalement sur vitaminés. Le bruit des armes et efficace tout comme les explosions et les cris des teutons qui ne peuvent jamais la mettre en veilleuse en pleine bagarre. |
> notez cette section |
|
Le jeu est long et très difficile, voilà le résumé rapide de ce qui vous attend. La difficulté que vous aurez choisie va grandement ralentir vos envies de massacre de masse. C’est simple, il faut compter plus de vingt heures pour le finir en mode difficile (avant-dernier niveau gradué sur sept). Et l’envie d’y retourner sera tout de même assez forte puisque le jeu propose un scénario complétement dingue, avec des revirements de situations frisant le loufoque. Alors allez, vous reprendrez bien encore une bière blonde et quelques strudels pour votre petit déjeuner, Blazko ? |
> notez cette section |
|
L’Allemagne est la maîtresse du monde en ce début de 1961, terrassant tous ses adversaires grâce à sa technologie. Tous non, quelques résistants et un héros qui résistent à des blessures effroyables vont mettre quelques cailloux dans les rouages de la mécanique teutonne. B.J.Blazkowicz a la rage, des souvenirs d’enfance qui remontent à la surface, un corps meurtrit et trituré par d’affreuses blessures et une envie de tuer du boche. Récupéré par ses amis qui prennent possession d’un sous-marin, nouveau repaire de la résistance, ils vont porter le combat sur le sol américain, ravagé par une guerre nucléaire. Notre héros va régler quelques comptes avec une vieille folle germanique aussi sadique que perverse qui donneront droit à des dialogues pas piqués des vers. Le scénario est très bon et montre que l’on peut encore proposer un FPS riche en dialogues et á l’écriture assumée. |
> notez cette section |
|
Wolfenstein II est un FPS de haute volée, qui peut se targuer de proposer seulement un mode un joueur sans pour autant perdre de son aura incroyable. Malgré un massacre de masse quasi discontinu, frisant par moment une overdose d’hémoglobine, The New Colossus impose sa griffe visuelle et son scénario totalement survolté. Et pourquoi s’en priver, car on en redemande… |
> notez cette section |
|
|
|
|
|
|
|