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The Evil Within 2
    VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Playstation 4 Pro
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Playstation 4 Pro - Xbox one

Les

+

> Des niveaux ouverts.
> Quelques passages toujours aussi effroyables.
> Des Boss intéressants à défaut d'être mémorables.
> Customisation des armes, du personnage.
> Ambiance de la ville de Union.
> Le scénario cohérent.
 

Les

> Jouabilité trop rigide, un héros sclérosé.
> Graphiquement à la peine par moment.
> Moins effrayant, souvent ennuyeux.
> Un méchant qui disparaît trop vite.
> De longs corridors.
> Un final qui tire en longueur.

Enorme succès lors de sa sortie, le premier épisode de la franchise horrifique de Shinji Mikami a su par bien des aspects se positionner comme un survival de qualité au service d’une histoire démente à souhait. Ce deuxième épisode replonge l’inspecteur Castellanos dans les méandres du Stem, pour sauver sa fille, qu’il croyait morte dans les flammes. Notre héros n’a rien perdu de sa hargne ni de ses problèmes musculaires qui semblent avoir pris le dessus sur son alcoolisme latent. Proposant des niveaux plus ouverts, et de longs corridors ennuyeux, The Evil Within 2 plonge le joueur dans un survival où la discrétion est de mise pour durer. Le scénario est bon, dommage que quelques longueurs monotones viennent gâcher le trépas du héros.

Testé sur Playstation 4 Pro par Snake

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> Graphisme 7/10    
Un monde un peu plus ouvert, qui se décompose en portions de quartier, d’une ville déformée par les contorsions temporelles d’une machine infernale, le tout relié par d’étranges tunnels. Graphiquement le moteur propose des environnements variés et assez détaillés pour donner du crédit à cette ville imaginaire, envahie par d’étranges créatures, entre zombie et autres difformités effroyables. Mais cela reste visuellement bien terne et seuls les jeux de lumières et les effets spéciaux parviennent à rendre l’ensemble agréable. Les monstres se ressemblent un peu trop, sont parfois affreux mais jamais vraiment surprenant. Seules quelques apparitions vous glaceront un peu le sang. Notre héros semble fatigué, ses mouvements sont horribles, sa gestuelle proche du ridicule, semblant devenir lui-aussi comme les monstres qu’il est sensé combattre, raidit par la sclérose ou part le temps. Certaines textures sont carrément moches, surtout les véhicules et quelques cinématiques qui semblent avoir été faites avec un autre moteur graphique.
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> Violence 8/10    
Moins impressionnant que le premier volet au niveau de la peur même, cette suite réservera tout de même son lot de scènes bien sanglantes et glauques.
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> Jouabilité 7/10    
Notre héros, rongé par cette satanée tuberculose qui le poursuit depuis le premier épisode, se traîne avec peine et fait souvent peur à voir. Il est votre principal ennemi, le traître qui vous fera tuer, à court de souffle. On pestera sur ses capacités si limitées, qui virent au ridicules. Il ne court pas, il boite tout le temps… Même les gels verts ponctionnés sur les abominations ne pourront totalement lui enlever les plaques de scléroses qu’il se coltine dans les articulations. Il enjambera que certains obstacles et pas d’autres. Rageant au possible, et symptomatique des productions de Shinji Mikami qui aime les héros lourdauds. Il peut, tout de même, se défendre, prendre tout son temps pour des attaques furtives qui lui feront économiser de bien précieuses munitions, qui sont rares, tellement rares, que parfois vous irez au turbin presque sans rien pour vous défendre. Le matériel récolté vous permettra de customiser votre armement – le prix étant tout de même bien exorbitant – pour vous permettre de bénéficier d’un tout petit peu plus de puissance. Le gel et les clés vous permettront de vous revigorer chez Tatiana, l’infirmière la plus énigmatique qui soit et qui semble bien éloignée des préoccupations de notre héros. On se booste à coup de seringues dans la tête, pour pouvoir se donner un peu d’air une fois dans le Stem. Les abominations infligent vite de sérieux dégâts, les boss vous massacreront, parfois en une seule attaque. Heureusement que l’arsenal proposé permet de souffler un tout petit peu, entre pistolet, fusil à canon sillé, fusil d’assaut, lance-flamme et la fameuse arbalète, une amie si précieuse.
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> Bande-son 7/10    
Debussy sera votre petit moment de répit, les râles et autres hurlements vos compagnons de votre infortune. Les dialogues sont souvent bons, justes, le ton ne laissant que peu de place à une quelconque rédemption ouvrant une porte à un happy-end. Les musiques sont étranges, surprenantes, parfois tellement discrètes, qu’elles accroissent le sentiment de claustrophobie.
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> Durée de vie 7/10    
17 niveaux qui au final vous demanderont une quinzaine d’heures pour boucler l’histoire. Rajouter un peu plus de temps, si vous décider de fouiller les niveaux en quête des précieuses statues. Vous pouvez aussi vous lancer dans les modes les plus difficiles et vous vous apercevrez que la jouabilité deviendra votre talon d’Achille, qui rendra votre quête, par moment, effroyable.
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> Scénario 7/10    
Torturé et tourmenté, virant par moment au grand imbroglio qui nous fait perdre un peu le fil conducteur d’une histoire qui accroche, tout de même, le joueur. Après avoir survécu à l’incident de Beacon, l’inspecteur Castellanos, ou ce qu’il en reste, noie son chagrin dans des litres de vieux bourbons. Croyant sa fille morte dans les flammes, il se voit proposer une mission pour aller la récupérer au cœur même de la machine qui a causé sa perte. Fou de rage et de douleur, notre héros va devoir affronter ses démons intérieurs en plus de ceux qui parsèment se monde infernale. Imaginé un machine basée sur la force de la pensée humaine, autonome et décidant au travers d’une organisation secrète, ce qui est bien pour la race humaine. Tout cela contrôlé par des fous de dieux et un psychopathe qui rêve de voir son art accroché la perfection. Notre héros et les autres survivants vont devoir affronter des machinations, le tout ponctué de dialogues crus, souvent cruels, ponctué de flashback inquiétant, permettant de comprendre ce qui se passe au cœur même de cet enfer. La trame est japonisante avec son lot de spectre et autres joyeusetés et ces longs moments de monologue, de scènes inutiles qui ralentissent le court de l’histoire. C’est parfois un peu dommage au vue de la prise de risque scénaristique.
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> Note finale 7/10    
Moins effrayant que le premier épisode, cette suite nous propose une approche différente de la peur, beaucoup plus psychologique. L’imaginaire devient l’ennemi de notre héros tout comme ces créatures qui semblent être sa propre torture mentale. Au bout d’un moment on finit par ne plus rien ressentir, on tue et on avance histoire de finir notre quête. Le scénario réserve son lot de belles surprises mais les longueurs monotones sur quelques niveaux tuent la tension accumulée. La mort prématurée d’un ennemi hautement génial casse la trame, et on se retrouve pris dans les méandres d’une seconde histoire moins intéressante. C’est dommage tout comme cette jouabilité énervante au possible. Le premier épisode de la saga vous plongeait dans une épreuve de survie, celui-ci plus dans une chasse qui devient par moment un peu trop monotone, la faute à un manque d’originalité des créatures rencontrées. Le Stem aurait-il effacé de lui-même la peur humaine ?
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival Horror
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 13.10.2017
Editeur: Bethesda Softworks
Site officiel: http://www.tangogameworks.com/
Développeur: Tango Gameworks
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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