+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Sniper : Ghost Warrior 3
 
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Playstation 4 Pro - Xbox one

Les

+

> Des beaux éclairages.
> Quelques paysages très jolis.
> Sensation de sniper.
> Pas d'aide pour le tir.
> Une histoire intèressante.
> Des missions immersives.
> Musiques.
 

Les

> Des temps de chargement effroyables, interminables.
> La même musique pendant l'attente.
> IA souvent incohérente.
> Des points d'intérêt sans intérêt.
> Graphiquement en dessous pour cette génération.
> Pas les voix originales en langue slave.

Êtes-vous prêt à attendre pendant de longues minutes.... que votre cible... non que le jeu se lance enfin sous une musique folklorique qui deviendra vite redondante ? Si la réponse est oui,  alors il se pourrait bien que ce titre parvienne à vous faire oublier son emballage un brin vieillot comme un Carcano et vous donner l’envie de cibler quelques criminels de guerre dans cette Europe de l’Est peu accueillante et bien morose à défaut de défier des fantômes sur un mode multi aux abonnés absents, sûrement abattu prématurément faute de munitions de qualités.

Testé sur PlayStation 4 par Snake

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 7/10    
Les cinématiques doivent consommer à elles seules tout ce que le moteur graphique possède dans son chargeur au vue des visuels qui donnent parfois l’impression de se retrouver devant un jeu tournant sur PS3. Le titre nous offre un monde ouvert, les zones se débloquant après la digestion d’une très longue attente... tellement longue que l’on frise les 5 minutes !!! Les paysages ne sont pas moches, même si la Géorgie est bien maussade en cette période de l’année, mais il faut bien admettre que les textures sont un peu en retrait, d’immenses forêts taillées de sapin qui donnent du relief à cette nature sauvage, des plans parfois sublimes de loin, mais qui déçoivent une fois que l’on s’en rapproche, des animations ridicules (les PNJ gagnent l’oscar de la meilleure danse sur un jeu vidéo, sous l’emprise de la peur), la modélisation des armes et des soldats pas toujours égale et qui nous montrent que le jeu oscille toujours entre deux générations de consoles. Les effets climatiques donnent le change, nous faisant oublier le silence et la monotonie des longues ballades dans un paysages vides de gens. Les loups et les extrémistes ont dû liquider toute la population sur les cartes, provoquant un génocide animalo-kalashnikoviens (terme inventé à la volée) des plus inédits. Les villages sont assez semblables à ce que l’on trouve dans ces régions, froids et austères, seuls les constructions de pierres de l’époque soviétique donnent du relief au paysage, leurs stature imposante, le gigantisme de leur propagande, nous plongeant assez facilement au cœur de l’Est européen. Par contre les basiliques, églises sont très belles avec leur vitraux détaillés, leurs icônes... les reflets aux travers donnent de beaux visuels. Les cinématiques font la part belle aux amazones slaves, qui sortent le décolleté bien ouvert, même par basse température, faisant monter d’un cran le niveau d’adrénaline avant chaque mission. La ballade n’est pas désagréable, loin s’en faut, certains plans sont beaux mais le sentiment est que l’on pouvait espérer bien plus d’un titre qui se donnait enfin les moyens de surpasser les épisodes précédents.
> notez cette section
> Violence 8/10    
Le jeu se veut bien moins violent que la plupart des FPS disponibles sur le marché. Quelques scènes de caméra snipe sont un peu sanglantes, mais pas de quoi vous donner des indigestions. Des exécutions sommaires, des charniers, des pendaisons et quelques morts de plus...synonyme de paysage de guerre civile.
> notez cette section
> Jouabilité 7/10    
Grâce à votre vision de chasseur vous allez mettre en surbrillance les zones d’escalades, les indices intéressants (quoi que...), les traces de pas, ce qui facilite l’exploration tout en enlevant le côté simulation. Tout ne peux pas être franchit, logique et parfois surprenant : le talus qui vous donnera du fil à retordre. Pour le reste, votre soldat d’élite peut compter sur un panel de mouvement permettant de se faufiler un peu partout, dommage que le tir en coin ne fasse pas partie de son enseignement, et la jouabilité se veut intuitive. Les déplacements en voitures sont dans la lignée de Far Cry, ultra-arcade et sans prise de tête. La carte étant de bonne taille, vous allez abuser des déplacements rapides car la Lada qui bloque à 80km/h... Pour ce qui est de la simulation de sniper, point central du jeu, les développeurs ont bien réussit leur travail. Les aides sont minimales (pas de point de chute de la balle), la ballistique respectée ( il faut tenir compte des distances, de la force du vent, du calibre), le choix des armes intéressants. Votre fusil va vite devenir une arme de destruction massive au vue du peu de motivation des troupes à affronter et de cette idiotie de pouvoir marquer les ennemis que vous avez repérer. Passez donc directement en mode simulation totale pour avoir vraiment l’impression de partir en chasse et non en promenade pour dénicher des chanterelles. On va devoir arpenter les cartes pour découvrir les petits secrets qui s’y cachent. Petit car pas toujours très intéressants (aider des partisans et la populace tous les 100 mètres), dénicher des icônes et autres objets précieux voire de trouver un fusil de sniper de légende qui restera bloqué dans votre abrit (là cela devient vraiment idiot pour l’occasion) font partie du quotidien des snipers dans les jeux vidéos. Au fil de vos missions, des gadjets pourront être débloqués pour améliorer votre arsenal. Mais pourquoi pouvoir faire ses propres munitions dans un atelier au vue de la tune que vous vous ferez pendant vos missions, l’achat devenant bien plus simple et rapide (encore une bizzarerie du jeu), qui montre que les développeurs sont perdu dans le froid géorgien tout comme votre sniper pendant ses longues ballades à tenter de maîtriser son drône, d’une maniabilité qui donne des maux de tête même pour un ours kodiak. Et dire qu’il va faloir l’utiliser pour dénicher dans des endroits pas possibles, des caisses un peu plus intéressantes du point de vue logistique. Encore une bonne idée des développeurs qui assurent un max pour vous imposer de devoir refaire les niveaux pour le 100% qui ne sera pas disponible dès la première partie à cause de votre satané drône qui ne disposera pas de la fonction lui permettant de pirater certaines zones. Le jeu hésite entre parka et veste d’hiver encore une fois...
> notez cette section
> Bande-son 6/10    
Bonne idée de mettre des musiques folkloriques en total adéquation avec la Géorgie, mais repasser le même thème à en rayer le disque pendant les temps de chargements homériques, le supplice devient ridicule. Tout aussi ridicule de ne pas pouvoir avoir des dialogues dans la langue d’origine, avec les sous-titres comme dans Metro 2033, ce qui accroît d’avantage le sentiment d’immersion. Avoir des accents slaves d’immigrés qui viennent d’apprendre sur le tas le français donnent envie de couper le son, tant cela sent le jeu fournit au rabais. Reste les acteurs principaux qui parviennent à relever le niveau du jeu, les doublages étant déjà de bien meilleure qualité. Les musiques d’ambiances sont bonnes, le silence de vos ballades accompagnées par les enfants de la nuits (référence aux loups) sont emplies de mélancolies. Le jeu souffle le chaud et le froid dans la taïga pendant toute l’aventure, dommage car le potentiel de nous offrir une belle ballade était pourtant à la portée de votre fusil.
> notez cette section
> Durée de vie 6/10    
Le jeu se découpe en quatre chapître de 7 missions en plus des secondaires qui tomberont suivant votre progression, offrant pour le coup plus de 20 heure de jeu. Le hic c’est l’absence du mode multi pourtant clairement annoncé pour la sortie du jeu. Il a disparu, envolé ou alors abattu par un ponte qui jugeait son contenu rachitique... Les développeurs annoncent sa disparition dans un communiqué des plus basiques, nous promettant son retour cet été dans un dlc gratuit. Mais quelle bonne idée ou pas, vue que tout le monde aura déjá passé à autre chose. Alors comment ne pas se sentir floué, trahit d’aller au combat avec un fusil que l’on n’a pas essayé au préalable, comme tout bon sniper. La culasse manque de munitions, le fusil est rouillé, et Vassili pleure de ne pouvoir caresser son Mosin-Nagan si chère á sa vieille patrie.
> notez cette section
> Scénario 6/10    
Un soldat d’élite, sniper émérite, part à la recherche de son frère, capturé par une faction criminelle géorgienne au court d’une mission dont il faisait lui-même partie. La base est posée, ne laissant que peu d’espace á une réelle surprise sur les retrouvailles des deux frères, le tout agrémenté d’une mission d’inflitration au coeur même d’un pays en proie à des troubles, où vous allez devoir jouer de la gâchette pour impressionner une « ex » qui a la rancune tenace et votre agent de liaison qui compte sur vous pour tout remettre dans l’ordre des choses. Vous êtes un pompier américains et vous aimez plus que tout votre bannière étoilée de shérif qui vous autorise á éteindre les incendies dans les pays ennemis. La narration arrive à nous offrir quelques bons moments de surprises, les missions parviennent à nous faire croire que l’on va modifier le cour des évènements et permettre à la résistance de reprendre le dessus dans le pays.
> notez cette section
> Note finale 7/10    
Il avait la meilleure arme pour effectuer un tir qui l’aurait sans doute rendu célèbre, Sniper Ghost Warrior 3 est un un bon jeu de sniper, qui offre des sensations de tir trés bonnes mais qui souffre d’un mécanisme vieillot en rapport avec l’arme utilisée. Le moteur souffre et n’offre pas les graphismes escontés sur ce type de consoles malgré les envies des développeurs de nous offrir un jeu dans un open world de très bonne qualité. Les paysages sont parfois beaux, souvent quelconque, l’histoire intéressante mais la narration parfois un peu molle, les combats ternis par une IA qui se laisse tuer ou alors qui ne prend pas l’initiative d’exécuter les prisonniers pour vous mettre la pression. Et que dire des temps de chargements qui sont abominables et le mode multi simplement exécuté dans un sombre cachot. On n’abat pas une cible à deux kilomètres avec un Mosin Nagant M91/30 de 7,62mm, même si on se nomme Vassili Zaïtsev et que l’on possède les meilleurs intentions.
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 25.04.2017
Editeur: CI Games
Site officiel: http://sniperghostwarrior3.com/
Développeur: CI Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR
parole_redac