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Note générale
GamesUP.ch |
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7.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Wii U |
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| Sur Wii U |
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COMMENTAIRES |
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| Au niveau de la technique pure, n'est pas Bayonetta 2 qui veut et pourtant ce Project Zero : La prêtresse des eaux noires, réussit à se démarquer non pas par un aspect technique léché, mais plutôt par son esthétique singulière et maîtrisée. Chaque endroit que l'on visite est minutieusement soigné et il se dégage de cette œuvre, une véritable atmosphère oppressante, rappelant certains de nos pires cauchemars. Impossible de rester de marbre devant de tels lieux et il est particulièrement délicieux de se lancer dans une partie, lors d'un soir d'automne avec les lumières éteintes. Les textures sont pour la plupart de qualités, l'animation des personnages est soignée et les abominables « créatures » d'un autre monde que l'on rencontre, sont plus effrayantes que jamais. Les différents effets lumineux sont très réussit que cela soit en intérieur ou en extérieur et cela contribue grandement à la réussite de l'ensemble. Un certain grain sur l'image est souvent présent et donne un fort cachet à cette aventure. Au niveau des déceptions, on regrettera que le level design du jeu nous force à visiter beaucoup trop de fois les mêmes lieux et que cela finit inévitablement par installer une certaine redondance visuelle, qui ennuiera sans aucun doute les joueurs plus pointilleux. On regrette aussi de dénoter de l'aliasing et quelques petites chutes de frame-rate dans certains endroits. |
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| Installant d'office une ambiance glauque au possible et abordant des thèmes dérangeants, ce nouvel opus de Project Zero ne fait aucun détour pour instaurer cette ambiance si perturbante propre à la série. Ce n'est clairement pas un jeu à mettre entre toutes les mains ! Des scènes vraiment choquantes sont au programme et le jeu est logiquement conseillé pour les plus de dix-huit ans par le système PEGI. |
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| En jouant à Project Zero, il faut toujours être prêt à oublier la notion de souplesse. Ici on fait une sorte de retour en arrière de plus de dix ans dans les mécaniques de jeu et on retrouve des personnages assez lourds, qui n'ont pas grand chose à envier aux différents Resident Evil et autres Dino Crisis de l'époque 32 bits. Ceci n'est pas foncièrement mauvais, car cela nous met dans une sorte de position de faiblesse par rapport aux ennemis agiles, qui débarquent dont ne sais ou, ce qui a tendance à instaurer une certaine impression de malaise. La majorité de la jouabilité, déplacements mis-à-part, tourne autour de la célèbre caméra photo Obscura, qui est la seule véritable arme capable d'endiguer la menace fantôme. Il faut grosso modo rapidement apprendre à passer de l'écran de la télé celui du GamePad de façon judicieuse, afin de pouvoir alternativement infliger des dégâts aux fantômes et les esquiver au bon moment. Plusieurs objectifs pour l’appareil sont disponibles, ainsi que différents types de pellicules. Les pellicules sont de différents genres et certaines se rechargent, par exemple,plus vite ou infligent plus de dégâts. Ces « munitions » ont beaucoup d'importance, car une seconde de recharge en plus peut vous laisser en mauvaise posture. Le jeu n'est pas très difficile pour autant, car on ne manque jamais vraiment d'objets de soins en mode normal et seul les boss pourront poser quelques difficultés aux joueurs. Le titre se laisse dompter assez facilement, mais on regrette que la maniabilité gyroscopique ne soit pas toujours parfaite et même de temps en temps catastrophique, mais cela a le mérite d'être assez compensé par la possibilité de réajuster un peu le tout à l'aide du joystick droit ou encore grâce à l’existence du lock de la caméra. D'autres subtilités existent, comme une certaine notion de combos permettant de maximiser les dégâts en rassemblant plusieurs fragments d'un même esprit dans une seule et même photo ou encore d'être le plus proche possible d'un ennemi pour pouvoir prendre une photo qui inflige plus de dégâts que d'ordinaire. Certaines idées sont sympathiques, comme quand on désire attraper un objet et qu'il est possible qu'un esprit surgisse de nulle part pour attraper la main du héros, mais la plupart de ces idées sont souvent surexploitées et deviennent rapidement redondantes. Il existe aussi une gestion de l'humidité, qui fait que quand le personnage est mouillé, il est plus sensible aux attaques des esprits et c'est plutôt sympathique. La gestion des objets est importante pour pouvoir survivre et donc les menus sont en toute logique assez ergonomiques. |
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| Sans aucun doute, l'un des points forts du jeu ! L'ambiance sonore est extrêmement soignée, même si l'on remarque rapidement qu'il n'y a que fort peu de véritables musiques. Tout passe par les bruitages naturels, comme le bruit du vent soufflant sur les feuilles mortes, du vieux bois qui craque sous les pieds de nos héros et tout cela rend l'ensemble très vivant et immersif. Entendre le cri d'un esprit au loin, quand l'on est perdu de nuit dans une forêt lugubre cela a de quoi glacer le sang. Les voix anglaises sont assez bien dans le ton, mais il est possible d'opter pour le doublage original japonais, qui colle bien mieux à cette œuvre typiquement nipponne. |
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| Pour le genre, Project Zero : La prêtresse des eaux noires fait fort et propose une aventure bien généreuse. Dommage que cela se fasse à l'aide de beaucoup de redite et qu'il faut fatalement revisiter plusieurs fois un même endroit avec quelques simples changements au menu. On aurait pour le coup aimé une histoire plus concise, mais proposant quelques de lieux de plus à visiter, afin de garder la notion de découverte intacte. De nombreux bonus sont à débloquer, comme un personnage célèbre d'une série de jeu de combat, qui propose une façon assez inédite de passer les niveaux : sympathique, mais pas foufou non plus. |
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| Abordant des sujets très matures, ce nouveau Project Zero reste fidèle à lui même et propose des personnages cohérents, mais parfois très perturbés. On regrette surtout que l'histoire nous fasse vivre l'aventure à travers plusieurs personnages se rendant souvent dans les mêmes lieux et que cela a tendance à gâcher peu à peu l'effet de découverte. On finit bien évidemment par en apprendre plus sur les protagonistes quand on joue avec eux, ce qui n'est pas un mal, mais il est impossible de nier que visiter un même endroit plusieurs fois, fait disparaître ce sentiment d'insécurité si important dans les titres du genre. Certainement par un manque de moyens les développeurs ont du faire ce genre de choix, mais il aurait été judicieux de réduire un peu le nombre de personnages et d'ajouter, par exemple, quelques endroits inédits de plus. |
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| Project Zero : La prêtresse des eaux noires reste un Project Zero pur et dur. C'est-à-dire que vous êtes en face d'un survival-horror à l'ancienne et qu'il faut donc en premier lieu aimer cela pour pouvoir pleinement l’apprécier. Si vous arrivez à passer outre une maniabilité assez lourde et les quelques problèmes que traînent cet opus, vous découvrirez un jeu à l'ambiance assez fascinante, qu'il est difficile de lâcher une fois commencé. On est très content de voir débarquer cet opus chez nous et entièrement traduit en français, ce qui est un luxe quand on sait que le dernier épisode sur Wii n'est jamais sortit hors du japon. Il y a beaucoup de bonne volonté dans tout cette oeuvre, comme dans tous les précédents d'ailleurs et on espère de tout cœur que le prochain épisode sera celui qui fera disparaître tous les défauts récurrents de la série, afin de devenir le survival-horror parfait. Allez c'est tout pour aujourd'hui et moi je vais aller dormir. Quoi ? Pourquoi je n'éteint pas la lumière pour dormir ? Eh bien... c'est qu'il fait quand même sacrément peur ce jeu ! |
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