|
|
Note générale
GamesUP.ch |
|
8/10 |
|
|
|
Note générale
lecteurs |
|
Non noté |
|
|
|
Testé sur |
|
|
|
PlayStation 3 |
|
|
|
|
Sur PlayStation 3 |
|
|
|
|
|
LAISSER UN COMMENTAIRE |
|
COMMENTAIRES |
|
On avait déjà pu avoir un petit aperçu de ce que serait ce Metal Gear Solid V, via l'amuse bouche dénommé Ground Zeroes sortit il y a un peu plus d'une année. De l'eau à coulé sous les ponts depuis ce prologue, car The Phantom Pain est bien plus aboutit au niveau technique et ce sur tous les points même sur cette version PS3. Le jeu tourne ici en 30 images par secondes de façon stable, même si l'on dénote malheureusement quelques chutes de framerate assez importantes par moments. L'affichage lui se cantonne à du 720P ce qui est l'affichage classique sur Playstation 3. On perd donc sur cette version les 60 FPS constant de la PS4, ainsi que l'affichage en 1080P.
Les effets lumineux sont comme sur les consoles actuelles du plus bel effet et les textures fichtrement bien travaillées sont impressionnantes pour la génération PS3/360b bien qu'elles ne peuvent pas bien évidemment tenir la comparaison avec les versions PS4/Xbox One. L'animation des personnages est bluffante et on reste toujours autant ébahit devant la carrure impressionnante d'un Big Boss plus charismatique que jamais. Les autres grosses différences par rapport à la version Playstation 4/Xbox One, sont un clipping beaucoup plus prononcé et la distance de chargement des textures. Les textures se chargent donc progressivement dépendant du niveau de distance entre le personnage et les décors. Il faut malheureusement parfois être vraiment proche d'un endroit pour voir la texture en question en pleine qualité. Ce soucis n'était par exemple pas si « violent » sur Metal Gear Solid IV, qui lui ne devait pas s'occuper de charger des environnements aussi grand et ce sans temps de chargement entre deux. Cela à tendance à être un peu gênant quand on utilise le zoom des jumelles. L'aliasing est aussi beaucoup plus prononcé sur cette version Playstation 3, mais le tout reste quand même assez impressionnant pour la machine, qui crache toutes ses tripes pour afficher ce jeu.
Une fois pris dans l'aventure à tendance à oublier le genre de choses que nous venons de citer, mais difficile d'en faire abstraction quand on a joué aux deux versions du soft. Dans les autres petits reproches techniques que l'on peut encore faire, on peut parler d'un mouvement des ombres pas très naturel pendant que le soleil change d'endroit au fil du temps. Ce dernier détail se remarque surtout quand on se retrouve sur la « Mother Base ». Mention spéciale aux effets climatiques, qui démontrent sans mal la toute puissance de dame nature, ainsi que les cut-scènes qui restent proche de ce qui ce fait sur MGS5 sur les consoles de nouvelle génération. Cette version Playstation 3 reste très correcte et bien au dessus du lot sur PS3. Si vous n'avez pas de machine de nouvelle génération vous pouvez apprécier sans trop de soucis ce nouveau Metal Gear Solid. |
> notez cette section |
|
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est un titre qui peut parfois être très violent et qui traite de sujets matures. L'expérience est vivement conseillé aux adultes, mais il n'est pas un jeu ultra gore pour autant. Le PEGI recommande le jeu pour les 18 ans et plus. |
> notez cette section |
|
Ce Metal Gear Solid est sans conteste le plus aboutit de la série au niveau de la jouabilité pure. Il reprend tout ce que chaque épisode a offert de meilleur et insuffle à l'ensemble un grand geste de souplesse. C'est simple ce Metal Gear apporte un bon nombre de remaniements et de nouveautés comme un système de couverture optimisé et le pas de course, qui font passer Metal Gear Solid 4 pour un vulgaire brouillon. Ce qui est bien avec ce gain de souplesse, c'est qu'on ne perd en rien les éléments qui font le charme de la série et qu'il est facile de retrouver ses marques. La mythique boîte en carton est toujours présente, il ne faut donc pas vous inquiéter : l'humour est toujours de la partie ! On peut parler de nombreuses choses comme du système de couverture qui permet de passer de l'attaque à la défense avec aisance, du cheval que l'on peut chevaucher et qui répond au doigt et à l’œil, de la facilité déconcertante avec laquelle Snake peut s'accroupir et ramper d'une seconde à l'autre, des voitures que l'on peut conduire, du grand arsenal d'armes et de gadgets que l'on peut obtenir et on peut encore continuer un bon moment. Bien évidemment, il est aussi possible de se cacher dans des poubelles, des casiers, des WC ou encore de détruire les générateurs ennemis pour éteindre leurs appareils. On a failli oublier de parler du système de marquage, qui fonctionne en association avec les jumelles. Cette nouveauté permet de marquer un ennemis et remplace le radar de façon efficace sans casualiser le jeu. Il est en effet facile d'oublier un garde et de relâcher son attention à un moment inopportun. En résumé comme vous l'avez compris, la concurrence à fort à faire pour proposer un jeu aussi complet que ce Metal Gear Solid. Pour chipoter on peut citer l'IA des ennemis, qui n'est pas toujours au top de sa forme, mais dès que l'alerte est déclenchée il vaut mieux rapidement se cacher, car les ennemis ont tendance à coopérer de façon efficace pour éliminer la menace. Cette version PS3 ne perd pas grand chose au change finalement et est tout aussi réactive que les versions de nouvelle génération, on perd juste ce feeling si spécial que l'on doit aux soixante images par seconde. On ne pestera au final que contre les chutes de framerate, qui peuvent parfois être un peu désagréable quand on vise ou que l'on se met à courir ou encore galoper avec notre cheval. |
> notez cette section |
|
Malheureusement le thème principal de la licence à bel et bien disparu à cause de problèmes de droits, mais restons positifs car des compositeurs talentueux sont à la barre. Ce dernier opus envoie comme d'habitude du très lourd à l'attention de nos petites oreilles. Ce MGS utilise toujours un grand nombre d'inspirations musicales et ils collent toujours bien à l'action. On tiens à saluer les efforts de l'équipe derrière les bruitages, qui ont fait un travail d'exception pour donner encore plus de vie au jeu. Les doublages quant à eux sont toujours d'aussi bonne qualité et on retrouve à la barre toutes les têtes connues, mis-à-part David Hayter, qui avait doublé Snake depuis ses débuts. Ce dernier est maintenant remplacé par l'acteur Kiefer Sutherland. Pour ceux que ça intéresse, sachez que la synchronisation labiale est parfaite. La partie sonore reste tout aussi efficace sur Playstation 3 que sur les nouvelles consoles et y jouer avec un bon casque reste un véritable plaisir. |
> notez cette section |
|
Le plus long des Metal Gear Solid sans aucun doute. Le jeu offre un nombre incalculable de quêtes secondaires en plus de la quête principale et la durée de vie s'étale sur plus d'une quarantaine d'heures de jeu. Pour le terminer à 100% on parle même facilement d'une centaine d'heures de jeu. Le revers de la médaille est qu'il existe parfois des objectifs assez similaires d'une mission secondaire à une autre, mais le plaisir de parcourir le jeu répond quasiment toujours présent et c'est ce qui compte le plus. Les missions permetant d'envahir les Mother Base des autres joueurs augmentent encore un peu la durée de vie du soft et avec l'activation de Metal Gear Online qui arrive, on ne peut qu'être satisfait : Que demander de plus ? Cette version PS3 est peut-être l'occasion pour ceux ne disposant pas de PSN+ de jouer à Metal Gear Online sans avoir à payer de frais supplémentaires et ce même si un peu moins de joueurs peuvent participer à des joutes pour des raisons purement techniques. |
> notez cette section |
|
Peut-être le point, qui divisera le plus les fans de la série. L'histoire n'est pas mauvaise loin de là, mais ce qui pourra perturber les aficionados est le rythme de l'aventure que l'on nous impose. Il faut savoir que Metal Gear Solid V : The Phantom Pain opte pour une histoire assez décousue, ce qui n'est vraiment pas quelque chose d'habituel pour la licence. Habituellement un Metal Gear enchaîne les scènes mythiques, les unes-après-les-autres, sans nous laisser le temps de souffler, mais pour cet opus la place est plus réservée au gameplay qu'à la contemplation. Le fait d'avoir un très grand monde à visiter, ainsi qu'un grand nombre d'objectifs secondaires à compléter, donne cette sensation étrange de plus être devant un MGS pur jus. Il suffit cependant d’enchaîner les quêtes principales pour se rendre compte que le jeu comporte un bon lot de scènes mémorables le tout accompagné d'une mise en scène exemplaire. En bref, il faut savoir que Kojima à tout fait pour que le jeu soit le plus fluide possible pour les néophytes en virant toutes les choses capables de « casser le rythme » comme les longues discussions au Codec sur le terrain. Les amateurs quant à eux devront fouiller pour avoir accès à tout le scénario, mais ils seront content de retrouver les longs dialogues caractéristiques de la série via les cassettes enregistrées. Assurément une bonne idée pour contenter tout le monde, mais en contrepartie les moins patients passeront certainement à côté de grosses révélations et de tout ce qui fait la richesse de cette œuvre. On ne va pas passer sous silence le fait qu'il existe dans des version collectors du jeu un chapitre inédit semblant très important pour l'ensemble de l'histoire et que la fin nous semble un peu abrupte. On se demande aussi pourquoi chaque nouvelle partie du jeu montre le nom des personnages qui vont y participer, cela à plus tendance à gâcher l'effet de surprise qu'autre chose. |
> notez cette section |
|
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est sans aucun doute un jeu d'un gros calibre et ce même sur cette version Playstation 3. Il est l'un de ses jeux qui redéfinissent à eux seuls, le standard de qualité de tout un genre et dont on se souvient très longtemps. On regrette malheureusement qu'il manque au jeu de Konami quelques petits détails à bricoler comme le scénario un peu en retrait et pas vraiment complet, afin d'atteindre la perfection absolue. Personne ne pourra cependant nier que l'équipe de Monsieur Kojima à effectué un travail dantesque et ce dans le but de pondre un jeu à la hauteur des espérances des fans de la licence. A une époque ou les triple A sont de plus en plus radin, voir un jeu si généreux donne vraiment envie de continuer à être un gamer. On est content de pouvoir confirmer que cette version PS3 n'a pas été sous traitée à la va vite et qu'elle à le mérite d'exister pour tout ceux ne souhaitant pas encore franchir le cap de la nouvelle génération de consoles, même si elle est fatalement moins « confortable ». Un des derniers gros titres de la machine sans l'ombre d'un doute. |
> notez cette section |
|
|
|
|
|
|