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| The Whitcher 3 : Wild Hunt |
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Note générale
GamesUP.ch |
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9/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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Le niveau de détail de cet open-world est absolument hallucinant et non ne peut que s’émerveiller devant le travail fournit dans l’élaboration d’un univers cohérent, fidèle et terriblement réel. Les villes sont d’une incroyable richesse architecturale, chaque détail étant pensé pour coller au plus près à l’histoire tout en suivant un arc graduel en fonction de votre progression et de vos choix. La richesse peut se pâmer dans les rues tout comme l’extrême pauvreté qui suivra les doublons d’or comme une horde d’affamés un pignon de pain. Artisans, commerçants, échoppes, tavernes sont autant d’endroit créer avec un souci du détail qui force l’admiration. Rien ne semble pareil, tout est personnalisé en fonction des origines des habitants, de leurs cultures, de leurs lignées riches ou pauvres. Les hameaux et les petits villages évoluent aussi en fonction de la narration, pouvant disparaître ou bien prospérer suivant les humeurs des barons locaux pas toujours amène à se monter clément avec le petit-peuple. Chaque chemin peut mener à un endroit secret, un vieux château, une bâtisse délabrée cachant en ses murs de précieux trésors. Et que dire des forêts où vivent des créatures mystérieuses, létals ou alors directement engendrée par de sombres légendes urbaines. Même le plus petit lapereau trouvera sa place dans cet écosystème d’une richesse inégalée dans le jeu vidéo. Les conditions climatiques changent avec intelligences comme dirigée par un cycle magique tout comme l’obscurité qui étendra son manteau obscure en suivant un procédé qui donne lieu à des plans d’une beauté poétique renversante. Les animations aussi sont travaillées pour donner l’impression d’évoluer dans un monde virtuel qui n’a plus rien à envier avec la réalité même si des saccades et quelques bugs se font néanmoins voir au détour d’une scène un peu trop chargée en spectateurs. Le niveau de détails des armures, des costumes, des armes, des PNJ dénotent assurément d’une profonde maîtrise de la part des développeurs des époques médiévales et leur sens artistique se ressent même dans le plus infime détail d’une armoirie, d’une maison, d’une royauté.
Cette débauche visuelle se paye par des temps de chargements souvent effroyables, des chutes de frames, des bugs de collision parfois grotesques, du clipping. C’est le prix à payer pour pouvoir chevaucher dans d’immenses cartes sans temps de rechargement. |
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| Rien ne vous sera épargné dans ce monde ravagé par la guerre et son lot de monstruosités qui rend les lycanthropes presque sympathiques, les vampires un brin romantiques, les gargouilles hilarantes et les spectres un peu trop caricaturaux dans ce maelstrom de violence. Les hommes détruisent, pillent, violent, massacrent, torturent comme emporté dans un tourbillon implacable. Même notre héros devra parfois éventrer d’affreuses créatures pour se frayer un chemin dans ce chaos. Le sang coule à flot et il ne manque que l’odeur pour rendre le tableau vivant. |
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| Si l’ergonomie des menus aussi lourde qu’une armure de plate ne venait pas s’inviter au cœur de la bataille, le constat pourrait être dithyrambique. Pour le reste, Gerald se prend en main avec une étonnante facilité et le maniement des épées d’argent et d’acier deviendront une science naturelle, même pour le plus novice des duellistes. Reste à maîtriser les innombrables possibilités d’un gameplay exigeant qui offre au joueur une multitude de combinaisons possibles pour s’aventurer dans les contrées terriblement dangereuse de ce monde ouvert. L’alchimie vous ouvrira les sens de pouvoirs terriblement létaux, les potions se mélangeront à votre sang pour ne former qu’un ensemble meurtrier que seule la sagesse pourra calmer. Les combinaisons sont tellement nombreuses, les choix cornéliens mais toujours dans une certaine logique et une pensée de bons sens. Il faudra explorer le monde de fond en comble pour en exploiter toutes les richesses, trouver les meilleurs maître d’armes et les forgerons légendaires capables de pourfendre les monstres les plus colossaux. Ablette sera toujours à vos côtés pour rendre les ballades encore plus mouvementées. |
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| Elles sont le fourreau de vos épées qui porteront le poids de votre périple avec maestria sans jamais se monter trop intrusives ni trop arrogantes. Les dialogues sont tout simplement d’une richesse qui pourrait donner des envies aux amoureux de la langue de Molière de se lancer dans une tirade aussi longue que le bout du nez d’un certain héros gargantuesque. Les doublages sont quasi parfaits, le choix des acteurs une simple évidence, les bruitages une suite logique totalement maîtrisées à cette longue éloge amplement méritée. |
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| Plusieurs vies vous seront nécessaires pour terminer l’aventure principale qui se voit bonifiée presque toutes les semaines par du contenu additionnel souvent gratuit et cela est à souligner, les innombrables quêtes secondaires qui vous enverront défendre les veuves, les orphelins, les chasseurs et autres seigneurs en détresses, les trésors cachés dans les immenses contrées qui recèlent des armes légendaires, des cuirasses d’électrum sans compter les simples moments de contemplations sur des paysages qui vous feront oublier le temps qui passent… |
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| Tant bien même que vous n’aurez jamais joué aux deux premiers épisodes de cette fabuleuse saga, l’histoire se veut tellement intelligente qu’elle vous guidera au travers de nombreux livres et autres cut-scènes sur les évènements passés. Certes la trame se veut tumultueuse avec son lot d’intrigues et de personnages énigmatiques mais elle reste intelligemment lisible grâce notamment au soin apporté au développement de chaque personnage. Tout est à sa place et l’histoire vous aspirera pour ne plus jamais vous lâcher. |
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| Une note très élevée qui récompense un jeu et tout un studio qui œuvrent pour offrir aux fans de saga médiévale-fantastique un chef-d’œuvre absolu. Le seul bémol, la seule déchirure qui vous fera souffrir devant votre écran, cette attente insupportable entre des temps de chargements souvent énormes et pas souvent compréhensibles pour les cinématiques et tout simplement effroyables lors de vos morts qui peuvent être nombreuses en mode de difficultés élevées. Pour le reste et malgré ce coup de sortilège, le jeu vous offrira des moments absolument incroyables qui vous pousseront à ne jamais vouloir lire le générique de fin. |
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