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Dying Light
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  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one

Les

+

> Cycles jour/nuit maîtrisé.
> Graphiquement très souvent à la hauteur.
> Bonne profondeur de champ.
> Montée en puissance intelligente.
> Pleins de clins d’œil au cinéma.
 

Les

> Des bugs, surtout la journée.
> Des zombies qui se ressemblent trop.
> Certaines missions redondantes.
> Un scénario encore un peu en retrait.
> Les zombies trop semblables.

Bienvenue à Zombie Land, les morts-vivants rappliquent en rang serré prêt à mordre à pleine dents tous les fans de chaire putréfiée. Techland a depuis longtemps compris que les macchabés, même bronzés sur les plages de Dead Island, devenaient incontournable dans le monde du jeu vidéo. Le territoire des morts élargit donc ses frontières pour prendre possession d’une ville mise en quarantaine et qui ne peut compter que sur ses coureurs pour éviter que Deux yeux maléfiques viennent hanter les derniers survivants de la Tour. Et contre toute attente, Dying Light parvient à gommer les imperfections des deux précédents épisodes tropicaux en s’appuyant sur un gameplay nerveux et quelques idées ingénieuses qui transforment cette Chronique des morts-vivants en une œuvre que n’aurait sans doute pas renié Georges Roméro malgré ces quelques lourdeurs sommes toutes cadavériques.








 

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 8/10    
Des tons jaunes et une ambiance un peu grisâtre, la patte visuelle distille un sentiment d’insécurité et de malaise à chaque sortie dans les rues dévastées d’une cité mise en quarantaine. Le territoire des Morts s’étend même dans les rares endroits encore protégés de la contagion, ce qui donne à Dying Light une atmosphère crédible entre 28 jours plus tard et l’Armée des Morts. La zone de quarantaine est inquiétante, entre des buildings ravagés par une guerre sans merci, des bidonvilles exsangues, lavés de toute vie humaine et même les quelques plages relativement calmes portent les stigmates d’une horreur omniprésente. Le jardin des morts étend sa procession mortuaire partout grâce notamment à ce filtre sale, ses effets de destruction, son cortège de carcasses de voitures alignées pour la dernière marche funèbre. Graphiquement l’ensemble tient bien la route, le moteur performant permet des cycles nuit/jour très convaincant grâce notamment à une gestion des effets lumineux et des hombres qui entretiennent habilement le sentiment d’une totale insécurité. Et s’est dans cette ville contaminée que Le massacre des morts-vivants peut commencer. La horde se transforme en une chose encore plus terrible dès la nuit tombée. Pas toujours à leur affaire la journée et parfois sacrément criblés de petits bugs un rien déroutant qui brise la bonne tenue de l’ensemble avec des Zombies qui se prennent les membres dans les décors ou alors passent littéralement au travers des obstacles, dès la nuit tombée l’agressivité de la faune sanguinaire gomme comme par magie leur léthargie cadavérique parfois un peu Hard Rock Zombies. Leurs déplacements gagnent en crédibilité, leurs attaques sont beaucoup moins faciles à anticiper, l’enfer gagne peu à peu du terrain sur la petite ballade de santé.
On pourrait se plaindre tout de même du manque de variété des vieilles carnes avariées qui semblent toutes avoir été mordue par le même zombie originel tant la consanguinité se repère à tous les coins de rues. On pourrait penser que le magnétoscope s’est définitivement bloqué sur REC. Par contre la galerie de personnages, les survivants qui s’entassent dans les décombres d’une ville sous quarantaine totale sont parfois aussi loufoques que Shaun of the Dead avec leurs caprices débiles ou carrément déments en nous tendant un membre fraîchement coupé pour mieux nous susurrer Bienvenue à Zombieland ! Leurs modélisations restent dans le ton de cette production qui oscille toujours entre délire un peu cartoonesque et film du genre. On n’évite pas des déplacements un brin boiteux pour des survivants qui doivent sauver leurs miches des crocs acérés des mordeurs de service.
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> Violence 8/10    
Braindead n’est pas encore égalé mais la furie qui se dégage du jeu peut néanmoins faire de l’ombre à d’autres productions zombies un peu molle du genou comme House of the Dead en nous gratifiant de passages bien gore, entre démembrements sauvages et éviscérations. Les morts-vivant sont littéralement réduis en charpie par vos armes contondantes et autres lames, un vrai bonheur pour tous les fans d’Evil Dead. Le jour des Morts-vivants est un cauchemar pour ces êtres putrides tandis que la nuit L’Armée des Morts sort ses griffes pour vous mettre les tripes à l’air. Des scènes gore, certes, mais avec aussi une pincées d’humour noir bien trash. Vous voilà avertit sur la teneur sanglante du jeu.
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> Jouabilité 9/10    
Ce mec pourrait dire sans coup férir ou faire preuve de fausse modestie, oui Je suis une Légende et je le vaux bien. Car à le voire crapahuter dans la zone de quarantaine, sautiller par-dessus presque tout ce qui se présente devant sa course endiablée, on peut aisément dire que la jouabilité offre un confort assez surprenant pour un FPS. S’appuyant sur une mécanique qui permet de franchir les obstacles en appuyant uniquement sur la touche R1, le titre permet de filer comme l’éclair d’un point à l’autre de la carte et d’éviter assez facilement les embûches qui parsèment inévitablement les niveaux. On est peu souvent pris en défaut que ce soit dans les phases de combats rapprochés qui sont légions ou alors dans les parkour qui deviennent assez rapidement un exercice de style des plus normal. Le gameplay et les aptitudes du héros sont calquées sur son art du déplacement qui vise à se mouvoir très librement sur tous les types d’environnements. Ainsi les éléments du milieu urbain comme les maisons, les murs, les voitures, les façades, les poteaux peuvent se franchir grâce à la course, au saut, à l’escalade, au déplacement en équilibre. Fort de cet avantage, Le Massacre des Morts-vivants peut commencer à coup de battes et autres joyeusetés aiguisées pour mettre un peu de piment à vos virées. Car même si elles sont présentes dans les niveaux, les armes à feu n’ont pas le premier rôle dans cette production horrifique qui se veut un hymne à la boucherie et au découpage de masse. Les couteaux, les haches, les serpettes, les machettes sont les acteurs principaux et comme elles peuvent être customisées ou renforcées par des items forts utiles, la chasse peut commencer !! Comme dans la saga Dead Island, les armes sont réparties en différentes couleurs suivant leur rareté ou leur qualité et certaines ne sont déblocables uniquement après avoir atteint un niveau d’aptitude requis pour la manier. Inutiles de gaspiller vos dollars pour vous les payer, car en cherchant bien vous trouverez pour pas un rond, l’objet de vos désirs, même le moins avouable.
Trois niveaux d’aptitudes peuvent être boostés qui suivent une ligne directrice qui se calque sur votre façon de jouer. Privilégier les combats et vos armes deviendront plus solides, votre force sera décuplée vous permettant d’enchaîner des coups terribles ou alors de déclencher des attaques assez sournoises. Gravir tous les obstacles fera monter votre agilité qui a un certain niveau vous permettra de franchir pratiquement tout ce qui se présentera devant vous. La nuit qui se veut mortelle et vicieuse doublera vos points d’aptitudes en signe de récompense pour vos escapades face à une populace bien plus agressive mais aussi facilement prise en défaut. Votre radar vous indiquera toujours la présence des rodeurs et leur angle de vision. Pensez à sauvegarder votre progression dans vos cachettes et à ne pas oublier que les morts diurnes sont affreusement pénalisantes en points d’expérience. Flic ou Zombies, les vieilles carnes vous coûteront chers, parfois plus de 2500 s’envoleront après chaque morsures, ce qui n’est pas toujours facile à digérer. Dans cette Chronique des Morts-vivants, le salut passera par une maîtrise de votre endurance, une bonne étude de l’environnement qui peut souvent devenir votre allié le plus précieux et d’une bonne appréciation de ce que le jeu peut vous offrir en termes de bonus et d’items. Dying Light offre une liberté quasi-totale, alors profitez-en.
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> Bande-son 7/10    
L’enfer des Zombies est sonore, guttural et affreusement flippant dynamisant avec rage la semi-léthargie de cette bande de Zombies pas toujours à leur affaire pendant les heures de bureaux. Car dès que la nuit coule sa chape de pétrole sur le paysage un peu jaunâtre de la ville d’Harran, les décibels sonnent le glas de La nuit des morts-vivants. C’est une véritable symphonie de hurlements qui dénote avec le ton plat des survivants un peu trop caricaturé dans leurs attitudes et leur manière de réagir.
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> Durée de vie 8/10    
Sur ce point c’est tout simplement dithyrambique. Les missions sont soit dans la veine de Plan 9 from Outer Space avec des objectifs totalement délirants ou alors vraiment sombre, voire carrément macabre comme un prolongement à L’armée des Morts. Mais vu la populace locale qui oscille entre petits caprices et autres missions d’utilité publique, vous allez rapidement en avoir plein les bras. Vos semelles ne vont pas résister longtemps à vos longues traversées dans le nomad’s land. Tout manque dans la ville et les besoins énergétiques sont immenses. Partir chercher des bandages et ensuite faire un petit détours pour infiltrer une bande de psychotiques, se reposer et partir la nuit tombée pour rallumer un générateur au beau milieu d’une légion de cadavres, voilà le lot de tout héros qui se respecte. La trame principale vous tiendra en haleine pendant 40 heures, environs et vous pourrez rajouter le mode multi joueurs qui fera lui aussi son office dans le style carnage sur barbaque carnée.
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> Scénario 5/10    
Je suis une Légende pourrait être le second titre de cette production qui transforme un héros mordu dès son atterrissage en véritable sauveur d’une ville mise en quarantaine. Krane, sorte de baroudeur envoyé pour une mission d’infiltration dans la ville d’Harran devient vite le pantin d’une société bien plus intéressée par les retombées de cette épidémie bactériologique qui ravage la ville, la transformant en une Planète Terreur, que de venir en aide aux blaireaux se terrant dans les décombres. On parle d’un vaccin, d’un virus incontrôlable, d’une révolte, de trahison, de coup-bas et autres joyeusetés qui se mélangent dans un maelstrom pas toujours facile à déchiffrer. On est le petit serviteur de tout ce monde, le larbin de service qui se plie à toutes les exigences d’une bande de lâche toujours prêt à vous envoyer au casse-pipe pour tirer le maximum de profit au dépend de votre héroïsme totalement naïf. Cette absence de cohérence scénaristique qui vous pousse à aider tout le monde, à faire des corvées totalement débiles au vue de la situation plombe l’histoire la rendant très vite répétitive et sans grande surprise. Même le double-jeu du héros n’est pas mis en avant, comme engloutit sous une tonne de chair fraîche et d’os broyés donnant à Braindead des allures de film d’auteur et à Dying Light une sorte de World War Z à la sauce Dead Snow.
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> Note finale 8.5/10    
Dying Light, c’est L’enfer des Zombies en version jeu vidéo avec beaucoup de fun et de situations bien gores pour rendre la ballade du côté de La maison près du cimetière des plus mémorables. Il est vrai que le scénario ne s’embarrasse pas de grand discours et nous balance dans un beau maelstrom de situations parfois un peu confuses, de missions un brin chaotique à venir en aide à toute cette populace ingrate. Le titre de Techland parvient même à s’imposer comme la bonne surprise de ce début d’année. Il faut dire que les FPS de qualités se font aussi rares que La Horde de mordeurs par une nuit de pleine lune.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival-horror/FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 27.01.2015
Editeur: Warner Bros Games
Site officiel: http://dyinglightgame.com/
Développeur: Techland
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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