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Note générale
GamesUP.ch |
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7/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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Sur PlayStation 4 |
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COMMENTAIRES |
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Nous sommes indéniablement entrés dans une toute nouvelle ère, avec des graphismes qui rendent chaque texture vivante, tellement réelle. Londres est magnifié par des éclairages et des effets absolument renversant. Les personnages imposent leur charisme, leur bravoure qui devient aussi éclatante que leurs splendides uniformes cousus dans les moindres détails. Les cinématiques se mélangent aux phases de gameplay sans temps morts sans que cela n’engendrent le moindre signe de défaillance de la part du moteur graphique qui arrive à se montrer aussi éclatant que la reine Victoria en personne. Les Lycans deviennent tout simplement les représentants les plus remarquables de leurs espèces, cinéma et jeux vidéo confondus. |
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Le sang va gicler sous les pavés humides des bas-fonds londoniens. Entre égorgement sauvage, éventration et autres éviscérations perpétrés par la populace poilue on ajoutera à cette ambiance idyllique quelques scènes de tortures et des mises à mort assez dérangeantes. Le jeu ne fait pas dans la dentelle et nous gratifie très souvent de scène particulièrement sanglante. |
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Dickens aurait dit « J’ai l’impression que le squelette qui habite mon placard domestique devient bigrement gros ». Car le bel édifice d’une production qui se donne des allures cinématographiques, en oubliant que le titre est vendu comme un jeu vidéo et non pas comme un film interactif, va clairement faire couler des tonnes d’encres et déclencher des colères effroyables sur l’arrogance de QTE qui dicteront de manière martiale et illogique votre progression. Déjà que votre personnage peut se trouver bloqué par un cadavre qui git devant ses bottes cirées, comment ne pas pester sur cette progression ultra dirigiste qui vous impose de franchir uniquement les obstacles prévus par les scripts. Tout est utopie dans cet univers victorien et les phases de combats contre les lycanthropes sont un hymne à l’aberration la plus totale. Une fraction d’hésitation et la mort viendra vous rappeler que même si vous bouffez les balles comme personne, un seul faut mouvement vous tuera instantanément et cela même si la touche ne s’est pas affichée à l’écran. Car oui le didacticiel vous suivra comme une maladie contagieuse et cela jusqu’à la fin, la jouabilité et le système de couverture vous rappellera que vous serez aspiré de votre cache comme par magie, que certains ennemis totalement léthargiques pourront se montrer subitement aussi rapides que l’éclair car vous aurez hésité un millième de seconde à appuyer sur cette touche qui déclenche cette si belle cinématique cinématographiquement impeccable, véritable hymne à la mort si sublimement mis en valeur. Les ennemis sont dénués de sens stratégiques et se jetteront sur vous tels les lanciers de la cavalerie légère chargeant les positions russes oubliant aussi de se mettre à couvert et se déplaçant latéralement tout en tirant avec précision, ce qui est une chose humainement impossible à effectuer mais si courante dans les jeux vidéo. Tout est tape-à-l’œil pour vendre un concept en oubliant au passage quelques règles essentielles pour faire un bon jeu. |
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Là aussi on frise le génie avec des partitions qui sont totalement en adéquation avec l’ambiance qui se dégage des rues sombres de la Cité gangrénée par le vice et la corruption. La rue prend vie, les souterrains vous susurrent des litanies terrifiantes, les doublages vous emportent dans une dramaturge maîtrisée de bout en bout et qui accroissent le sentiment d’être au cœur même d’une œuvre cinématographique interactive… |
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Aussi éphémère que le règne de terreur imposé par un éventreur très avide de faire couler le sang à Whitechapel, The Order 1886 dévoilera sa conspiration en un peu plus de 5 heures, cinématiques comprises. C’est évidemment beaucoup trop peu surtout si l’on pense que certains de ces chapitres ne sont en fait que des cinématiques pas toujours très longues… 5 minutes tout au plus. Ajoutez à cela l’absence de mode multi et une plus-value guère alléchante, si ce n’est de découvrir les quelques secrets qui nous seraient passés sous le nez, et vous conviendrez aisément que la ballade, fut-elle des plus belles, manque singulièrement de panache. |
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Tout se mélange dans un maelstrom absolument savoureux. Car comment ne pas croire à cette uchronie qui nous impose sans hésitation une Grande-Bretagne souveraine qui marche derrière sa reine en imposant sa suprématie technique sur le monde en dévoilant des armes qui auraient fait rêver les plus grands scientifiques allemands et des dirigeables donnant au Zeppelin des allures de cerfs-volants. On est aspiré par cet Ordre mythique qui siège au côté d’Arthur Pendragon pour combattre des légendes urbaines digne des films de la Hammer. Galahad, Perceval, Igraine et autres Lafayette doivent mener des investigations au cœur même d’une cité qui vit sous la terreur d’un éventreur déjà à l’œuvre à Whitechapel, d’une révolution fomentée par une populace qui ne se remet pas de la guerre de 7 ans et de l’hégémonie territoriale d’un empire qui n’hésite pas à répandre dans ses colonies des menaces bien plus virulentes que la variole. Underworld s’allie avec Van Helsing pour combattre des ennemis qui ne meurent même pas sous les balles en argent. |
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Un peu comme un arrogant aristocrate anglais se croyant impunément au-dessus de toutes autres cultures indigènes de par son appartenance à une lignée royale, The Order 1886 impose sans coup férir son habillage de lumière qui irradie littéralement toute assemblée férue de belles tenues scintillantes. Car graphiquement et visuellement parlant, ce jeu impose un tout nouveau standard qui relègue les productions précédentes à des années lumières. Mais l’habit ne fait pas toujours un bon soldat, même à l’époque où l’Angleterre partait en guerre le rouge vif au vent, et montre dès les premières escarmouches les limites d’un gameplay totalement indigent pour un tel jeu. Car comment pardonner l’arrogance de ces QTE qui rythment toute votre progression, ces ennemis si peu rationnels, cette cécité en terme de jouabilité qui appauvri tellement une si belle œuvre en imposant des standards dépassés qui frustrent, qui fâchent, qui… ternissent un jeu au potentiel absolument renversant. Liberté criait les disciples de Lafayette lors de la prise de Yorktown et nous donc… ! |
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