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Resident Evil HD Remaster |
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Note générale
GamesUP.ch |
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7.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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Le passage à la HD embellit le manoir, le rendant presque trop propre par rapport à la version sur Gamecube qui gardait ce filtre jaunâtre si particulier et totalement en adéquation avec l’atmosphère inquiétante qui se dégageait de cette bâtisse. Il semblerait que les traces sanguinolentes, les pestilences putrides des pièces moisies par le temps subirent un effet de nettoyage de la part des développeurs pour rendre la demeure plus respectable. Heureusement que le soin apporté aux éclairages, la gestion des ombres et des lumières qui virevoltent sur les murs dans des danses macabres « lovecraftiennes » apportent ce sentiment d’insécurité si chère à la saga. Les corridors restent encore aujourd’hui les labyrinthes mythiques qui dissimulent nos peurs les plus primales. Et au milieu de cette ambiance morbide, Jill, Wesker, Chris et Barry se voient revêtir leurs plus beaux uniformes sur certaines séquences avec une modélisation des personnages bien plus soignées, des expressions faciales convaincantes qui dénaturent étrangement avec de petits détails comme l’absence réelle des impacts de balles, des tirs sur une poignée de porte au magnum qui n’explose, une modélisation parfois sommaire des armes et équipements sans oublier les énormes bugs graphiques qui font tâches sur un titre remasterisé pour l’occasion.
La marche des zombies parait s’être figée dans le temps, bloquée sur la version Gamecube bien plus solide techniquement et qui parvenait à offrir une ambiance générale uniforme. Là on assiste à un festival de bras qui se plantent dans les décors, de zombie qui fondent littéralement dans le sol du plancher comme aspiré par de démoniaques tapis, des membres qui vous agrippent aux travers des murs… Etrange tout de même pour une licence qui nous avait habitué à bien mieux… quoi que… Même les animations semblent gangrénées par une arthrite qui s’accroche à son os tel un chien affamé par une trop longue période de jeun. Les connaisseurs de la saga retrouveront avec joie ou horreur les déplacements tellement rigides de leurs héros favoris qui évoluent au milieu de créatures qui semblent encore plus décrépies par le temps que sur les versions précédentes. Fort heureusement, l’arrivée en trombe des Hunter apporte un peu de dynamisme à l’ensemble. Resident Evil HD agit comme un gadget que l’on n’attendait pas forcément dans son bel emballage bien lissé qui n’arrive pourtant pas à nous faire oublier le chef d’œuvre de la petite merveille cubique de Nintendo. |
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Quelques scènes gores sont au programme des festivités proposées par la vieille demeure qui réserve son lot de surprises, entre deux corridors sombres. C’est parfois un peu craspec, mais cela reste à des années lumières de certaines productions actuelles comme Dead Space ou le très dérangeant Evil Within. |
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Comment décrire cette jouabilité lourdingue, cadavérique, crispante au possible qui rend chaque sortie traumatisante, flippante, incertaine. Même retravaillée et rendue plus conforme au standard actuelle, elle reste un poids qui vous collera au basque tout le long de votre périple. Coup de génie ou coup dans les rotules, le choix de la décision finale dépendra de votre degré de tolérance pour les plans fixes si chère à la saga qui peuvent devenir un vrai fardeau lors des transitions de caméra. Comme le jeu se veut compatible en 16/9, qui est en fait un zoom du 4/3, certains angles disparaissent rendant la progression laborieuse. On avance en maintenant le stick dans une direction, le plan change brusquement et même si votre intention reste la même vous devrez maintenir le stick dans la direction opposée pour garder le cap. Génial quand un Hunter vous colle aux basques et que l’on se retrouve à deux mètres de la porte salvatrice et que par malheur la caméra sans ménagement vous propulse fissa sous ses crocs. Rajoutez à votre malheur des points de sauvegardes disséminés dans des endroits pas toujours des plus pratiques et vous comprendrez ce que souffrir veut dire... La satanée clé qui ouvre la porte située à l’opposé de votre point et qui nécessite de se farcir de nouveau la meute de zombies et autres créatures infâmes sans une balle dans votre arme est la recette infaillible d’un jeu qui malgré ses grosses lourdeurs le rende quasiment mythique. La visée elle aussi reste la même, votre personnage restant figé devant sa peur, priant pour que les balles atteignent les points vitaux de votre cible qui déguste bien plus de plomb qu’à l’accoutumée si on évolue dans la difficulté des vrais durs… Mais le miracle viendra de la possibilité de pouvoir recharger directement un magasin sans atteindre que celui-ci soit totalement vide…
En résumé la jouabilité vous imposera des déplacements coordonnés, une connaissance totale des lieux visités, une gestion minutieuse de vos munitions et de toujours garder votre calme en toute situations, même après avoir avalé des kilomètres de corridors sombres. Un pure régale que l’on vous disait et qui rappellera aux plus jeunes que nous adorions souffrir à l’époque, que l’on hurlait notre bonheur de devoir nous battre avec cette rigidité imposée, que l’on se pâmait de finir le jeu sans utiliser la moindre sauvegarde et qu’une grande partie de notre vie sociale d’alors disparaissait comme aspirée par un tel monument. |
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La bande sonore mythique a entièrement été retravaillée pour être compatible avec les systèmes en 5.1. Il en résulte des partitions qui ont marqué tous les esprits des gamers nostalgiques tout heureux d’ouvrir la porte de l’accalmie, devant leur gros coffre au trésor ; de purs moments de bonheur acoustique qui transcendent votre progression la rendant bien plus flippante que l’apparition inopinée d’un zombie au travers d’une baie vitrée. L’orage gronde, les éclairs strient le ciel, les hurlements des chiens désincarnés continuent de résonner dans le lointain, les grognements et autres bruits de mastications des chairs continueront à vous hanter pendant de longues nuits pour votre plus grand bonheur. Les doublages sont aussi de grandes qualités et apportent un réel plus à la dramaturgie de l’ensemble. Un pur régal !!! |
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La course au challenge est déjà commencée et je pense, sans coup férir, annoncer quelques longues nuits d’horreur pour ce début d’année. Deux histoires, des embranchements scénaristiques qui vous pousseront à débloquer plusieurs fins et au final entre 8 et 10 heures de plaisirs pour ceux qui savent encore apprécier les jeux à l’ancienne. |
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De loin le scénario le plus cohérent et efficace de la saga qui nous entraîne dans une nuit d’horreur très bien orchestrée. L’équipe Bravo ne donnant plus signe de vie depuis son crash en hélicoptère dans les montages d’Arklay, une autre équipe est envoyée en reconnaissance sur les lieux du crash. Des chiens affamés les attaquent, la panique les mènera dans une inquiétante bâtisse dont les murs dissimulent de terribles secrets. La mécanique se met en marche vous entraînant dans une succession de moment épique qui posa les jalons du survival. |
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La raison me pousserait à dire que le jeu n’a pas très bien vieillit, au vue de sa rigidité extrême et de ses innombrables allers et retours qui sont la marque de fabrique des premiers épisodes de la saga, mais la déraison me fait penser que c’est justement ses défauts qui font de Resident Evil un jeu unique, un de ces trop rares jeux que l’on adore détester pour mieux le ressortir de son emballage par une nuit de plein lune. Par contre on peut signaler que le virus n’a pas complètement été maitrisé par les développeurs qui sont passés totalement au travers sur certaines séquences, engendrant une pandémie de bugs parfois un peu trop virulents pour un jeu en HD. Alors comme je possède encore ma petite Gamecube, je pense me refaire une session sur cette console extraordinaire et laisse aux autres « nouveaux fans et nostalgiques d’une époque fabuleuse » de porter leur dernier jugement sur un jeu qui a déjà tellement vécu de vie. |
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