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Far Cry 4
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox one
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one

Les

+

> Un environnement ouvert fabuleux.
> Des heures et des heures de jeux.
> Une faune crédible et vivante.
> Variété des missions.
> Les histoires secrètes du Kyrat.
> On escalade, on vole, on nage, on chasse...
> Montée en puissance de votre héros.
 

Les

> Des temps de chargements parfois douloureux.
> Des bugs graphiques.
> Un méchant peu charismatique.
> Conduite des véhicules.
> Animations pas toujours au top.
> Reste un très beau Far Cry 3.5.

Ubisoft adore nous faire voire de nouveaux horizons, visiter des lieux paradisiaques régentés par des psychopathes mégalos qui attirent les touristes grâce à leur sens inné de l’hospitalité. Ce nouvel épisode ne déroge pas à la règle et nous envoie crapahuter dans un pays qui remplace les palmiers et les plages de sable fins par des vallées étroites et des gorges profondes gardées par l’imposante chaîne himalayenne. Bienvenue au Kyrat, un petit état qui n’attendait que vous pour lancer la révolution en offrant à vos yeux un monde ouvert et vivant qui n’hésitera pas à vous sauter à la gorge et vous rappeler que votre destinée ne sera pas sans repos. 

 

Testé sur Xbox one par Snake

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> Graphisme 8/10    
Malgré quelques ratés techniques, ce qui est un peu normal au vue de l’immensité qui s’offre à vos yeux ébahis, le jeu peut se permettre d’offrir un monde ouvert cohérent et absolument enchanteur qui se veut un véritable hymne au voyage contemplatif. Entre des gorges profondes qui se taillent un chemin au milieu de montagnes imposantes, les vallées verdoyantes entrecoupées de rizières et autres champs de cultures où serpentent de longs fleuves pas si tranquilles ; c’est un dépliant touristique que ce pays qui nous renvoient à nos paysages bucoliques et leurs forêts de conifères avec ces villages taillés dans la roche par d’intrépide sherpas décorés de milles et une couleurs chatoyantes comme pour apaiser les esprits de ces lieux gardés par des sublimes temples et autres statues de pierre rappelant le passé glorieux de cette magnifique contrée, Far Cry 4 offre une variété de paysages et de lieux secrets qui sont un hymne à l’aventure. Et au milieu de cette carte postale visuelle vraiment bluffante, les animaux évoluent en toute liberté rendant leurs actions et leur comportement vraiment crédible pour un jeu vidéo. Les félins chassent et se battent entre eux avec férocité pour défendre leur territoire, les herbivores se cachent, se déplacent en bande pour trouver des pâturages, de terribles prédateurs aquatiques attendent leurs proies avec patience, la nature est à la fois paisible ou alors terriblement dangereuse. Le danger est présent à chaque fois que vous sortirez de votre campement, vous incitant à garder un œil et le doigt sur la détente pour ne pas finir sous les crocs acérés d’un tigre.
Alors certes le jeu cafouille, toussote et nous gratifie parfois de grands moments de lévitation avec des soldats de Pagan qui virevoltent dans les aires avec l’aisance d’une ballerine, de chute de frame et de quelques bugs graphiques sans pour autant contaminer les sublimes visuels au level design soigné et souvent inspiré. Les intérieurs ne sont pas les plus jolis et diversifiés mais l’ensemble montre bien que les développeurs savent encore nous étonner pour nous dépayser de bien belle manière. Les différents antagonistes de cette fresque indoues saupoudrée de curcuma et de curry épicés sont expressifs et diablement cohérent dans leurs attitudes face aux situations parfois cocasses ou alors totalement saugrenues que nous gratifie ce petit état aux mœurs bien étranges. C’est surtout la profondeur de leur regard qui fait oublier des animations qui restent encore bloquée à l’ancienne génération de consoles. Les cinématiques sont de qualités et ne tentent pas de nous éblouir plus que tant, ce qui permet de ne pas subir le choc violent lors des passages jouables comme c’était le cas sur le dernier Call of Duty.
Reste pour leur et après plus de 25 heures de jeux, une absence un peu étrange de la pluie qui ne semble pas encore s’être invitée dans les magnifiques paysages du Kyrat. Le cycle jour/nuit fait son œuvre pour nous rappeler que les dangers deviennent encore plus terrifiant au clair de lune, au détour d’un sentier étroit, d’une gorge encaissée…
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> Violence 7/10    
Vous avez déjà vu un dictateur faire dans la dentelle ? Etrangement, le diabolique Vass nous gratifiait de scènes jouissives et parfois bien glauques tandis que le pantin du Kyrat se contente d’agiter son stylo de manière hystérique sans pour autant provoquer des haut-le-cœur aux plus sensibles. On tue, on décime des animaux pour mieux prélever leurs peaux, élimine en silence en coupant quelques carotides sans sombrer dans le gore.
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> Jouabilité 8/10    
Ubisoft dans son package estival offre à tous les heureux touristes, qui ont choisi sans hésitation le Kyrat comme lieu de vacances à la mode pour cette fin d’année, un forfait incluant toute sorte d’activité fun et totalement dangereuse qui rendront votre séjour des plus agréables à tenter de diriger vos véhicules dans cette faune hostile. Ahh les ballades en quad au milieu des conifères, ces tout-terrains qui glissent sur des routes de pierres, les canots qui sont plus maniables sur la terre que sur l’eau, ce drôle d’avion volant qui tousse dès que l’on franchit la cime des arbres… Le moins que l’on puisse dire, c’est que diriger des véhicules dans le Kyrat est aussi dangereux que de prendre un taxi à Bombay. Le taux de mortalité sur les routes doit atteindre un niveau record !! Mais bon passé cet écueil un peu étrange, le jeu se domestique facilement en se basant sur les fondamentaux de tout bon FPS qui se respecte. Les commandes sont simples et intuitives et même le menu se veut assez lisible histoire de ne pas vous imposer des incessants allers et retour inutiles entre deux missions. Au fil de l’aventure notre héros développera des capacités qui lui permettront de devenir un véritable expert en élimination discrète, un pharmacien émérite dans l’art de confectionner de puissante drogue, un alpiniste capable de gravir de haute falaise… mais qui peut aussi se retrouver bloqué devant un simple monticule… En deux mots on se retrouve avec le même gameplay que sur l’épisode précédent, ce qui n’est pas si mal vu que le tout fonctionne plutôt bien dans l’ensemble.
Les premières heures de jeu vous permettront de découvrir l’immensité de votre nouveau terrain de jeu qui s’ouvre à vos yeux ébahis pour partir à la cueillette des différentes plantes qui vous donneront une fois vos capacités d’éléphant développée de mixer de puissante potion qui vous donneront un avantage certain lors de vos chasses. Vos facultés seront aiguisées, vos sens surdéveloppés avec parfois des surprises un peu étranges au vue de vos drôles de mélanges. Vous apprendrez à connaître la faune incroyable qui peuple cette région, à vous méfier des bandes de chiens errants ou du paisible rhinocéros qui semble si inoffensif de première à bord et d’évier comme la peste un petit putois qui semble résister à tout type de munition. Pour chasser, il vous faudra des armes qui seront débloquées pour la plus part en attaquant les divers objectifs disséminés sur la carte. Pas besoin d’attendre trop longtemps pour se payer la pétoire qui mettra tout le monde d’accord au vue du butin que vous amasserez au fil de vos rapines. Ils ont les poches pleines, les sbires du dictateur local et on peut rapidement amasser une fortune si on prend le temps de fouiner dans tous les recoins de Kyrat. Des armes « spéciales » sont déblocables après avoir terminés quelques quêtes moyennant un gros paquet de billet mais leur puissance inégalée rend totalement inutile la customisation des autres armes du jeu. Ce qui pourrait justement faire penser que cette nouvelle aventure ne propose rien de particulier en terme d’armement, pas plus qu’en terme de gameplay puisque au final les nouveautés ne sont pas nombreuses. On pourra néanmoins citer que les corniches de l’Himalaya vous impose de maîtriser la varappe pour gravir certaines hauteur vraiment impressionnante et qui apporte un peu de verticalité dans le gameplay tout comme la nature des lieux qui vous fera monter des éléphants pour envoyer valser vos ennemis ou alors de vous essayer au pilotage du girocoptère pas très enclin à prendre de la hauteur. De nombreux véhicules sont disséminés sur la carte, histoire de raccourcir les trajets, et la petite nouveauté sur cette itération numéro 4 et que vous aurez la possibilité d’enclencher un pilotage automatique pour dézinguer la populace en toute tranquillité ou de vous prendre pour Bond en catapultant les conducteurs en serrant votre véhicule près de leur portière pour prendre leur place avec une certaine classe.


En contrepartie les temps de chargements lors de vos morts pathétiques seront bien plus longs que le rechargement de votre shotgun entre deux embuscades.
Et l’IA dans tout ça ? On pourrait dire que les développeurs n’ont toujours pas su trouver la recette qui avait fait le succès de Far Cry sur PC. Ici les décérébrés se contentent de vous foncer dessus sans stratégie aucune dès qu’ils auront aperçu le bout de votre turban, arrosant dans votre direction comme des malades tandis que les plus courageux déclencheront des alarmes pour réclamer des renforts. Ils ont de la puissance de feu, certes, mais cela ressemble plus à une charge de kamikazes désespérés. Quelques soldats lourds sortent du lot mais dans l’ensemble l’infiltration et les éliminations silencieuses sont les meilleurs arguments face à cette débauche de puissance brute. Et comme en plus ils sont bavards, vous n’aurez pas trop de problèmes à les repérer. On peut regretter que le niveau de difficulté maximal ne retire pas votre appareil de photo/marqueur qui enlève toute surprise lors des missions. On meurt, parfois souvent, mais plus par manque de réactivité face aux vagues ennemies que par une réelle difficulté du jeu. Les animaux, eux, peuvent parfois vous poser de gros problèmes comme les rhinocéros, les meutes de chiens ou les ratels de par les attaques lourdes et leur intelligence qui les poussent à souvent vous attaquer pendant qu’une dizaine d’ennemis vous tombent sur le râble.
Pour résumé le jeu se veut presque identique à la précédente version avec quelques rajouts, ici et là, une jouabilité et un gameplay facilement apprivoisable et les mêmes soucis techniques qui montrent bien que cette génération de consoles ne peut pas rivaliser avec des PC moyen de gamme malgré leur prétendue puissance.
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> Bande-son 7/10    
Ubisoft a confié la bande sonore de son jeu à Cliff Martinez, un ancien membre des Red Hot Chili Peppers, compositeur notamment des pistes pour les films Traffic et Drive et qui a relevé le défi de sublimer chaque action de ce jeu en y apportant sa touche personnelle. Le résultat est assez probant, pas aussi percutant que sur Far Cry 3, mais l’ensemble permet un dépaysement fort agréable entre musique traditionnelle tibétaine et litanie religieuse sans oublier les délires jubilatoires d’un présentateur qui n’hésite pas à balancer son lot de gag bien au-dessous de la ceinture pour mettre un peu de rock n’ roll dans le poulet Tandoori, histoire de faire tourner les moulins à prières dans le sens contraire de leurs traditions ancestrales. Car on apprécie cette radio irrévérencieuse qui vient inonder les messages de propagandes ennuyeux et insipides crachés par ses nombreux clochers qu’on passera sous silence avec délectation pour ne pas finir lobotomisé et courir cul nu au milieu des rizière en criant Pagan prête-moi ta mine… Au niveau des dialogues, de la diversité des personnages et de leurs intonations, le pari de nous faire découvrir un pays riche en couleurs partagés entre ces traditions indiennes, tibétaines et chinoises et totalement réussit. Les personnages qui croiseront votre destinée sont souvent savoureux, pathétiques, sérieux et solennel, voire carrément délirant, un pur régal qui met un peu de couleur dans la répétitivité de certaines missions. La bande sonore animalière est aussi très réussie entre cris perçants des singes, le feulement du tigre, les barrissements des éléphants, hurlement des meutes de loups et de chiens, rien ne manque à l’appel de la forêt pour nous plonger dans un univers vivant et réaliste.
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> Durée de vie 8/10    
Au vue de l’immensité de la région à visiter, elle est tout simplement colossale pour peu que vous ne soyez pas allergiques aux missions répétitives et aux chasses parfois sans grand intérêt. Là aussi le même cheminement est proposé avec pratiquement les mêmes objectifs que sur la précédente version. On grimpe sur des clochers pour faire taire la radio du tyran avec pour effet de révéler sur la carte les lieux intéressants, on libère des avant-postes qui vous permettront par la suite de vous ravitailler et de déclencher de nouvelles missions. On chasse, on attaque des convois, on libère des otages, on participe à des courses sauvages, on joue les fashions victimes pour le compte d’un tailleur farfelu, on sauve le peuple et on prend même le partit de soutenir un leader ou un autre.
Certaines missions vous demanderont différentes approches qui modifieront le cour de l’histoire de manière significatives pour peu que vous portiez allégeances pour les différents leaders du Kyrat et l’autres nouveautés et d’introduire un mode coopératif pour toutes les missions, ce qui permet d’apporter une touche un peu plus stratégique lors de la prise des forteresses avec un indicateur pour votre allié sur les cibles qu’il vise. Une arène est aussi présente pour tester votre capacité de guerrier et d’autres protagonistes un peu farfelus apporteront un surplus de fraîcheur en proposant des missions moins rébarbatives et parfois totalement hallucinogènes.
De très nombreux lieux sont également au programme de la visite guidée avec leurs secrets, leurs trésors, leurs psychopathes pour de très longues heures de crapahutages. Il est bon de préciser que certaines missions secondaires sont absolument nécessaires pour débloquer des armes plus puissantes ou pour faire évoluer votre karma qui pousseront les plus patients à tout découvrir et tout savoir du Kyrat. Un mode multi joueurs vient même rallonger une durée de vie gargantuesque pour un FPS avec plus de 50 heures de jeux si vous voulez absolument tout débloquer tous les succès.
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> Scénario 6/10    
Déposer les cendres de sa défunte mère peut parfois vous entrainer sur les sentiers escarpés d’un microcosme en pleine révolution qui n’attendait que l’arrivée de son sauveur pour déclencher une vraie guerre civile. Il faut dire que le Kyrat, lieu enchanteur qui accueille notre héros avec un vrai sens de l’hospitalité est dirigé par un chef d’orchestre à la coiffure déjà culte qui sait jouer de son stylo pour imposer sa griffe à tous les futurs touristes qui seront déjà les bienvenues dans ses geôles sordides. Ajay va devoir mettre ses talents de Gurkas au service de la cause de son père pour renverser le pouvoir du tyran. Le scénario, sans atteindre des sommets de narration, arrive tout de même à nous plonger dans une aventure qui réserve son lot de retournement et de surprises qui sont légions dans les révolutions. Dommage tout de même que le dictateur fantoche ne puisse pas relever la sauce curry pour épicer sauvagement son personnage qui n’a pas, malgré les tonnes d’artifices déployés, le quart du charisme de l’abominable Wass.
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> Note finale 8/10    
Far Cry 4 continue son tour d’horizon des contrées malfamées du globe en nous envoyant crapahuter au fin fond de l’Himalaya pour titiller la susceptibilité d’un nouveau psychopathe. Le gameplay n’évolue pas vraiment et surfe sur la vague déclenchée par le tsunami du troisième épisode. Mais peu importe au final que la console montre ses limites au vue de la gigantesque surface de jeu proposée à tous les explorateurs et au soin apporté au level design inspiré qui se veut un véritable hymne au joie du tourisme. On peut pratiquement tout faire dans le Kyrat et la seule critique pourrait simplement venir du manque de charisme de Pagan Min qui tire un peu trop sur la mine et de la répétitivité des missions qui pourraient vite lasser de pars leur manque d’audace et d’inspiration. Reste que face aux autres FPS proposés cette année qui sont souvent des versions remasterisées de titres déjà sortis, Far Cry 4 tire son épingle du jeu grâce notamment à sa durée de vie colossal et au dépaysement qu’offre son univers travaillé.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 10
Online: Oui
Date de sortie: 19.11.2014
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://far-cry.ubi.com/fr-FR/store/?ncid=108-4277-None-16-1-pdsc-6-11-RLSA_StoryTrailer-BrandB-2-1-1-1114&gclid=CM644fbAhMICFbDLtAodIh8AKA
Développeur: Ubisoft Montreal
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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