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| Call of Duty : Advanced Warfare |
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Note générale
GamesUP.ch |
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8.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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| C’est sublime tant que l’on suit sa route, comme si les développeurs voulaient nous sortir le tapis rouge en plein combat pour ne pas nous inciter à dévier de notre trajectoire. Et là le travail est très bien fait avec une gestion des effets lumineux sublimes et un traitement des textures qui montrent une réelle évolution par rapport à l’édition précédente. Les soldats sont impeccablement modélisés avec des visages ultra-réalistes, des uniformes remplis de détails et des armes plus vraies que natures. Les cinématiques atteignent un niveau proche d’un film en HD. Mais une fois en pleine bagarre, quand les balles commencent à fuser sur la tête et qu’il faut se planquer dans les décors, la réalité redevient aussi frappante qu’une balle dans un kevlar et dévoile un jeu qui oscille constamment entre deux générations. Les intérieurs sont pas très jolis, voire carrément simplistes et les arrière-plans peuvent littéralement piquer les yeux comme cette vision choquante, depuis le porte-avions principal attaqué par une meute d’ennemis, de la 5ème flotte coulant lamentablement dans la baie de Frisco avec son moteur graphique vieux de 7 ans au bas-mot !!! |
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| Un jeu de guerre distille toujours des images de mort et de destruction. Les soldats tombent, les veuves pleurent leurs enfants, les pères en font des héros pour la postérité. |
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Rien à redire sur la jouabilité, car depuis les premiers épisodes la saga a démontré son savoir-faire en la matière avec un gameplay solide taillé pour les combats. Tout s’assimile en quelques secondes pour permettre une immersion rapide. L’exosquelette permet en outre d’ajouter de nouvelles fonctions à votre soldat du futur comme le saut chargé pour passer des obstacles, l’amortisseur de chute, le réflexe latéral pour éviter les grenades, bouclier défensif et autres gadgets que ne renierait sans doute pas le service de la défense. Même les grenades sont intelligentes, suivant comme des rockets traceuses leurs proie ou dévoilant les cibles et cela même au travers des murs. Il est important de noter que la verticalité ajoutée au gameplay est surtout valable dans les modes multi-joueurs car le mode solo n’offre au final qu’un terrain de jeu beaucoup trop scriptés pour évaluer l’étendue et le potentiel de ces atouts au combat.
On notera aussi que le modernisme des armes rend la campagne assez simpliste malgré la totale inutilité de vos frères d’armes qui sont de véritables boulets au combat se contentant de tirer dans le vide et de vous laisser faire les sales besognes sans lever le petit doigt. Même les phases d’infiltration se veulent totalement indigentes et dénuées du moindre intérêt.
Par contre dans les modes multi, la jouabilité se veut irréprochable et parfaitement adaptée à la verticalité et aux cartes proposées qui sont véritablement bien pensées et toujours une vitrine pour les combats rapprochés. |
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| Là on est dans le haut de gamme, avec comme chef d’orchestre ni plus ni moins que le grand Kevin Spacey qui ne prête pas seulement sa voix et son charisme incroyable qui inonde littéralement cette méga-production, mais qui joue les producteurs exécutifs comme si il était un acteur en train de tourner un film. Le résultat est franchement bluffant et nous pousse à croire que le jeu vidéo supplante définitivement le cinéma en matière de moyens et de mise en scène pour rendre crédible la narration. Les doublages sont excellents tout comme les effets sonores qui emplissent l’écran lors des combats. |
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| Comme à l’accoutumée la campagne se pliera en 7 ou 8 heures suivant le mode de difficulté choisit au départ et il est conseillé de directement passer au mode commando ou vétéran pour ne pas se sentir frustré par la relative facilité des missions. Le mode multi se veut et de loin le plus intéressant à ce jour avec enfin une prise en compte des aptitudes de chaque types de joueurs qui trouveront sans aucun problème des atouts, des cartes voire des armes et des gadgets qui leur permettront de ne pas se frustrer trop rapidement dans des cartes dominées depuis des lustres par les cadors de la saga. Des modes d’entrainements intelligents permettent aussi de fourbir vos aptitudes et d’assimiler toutes les subtilités d’un gameplay exigeant depuis le rajout de la verticalité sur les cartes. Ici plus question de rush aveugles car les tirs fusent de tous les côtés. |
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| Kevin Spacey jouant les grands justiciers d’un monde libre version américaine et le spoiler étend déjà son emprise dès les premières minutes nous gratifiant au passage un total manque d’intérêt pour la suite de l’aventure. Une multinationale qui joue de sa toute-puissance pour faire régner la paix dans le monde grâce à sa technologie qui lui permet d’annihiler toute les menaces où qu’elles se trouvent peut sur le long terme devenir très dangereux. Surtout si son PDG, fou de douleur à la perte de son fils chéri en pleine bagarre, désire installer un monopole totalitaire sur le monde pour éviter toute guerre inutile. Malgré que l’issu ne fasse aucun doute sur la tournure des évènements, le scénario de ce Call of Duty se veut un agréable malestrom d’action pure et dure et de moments de haute-voltige façon Mission Impossible qui permettent aux développeurs de nous envoyer guerroyer un peu partout dans le monde en ayant l’impression de vraiment y être, ce qui déjà un sacré coup de force de la part d’un licence qui ne s’appuyait que trop rarement sur une base scénaristique efficace et cohérente. La narration absolument incroyable facilite grandement l’immersion dans ce futur d’un tout nouveau genre qui voit des supers-soldats dictés les codes de bonne conduite dans un monde pacifié au plomb et au sang. |
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| Call of Duty est un bon soldat, ne se plaint jamais et qui fonce toujours au combat malgré l’absurdité des ordres et le sentiment de recommencer encore et encore la même guerre. Les scripts sont toujours à vos côtés pour guider votre pas martial, vos équipiers pour mourir et vous hurlez d’y aller à leur place, l’IA adverse tentant de vous piéger par des tirs mortels en vous offrant au passage des cinématiques absolument incroyables, un Kevin Spacey qui crève l’écran et comme arme de destruction massive, un mode multi joueurs absolument addictif au possible qui a su se renouveler pour offrir une expérience vraiment fun et accessible à un grand nombre. |
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