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Note générale
GamesUP.ch |
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7/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Ordinateur |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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| Le travail de Monolith est indéniablement très bon d'un point de vue technique. Le jeu est beau, bien peaufiné et fluide. On regrettera des décors peu variés mais évidemment, sachant que le jeu se déroule au Mordor, il fallait peu s'attendre à une grande variété de décors. Néanmoins, étant un grand amateur de l’œuvre de Tolkien, le choix de design me laisse un peu dubitatif. Bien sûr chacun a sa vision et son interprétation de la Terre du Milieu, mais la pléthore de ruines numénoréennes voir elfiques associées à un environnement majoritairement fait de steppes rocailleuses avec une dominante chromatique de beige, de gris et de vert me font plutôt me sentir quelque part en Ithilien plutôt que sur les fameuses terres corrompues, cendreuses et désolées du Mordor. Cela a pour résultat de nous faire évoluer dans un environnement relativement uniforme voir monotone tout en supprimant le sentiment d'angoisse qu’on pourrait s'attendre à ressentir seul au milieu du Mordor. A mon sens, là où la technique n'a que peu de reproches à recevoir, le choix de design lui est plutôt contestable. |
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| Le PEGI 18 se justifie assez largement vu la profusion d'orcs massacrés par Talion. On a régulièrement le droit à toute une gamme de mises à mort diverses, variées et sanglantes à base de décapitations, d’éviscérations ou de gorges tranchées. Même si on est dans un univers médiéval fantastique, la violence physique est omniprésente et est associée à un personnage principal impitoyable, violent et sombre. En bref, c'est un jeu basé sur les combats et ceux-ci sont particulièrement sanglants. |
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| Talon est indéniablement agréable à prendre en main et on se sent rapidement puissant, confortant notre sentiment d'être un héros. Le gameplay s'inspire très largement des mécaniques et des combats des jeux Batman et de la série des Assassin's Creed. Cependant, cette ressemblance a tendance à préjudicier l'Ombre du Mordor, plus particulièrement auprès des joueurs voraces habitués aux deux licences pré-citées. En effet, très vite on se retrouve à perpétuellement accomplir les mêmes taches de façon répétitive et ce, au bout d'un moment, avec une certaine lassitude. Concrètement, vous avez un environnement ouvert, comparable à une ville d'Assassin's Creed ou à Arkham dans Batman. Comme dans la série d'Ubisoft, on doit prendre possession de tours qui permettront de dévoiler la zone attenante tout en servant de point de réapparition et de réseau de voyage rapide. Le soucis c'est que le terrain de jeu n'est pas très grand, qu'il est visuellement peu varié et que surtout l'ensemble des missions principales comme secondaires sont indiquées sur notre carte, annihilant de fait tout plaisir de recherche ou de découverte. On se retrouve finalement à enchainer missions principales ou secondaires, en fonction de nos envies ou de la proximité géographique. De plus, lesdites missions se déclenchent de façon scriptée et instanciée comme celle d'un Assassin's Creed. Néanmoins, là où avec un Altaïr et un Ezio, on avait généralement une variété de gameplay et de missions raisonnable, assaisonnées de parkour et d'approche furtive, les missions de l'Ombre du Mordor se résument très rapidement à une approche bourrine systématique qui fini en combat de masse à 1 contre plusieurs dizaines d'orcs. Certes, l'infiltration reste possible, voir nécessaire en début de jeu, mais plus le jeu avance plus l'option de foncer dans le tas devient pratique et surtout jouissive. Si en début de jeu, on passe beaucoup de temps à mourir, ensuite on devient si puissant que, en comparaison, Aragorn et Legolas ressemblent à des enfants avec des armes en bois. La seule nouveauté réellement visible dans le titre de Monolith est le système de Némésis. Pour faire simple, Talion est prisonnier entre vie et mort et possédé par le fantôme d'un puissant elfe. De fait, il ne meurt jamais réellement. Mais à chaque défaite, l'orc qui vous aura abattu gagnera en puissance et en reconnaissance, se frayant ainsi un chemin dans la chaine de commandement tout en alimentant l'avidité et l'ambition propre aux servants de Sauron. Le système est censé être dynamique, engendrant des rivalités entre capitaines orcs et nous créant des ennemis intimes décidés à définitivement nous abattre. Le soucis, c'est que le système est presque essentiellement dépendant de nos morts et/ou des missions accomplies. Beaucoup de missions secondaires concernent des attaques d'un chef orc sur un autre et on peut décider de favoriser un parti où l'autre pour influer sur la dynamique politique chaotique de la société orc. Le problème c'est que comme ce système ne réagit que en fonction de nos actes et que Talion devient rapidement excessivement puissant, ce système de Némésis s'avère vite anecdotique. De plus, ces chefs orcs, gagnent en puissance et surtout en pouvoirs à chacune de nos morts ou de victoire contre leurs rivaux. Le problème c'est qu'ils ont rapidement beaucoup d'avantages et peu de faiblesses. L'idée des développeurs est de nous forcer à exploiter les faiblesses de chaque cible pour planifier notre attaque. Le soucis là encore c'est que la puissance de Talion fait que rapidement on préfère l'attaque de front choisissant l'option du combat de masse pour tuer notre cible et sa myriade d'acolytes à toute autre forme d'approche plus subtile. Au final, on se lasse rapidement, on fait des sessions de jeu assez courtes. Dommage... |
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| D'un point de vue sonore, il n'y a pas grand chose à redire. Le doublage est de qualité, on reconnait même la voix de doubleurs officiels des acteurs de la trilogie cinématographique de Peter Jackson et qui reprennent leur rôle. La musique se fait discrète mais soutient très bien l'action. Enfin, les bruitages sont un régal, rendant notre massacre vidéoludique d'autant plus immersif. |
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| La durée de vie est assez honnête pour ce type de jeu. Néanmoins, comme souligné dans la partie gameplay de ce test, le jeu se fait vite répétitif et peut se montrer lassant, encourageant ainsi le joueur à privilégier de courtes sessions de jeu ou à se désintéressé d'un jeu pourtant très sympathique. |
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Sur ce point là, il y a clairement deux niveau d'appréciation en fonction de la personne qui joue. Si on ne connait que peu l'univers de Tolkien, on appréciera cette ballade au Mordor avec notre superhéros immortel avec pour point de mire de venger notre famille et nous-même. Si le scénario n'est pas brillant d'originalité et ne tiendra personne absolument en haleine, le soin de Monolith à peaufiner son environnement et son background assurerons amplement le travail pour prendre plaisir à jouer à ce jeu.
Si au contraire on est fin connaisseur de l'oeuvre de Tolkien, l'expérience sera toute autre. On reconnaitra le travail de recherche fait par Monolith pour truffer son jeu de référence et de clins d'oeil à l'histoire de la Terre du Milieu. Néanmoins, bien qu'on puisse concéder que la mythologie et l'histoire d'Arda soient truffés de zones d'ombres propices à l'invention ou l'extrapolation, l'ensemble de l'histoire et du contexte dérangeront quelques peu. Outre la question du design graphique que l'on respecte comme toute vision d'artiste d'un univers littéraire, c'est l'ensemble de l'histoire, de la situation du Mordor, d'une partie du bestiaire, de la non-mort de Talion et de sa surpuissance phénoménale qui laissent dubitatif. Si l'histoire de Talion se passent entre la chute du Nécromancien à Dol-Guldur et le début du Seigneur des Anneaux, on se demande, avec humour, comment le Mordor a pu se relever et créer une si gigantesque armée d'orcs à opposer à Aragorn et ses alliés alors que notre ami Talion passait son temps à génocider la race orc. Bref, n'espérez pas un jeu canon avec l’univers. Tout dépendra donc de ce que vous recherchez et connaissez de l’œuvre de Tolkien. Pour ma part, j'estime que ce si riche univers aurait mérité un traitement bien plus subtil et dans l'esprit des écrits de son auteur. |
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| L'Ombre du Mordor n'est pas un mauvais jeu, il est même très sympathique à bien des égards. Néanmoins, sa ressemblance flagrante de gameplay avec d'autres séries à succès lui porte préjudice. Le jeu peut rapidement se montrer lassant, frustrant et ennuyeux. Si vous recherchez le sentiment d'être un dieu du combat, vous serez vite comblés, si vous espérez plus de variété, de finesse et de profondeur, vous risqueriez d'être déçus. A vous de voir... |
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