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CounterSpy
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  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur PlayStation 3 - PlayStation 4 - PlayStation Vita

Les

+

> Sympathique parodie des films d'espions.
> Visuels cartoonesques réussis.
> Système de progression, armes et aptitudes.
> Cross-save, cross-buy.
 

Les

> Court.
> Pas toujours évident de se mettre à couvert.
> Des niveaux qui se ressemblent trop.

Prenez deux superpuissances qui se font la guerre de celui qui aura la plus grosse et la plus puissante et au beau milieu de cette belle pagaille un groupuscule qui tente d’éviter que la lune ne nous tombe sur la tête et vous vous retrouvez avec un sympathique jeu d’infiltration qui fleure bon la série B. Et dire que ce petit titre sans prétention est l’œuvre d’un studio employant moins de 10 personnes !  

  
  
 

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 6/10    
Style graphique très cartonnesque, couleurs vives qui emplissent l’écran histoire de bien nous montrer que le rouge va toujours aussi bien au gros ours socialiste et que le bleu dégage toute la poésie qu’un état démocratique se doit d’arborer. C’est visuellement un peu cubique mais les décors dégagent toute la folie de cette guerre froide en affichant de la propagande « haute en couleur » dans tous les recoins de ces bases secrètes qui gardent toujours un sas étrangement ouvert. Votre espion moulé dans un collant des plus seyants affiche sans sourciller sa maigreur. Ses déplacements sont simplistes, un brin loufoque mais cela fait partie du jeu… le tout dans un scrolling horizontal assez bien maîtrisé. Les déplacements des soldats qui semblent tous avoir le même tailleur est dans le style d’une production sans prétention mais qui assure tout de même un travail soigné.
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> Violence 4/10    
Quelques castagnes sur la tête de gardes étourdis, une balle dans la tête aux plus téméraires et quelques rafales pour se frayer un passage dans les derniers mètres sans qu’aucune goutte de sang ne vienne salir les rutilantes bases. Cool cette guerre propre qui ne choquera personne.
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> Jouabilité 7/10    
Là aussi le titre se la joue économe en ne proposant au final que les bases les plus élémentaires d’un bon espion. On avance lentement en orientant le stick gauche vers la gauche tout doucement, on court dès que l’alarme retentit en brusquant le même stick, on tire avec une touche, on se planque quand on peu avec une autre et on en profite au passage pour aligner les gardes et les autres caméras dans la longueur et dans la profondeur, suivant l’abri, dans un mode de visée typique des shooting à la troisième personne. Cela fonctionne assez bien dans l’ensemble même si les déplacements de couverture en couverture peuvent occasionner des plantages synonymes de détection prématurée. Le but étant au final de traverser les bases en évitant au maximum de faire grimper le Defcon (Niveau d’alerte de 5 à 0), le chiffre zéro indiquant que les gardes seront sur le pied d’alerte maximum. Cela engendre dès votre mort au déclanchement d’un compte à rebours qui pourra vous infliger le suprême défi de traverser le niveau au pas de course pour désactiver la source du vacarme avant le game over. L’autre option évidente reste la furtivité en évitant les caméras, en éliminant les gardes sans attirer l’attention et cela n’est pas toujours possible à cause d’une IA un peu farfelue, de fouiller les recoins à la recherche de documents secrets qui seront grassement payés par votre agence ou alors de partir à la chasse aux officiers qui auront très vite fait de baisser leurs pantalons en votre présence et ainsi faire baisser… le niveau de Defcom qui une fois la mission accomplie reste au niveau de votre dernière incursion. Les dites missions peuvent se rejouer avec votre arsenal complet car le jeu est un cross-save qui permet de sauver votre progression d’une console à l’autre (un achat pour trois support), sur la PS3, la PS4 et la Vita. Des schémas sont disséminés dans les niveaux vous permettant de débloquer de nouvelles armes et des formules rendront votre agent absolument létal, ce qui sera bien utile si vous vous lancer dans les modes les plus difficiles. Cette montée en puissance est intéressante et nous ferait presque oublier la redondance des niveaux traversés qui finissent par tous se ressembler.
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> Bande-son 6/10    
On passe du générique d’un James Bond, aux chants des cœurs de l’armée Rouge en y mêlant un peu de folie jazzy des années 50 et 60. Les dialogues sont minimalistes, limités à des expressions téléphonées et calibrées soldats de base quant au prologue des missions elles sont brèves, drôles aussi minimaliste qu’un bon vieux Tokarev.
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> Durée de vie 5/10    
Si vous voulez être le roi des espions pour ainsi truster le haut du classement mondial et ses scores stratosphériques peut probables ou alors boostés par la propagande de l’époque, vous aurez peut-être à cœur de refaire encore et encore les missions… Car réunir les différents schémas débloquant la mission final ne vous demandera pas plus de deux heures, une de plus si vous passez un peu de temps à fouiner… une de plus dans un mode plus difficile… le message s’autodétruira à la même vitesse que la traversée des complexes militaires.
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> Scénario 6/10    
Dans un contexte de guerre froide, une agence secrète veille au grain histoire d’empêcher les Etats Impérialistes et la République Socialiste de balancer un énorme missile sur la lune pour la faire ainsi tomber sur la terre. Le scénario à la fois tristement proche de la réalité et un brin fantaisiste dans son approche spatiale, même si les missiles Titan de l’époque étaient conçus pour des voyages dans le cosmos, nous plonge dans une ambiance d’espionnage assez savoureuse pour qui prendra le temps de lire les nombreux rapports loufoques dissimulé dans les niveaux. Mais ne vous attendez pas non plus à un roman de Tom Clancy car le synopsis des missions et court et notre héros ne prend pas le temps de jouer les penseurs dans les niveaux, se contentant d’avancer et de liquider tous ceux qui se trouvent sur son chemin. Les héros sont souvent très seul sur le terrain…
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> Note finale 7/10    
CounterSpy est un jeu sympathique élaboré par une toute petite équipe qui au final arrive à nous plonger dans un contexte de guerre froide bien pensé sans de gros moyens ni d’artifice chère aux grosses productions. Le gameplay est minimaliste, les actions parfois répétitives mais l’ambiance parvient sans problème à nous faire oublier les lacunes du jeu en distillant une bonne dose d’humour dans des niveaux aux visuels burlesques qui accroissent la démesure de l’escalade des deux géants. Le docteur Folamour n’est pas très loin, surement en train d’hésiter entre deux fusées pour son dernier rodéo.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action/ Infiltration
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 20.08.2014
Editeur: Sony
Site officiel: http://dynamighty.tumblr.com/
Développeur: Dynamighty
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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