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Note générale
GamesUP.ch |
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7.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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| Tobrouk assiégé par un ennemi invisible, un oasis baigné par les rayons de la lune, une forteresse agrippée à la caillasse aride du désert, des gorges coupées aux scalpels de Kasserine, les visuels oscillent entre le très jolis et le tout juste passable. Si la gestion de la lumière avec les rayons du soleil qui vous éblouissent sont parfois du plus bel effet, les explosions assez bien réalisées avec des effets pyrotechniques souvent justes, d’autres visuels sont beaucoup moins bien réussit et nous montrent que le jeu subit par moment quelques tirs létaux qui enraillent la mécanique pourtant assez bien huilée de cette simulation. On assiste parfois à un véritable festival de bugs en tout genre entre soldats qui disparaissent subitement dans les décors, qui adoptent une démarche improbable, du clipping qui fait apparaître des pans de décors de manière subite… Mais dans l’ensemble le titre s’en sort avec les honneurs au vue de la taille des niveaux proposés qui permettent une belle liberté dans les lignes ennemies de manière à appréhender les différents objectifs dans l’ordre de son choix. Le matériel, les uniformes, les blindés sont traités avec soin, ce qui permet de s’immerger dans le contexte de cette guerre des sables. |
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| Les Kills-cam assurent le spectacle à coup de ralentis rageurs où les chairs et les os se brisent dans des craquements macabres. Avec cette vue « scanner » montrant l’ossature et les organes de votre victime, on peut aisément se rendre compte du pouvoir de pénétration d’un projectile allant à plus de 800m/s. Le fait d’en abuser à chacun de vos tirs létaux peut parfois agacer et interrompre le rythme de l’action. C’est un peu gore mais très souvent cela tourne au grand guignol avec une exagération systématique du pouvoir de perforation avec des balles qui ne s’arrêtent jamais. |
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| On pestera parfois sur l’incapacité de son super soldat à enjamber un obstacle au sol, à gravir un simple monticule mais cela reste digérable et ne pénalisera en rien votre progression tout au long de vos missions. Les commandes sont classiques et très bien pensées. Une roue pour sélectionner le matériel, une commande rapide avec la croix pour les objets les plus importants et votre sniper peut déjà aller dézinguer du fritz pour le dessert. Les aides tactiques enlèvent une grande partie du challenge en indiquant le point d’impact de votre tir sous la forme d’un petit point rouge, ce qui a pour effet de vous permettre d’aligner les tirs mortels avec une régularité de métronome. Mais dès que l’on se la joue « sniper élite », les choses se corsent. Prise en compte de la distance, de la direction du vent, de la balistique de votre arme, le challenge devient déjà beaucoup plus intéressant et permet de relever le niveau de la difficulté qui frise parfois le degré zéro. L’allusion au général Graziani est une métaphore pour signifier que votre sniper peut sans trop de difficulté éliminer une brigade entière à lui tout seul !!! Wavell n’aurait pas renié avoir un tel homme dans ses troupes. Car dès que l’on a compris que les cadavres ne dérangeront plus vraiment les sentinelles dès la fin de l’alarme indiquant votre degré d’indiscrétion, on se prend à abuser du système « je tire et je me barre pour mieux finir le travail ». Pour ressentir les pulsations et l’adrénaline d’être tapis dans l’ombre au milieu des ruines fumantes comme le légendaire Vassili Zaïtsev, mieux vaut se la jouer sans aucune aide, avec le niveau de difficulté élite pour les ennemis et authentique dans la balistique histoire de pouvoir accrocher le score incroyable de 309 victimes de Lioudmila Pavlitchenko en ayant eu l’impression d’avoir souffert un tant soit peu pendant son périple mortel. |
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| Quelques ratés aux niveaux des effets sonores, viennent parfois perturber le silence du désert. Pour le reste, les marches martiales rythmes les intro et les claquements de votre fusil seront les seules notes lancinantes sur les chemins escarpés qui vous mèneront à votre cible étoilée. |
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| Un mode solo qui peut s’étendre à plus de 12 heures et des modes multi joueurs qui pourront ravir tous ceux un brin courroucés par les lacunes de l’IA vite oubliée face aux tireurs humains aux comportements bien plus crédibles. Challenge relevés, mode survie face à des vagues ennemies et des tirs à longues distances dans un remake du film « Stalingrad » avec des matchs à morts qui portent vraiment bien leurs noms. |
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| Un sniper américain, super entraîné peu à lui seul mettre à mal les armées de l’Axe sans être dans l’obligation de perdre son temps en justificatif pseudo-militaire un brin gonflant. Ici le synopsis est aussi mince que la mire de votre Garand M1 ou de votre Gewehr, il va droit au but sans réellement plonger le joueur dans une narration hautement philosophique. Quelques plans dessinés pour planter le décor avec en voix-off le sniper Karl Fairburne qui délivre des infos sur l’historique des objectifs… et les plans de l’armée allemande pour développer leur super arme de destruction massive censée bouter les alliés hors de l’Afrique. |
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| Un sacré virage est amorcé pour cette série qui peinait à réellement trouver le bon compromis entre simulation et arcade impulsive. Les niveaux deviennent de vrai terrain de chasse et la qualité graphique donne réellement envie de se lancer dans le désert le fusil en bandoulière. Mais encore une fois l’IA plombe le challenge de par son comportement attentiste et son manque de réactivité évidente qui se cache derrière des objectifs secondaires plantés dans le décorum pour déclencher de beaux feux d’artifices. Sniper Elite III c’est un bon vieux Carcano dont on aurait modifié les munitions pour le rendre plus stable, un Garand M1 avec quelques munitions supplémentaires dans le chargeur, un fusil remplit d’imperfection mais qu’on arrive toujours pas à suspendre à son mur… Le titre se dévoilera seulement pour ceux qui se passeront dès le départ des aides imaginées par les développeurs pour rendre la balistique domesticable. Et là le titre parvient à regrouper pratiquement tous ses tirs ! |
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