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Note générale
GamesUP.ch |
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4.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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On espérait pouvoir arpenter la ville de Salem en open world. La déconvenue est totale, puisque les rues de Salem ne se résument qu'à des couloirs, tous grisâtres, sans aucune saveur graphique. De plus, chaque lieu que vous devez rejoindre pour continuer l'enquête est indiqué (nombre de mètres qui diminuent au fur et à mesure de votre avancée), ce qui empêche toute notion de liberté. Vous êtes dirigé de A à Z. Les textures sont ternes, dans les gammes de couleur gris-brun, et très peu agréables à l'oeil. De plus, un brouillard vous empêche souvent d'y voir quelque chose, ce qui semble plus faire office de cache-misère qu'autre chose.
Que dire des PNJ qui semblent sortir d'un vieux jeu PS3. Reste Ronan, le personnage principal, suffisamment charismatique et de bonne tenue graphique pour relever un peu la note. |
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| Murdered : Soul Suspect n'est pas spécialement sanglant. Reste que vous enquêtez sur votre propre meurtrier, ce qui vous mènera à découvrir ses autres méfaits dont certains sont particulièrement déviants. Une ambiance poisseuse imprègne toute l'enquête, à défaut de la rendre passionnante. |
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Square Enix basait toutes ses promesses là-dessus; proposer un gameplay novateur pour résoudre des enquêtes du point de vue d'un spectre. Là encore, c'est un ratage presque total. Les enquêtes sont molles et inintéressantes, voir pétries de clichés embarrassants. Il vous suffira de fouiller grossièrement les pièces des lieux où vous êtes pour trouver des indices. Mais cela ne s'avère même pas toujours utile, puisque vous pouvez "déduire" le résultat de l'enquête simplement avec un ou deux indices. Ce qui est plus gênant, c'est que même en ayant récolté tous les indices (ils sont toujours quantifiés, impossible d'en avoir trop), vous pouvez simplement choisir parmi ceux-ci au hasard, et si ce ne sont pas les bons, ils seront colorés en rouge jusqu'à ce que vous trouviez les bons. Il n'y a donc aucune place laissée à la réflexion ou à la déduction, ce qui est embarrassant puisque vous devez enquêter. Tout est donc expliqué à chaque moment, et on a plus l'impression d'assister à une longue cinématique moche et souvent inintéressante.
Votre statut de spectre est sous-exploité, reste que vous pouvez toujours traverser les murs à l'intérieur des maisons. Mais attention, pas les murs extérieurs, vous devez être invité à l'intérieur d'un lieu pour pouvoir y entrer, puisque apparemment toutes les maisons ont été bénies rendant leur accès impossible aux spectres. Ce qui aurait pu être une bonne idée scénaristique en étant développée par la suite s'avère être au final une jolie pirouette, ou comment justifier l'impossibilité graphique de traverser tous les murs à tout moment. De plus, une fois à l'intérieur des lieux, il est facile de se perdre puisque aucune carte n'est disponible, que le fait de pouvoir traverser les murs brouille votre sens de l'orientation et pire, que la caméra est souvent capricieuse, vous empêchant totalement de vous repérer. Elle est également capricieuse lorsqu'il vous faut récolter des indices, puisque à moins de vous tenir dans le bon angle et dans la bonne position, vous passerez totalement à côté de certains objets.
Reste les phases de gameplay avec les démons, petits sursauts de nervosité dans une gameplay sclérosé. Des démons rouges vous barreront par moments la route. Il faudra vous cacher dans des résidus blancs d'âmes humaines pour qu'ils ne vous repèrent pas, et tenter de les détruire à l'aide d'un très simple enchaînement de touches lorsqu'ils ont le dos tourné. S'ils vous repèrent, il faudra se dépêcher de passer d'une âme blanche à l'autre jusqu'à ce qu'ils aient perdu votre trace.
Les seules phases ayant un tant soit peu de potentiel sont celles avec Joy, votre acolyte humaine. Vous devrez à plusieurs reprises vous infiltrer dans des lieux et faire en sorte qu'elle ne se fasse pas repérer, en faisant le "poltergeist", c'est-à-dire en désactivant les caméras de surveillance ou en allumant un écran pour détourner l'attention des gardes. Ces phases sont intéressantes mais restent malheureusement sous-exploitées durant le jeu.
Vous avez également la possibilité de posséder tous les gens que vous croisez et de lire leurs pensées. Mais il est fort probable que vous abandonniez cette pratique très vite, la plupart des gens ne pensant qu' à des choses futiles, en plus de penser à haute voix (les doublages sont absolument atroces). De plus, la plupart de ces pensées ne vous serviront à rien dans vos enquêtes. |
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Commençons par le gros point noir du jeu : les doublages français sont absolument catastrophiques. Le seul à sortir un peu son épingle du lot est Ronan, et encore. Les doubleurs ne semblent jamais y croire et récitent leur texte machinalement. C'est d'autant plus frustrant qu'il n'est pas possible de changer de langue.
Cela étant dit, passons à la musique, qui remplit somme toute son cahier de charges sans pour autant faire des étincelles. Des sonorités dissonantes à base de violons immergent le joueur dans une ambiance ésotérique qui sied très bien à la ville de Salem. Reste que c'est une musique oubliable, et qu'une fois le jeu fini, vous n'y penserez plus. |
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| Le jeu se termine en 7 heures, et vous aurez probablement trouvé la plupart des "à-cotés" durant votre première partie. Si vous souhaitez débloquer tous les trophées et tous les bonus, il faudra y rejouer trois ou quatre heures. Reste que pour un jeu de ce genre c'est une durée de vie un peu maigre et frustrante. |
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| Certes, le scénario met un temps fou à se dévoiler. Mais une fois rentré dans le vif du sujet (à savoir les causes réelles de la mort de Ronan et les motivations de son meurtrier), il s'avère suffisamment passionnant pour captiver jusqu'à la fin. Vous incarnez donc Ronan O'Connor, flic tué qui cherche à retrouver son meurtrier une fois sous sa forme de spectre pour pouvoir rejoindre la femme qu'il aime, décédée tragiquement quelques années auparavant. On a le droit à une évolution de jeu très schématique (chercher des indices à l'église, puis au musée, puis au cimetière, etc.), ce qui entache quelque peu l'intérêt de l'histoire qui aurait gagné à être plus aérée. Le jeu est au final sauvé par son ambiance ésotérique et angoissante qui évoque le passé de la ville de Salem, bien connue pour sa chasse aux sorcières. |
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| Murdered : Soul Suspect génère au final une déception à la hauteur de son attente. On rêvait d'un gameplay novateur, d'une ambiance de film sombre où l'enquête, la déduction et la réflexion du joueur seraient mises à contribution. Rien de tout cela, le jeu est dirigiste au possible et l'impression désagréable d'avoir arpenté un long couloir grisâtre perdure bien après le générique de fin. Dommage, car le potentiel était là, le héros spectral et charismatique aussi. Avec toutes les possibilités offertes par le matériau de base, on ne peut que parler d'immense gâchis en évoquant Murdered : Soul Suspect. |
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