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Short Peace : Ranko Tsukigime's Longest Day |
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Note générale
GamesUP.ch |
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4/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 3 |
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Sur PlayStation 3 |
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COMMENTAIRES |
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Si l'on prend en compte les courts-métrages proposés avec le jeu, alors l'animation est clairement réussie, comme en témoignent les magnifiques segments "Combustible" ou "Possessions".
Mais comme nous sommes ici pour tester la partie vidéoludique de l'anthologie, alors il faut admettre que "Ranko Tsukigimie's Longest Day" propose des graphismes d'un autre âge lors des phases de jeu en scrolling horizontal. C'est gris, c'est vide, c'est moche. On dirige donc Ranko dans un parking, sur une route ou dans un immeuble jusqu'à ce qu'une ellipse dans l'histoire permette de profiter de quelques environnements plus jolis.
En ce qui concerne les petites séquences animées qui ponctuent le jeu, elles sont tous d'un graphisme différent, ce qui, en plus de rendre l'univers peu cohérent, inflige au joueur quelques passages très laids. |
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"Short Peace" (nom de l'anthologie dans son ensemble) propose quelques passages extrêmement gores. Le segment "Gambo" n'y va pas de main morte avec de généreuses gerbes de sang.
Le jeu en lui même n'est pas très violent mais évoque parfois "Urotsukidoji" par son caractère sexuel et dévient, ce qui rappellera quelques bons souvenirs aux connaisseurs. Reste que ce jeu hybride n'est pas des plus accessibles et que les plus jeunes peuvent passer leur chemin. |
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Faisant appel aux réflexes du joueur, la maniabilité est des plus basique. Il vous faudra tirer avec carré, sauter et planer avec croix et tirer en arrière avec L1 pendant que Ranko ne cesse d'avancer dans les niveaux. Mais certaines phases s'avèrent très crispantes, comme les combats contre les trois boss du jeu. |
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On a le droit ici à une soupe électronique complètement transparente, et malgré la faible durée de vie du jeu, vous serez sûrement tentés d'enlever le son plus d'une fois.
Les doublages japonais sont quant à eux très réussis, ce qui nous fait d'autant plus regretter que le jeu ne soit pas un simple court-métrage. |
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Une note assassine mais amplement justifiée puisque le jeu se termine en 50 minutes. Vous avez bien lu, moins d'une heure pour en voir le bout.
Le replay value est quant à lui très pauvre, car à moins de vouloir se farcir encore une fois les niveaux tous plus répétitifs les uns que les autres pour simplement battre vos records ou débloquer quelques croquis, il n'y a rien de plus à (re)faire. |
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Si vous cherchez une cohérence globale dans ce "Short Peace" alors ne cherchez plus, il n'y en a pas. Chaque segment propose un univers particulier, souvent en rapport avec la culture japonaise ("Possessions" fait appel au mythe des Yokai, "Combustible" propose une tragédie amoureuse animée comme une estampe, etc.). Dommage pour lors que "Ranko" ne propose pas un scénario plus prenant.
Semblant vouloir bouffer à tous les rateliers, Suda51 nous propose d'incarner une jeune adolescente lycéenne le jour et tueuse à gage la nuit qui peut tirer à l'aide de son oeil rose camouflé par un bandeau. Elle habite dans un garage, veut se venger de sa mère en tuant son père qui est en fait un catcheur mexicain. Une grosse ellipse totalement incohérente viendra conclure l'histoire, sans que l'on sache vraiment à quoi on vient d'assister, ni pourquoi. De plus, la fin du jeu est ouverte, ce qui laisse présager qu'une suite est prévue.
En gros, amateurs d'histoires prenantes et de personnages forts, passez votre chemin, il n'y a rien à tirer de ce "Ranko Tsukigime's Longest Day". |
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"Short Peace Ranko Tsukigime's Longest Day" ne représente un intérêt certain que pour les amateurs d'animation japonaise qui souhaiteraient voir le dernier effort de Katsuhiro Otomo. En effet, "Combustible" et "A Farewell To Weapons", les chapitres deux et quatre de l'anthologie sur lesquels l'auteur a travaillé sont de véritables perles qu'il serait dommage de manquer.
Reste que l'histoire de Ranko qui nous intéresse et qui forme le cinquième segment de l'anthologie est d'un intérêt très pauvre, tant tout semble avoir été pensé comme un coup de folie de la part de Suda51 et non comme un jeu ayant un quelconque intérêt pour le joueur. Scénario à la ramasse, durée de vie anémique, personnages inexistants, gameplay efficace mais lassant, level design hideux... Vous l'aurez compris, "Ranko Tsukigime's Longest Day" n'a pas grand chose pour lui, et à part grâce à l'aura du nom Katsuhiro Otomo, on se demande encore comment un tel jeu a pu atterrir en Europe. |
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