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Note générale
GamesUP.ch |
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8/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Nintendo 3DS |
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Sur Nintendo 3DS |
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COMMENTAIRES |
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Rarement un petit jeu sans prétention n'aura été aussi soigné dans son aspect graphique. Cette note élevée, pourra en surprendre plus d'un, mais il faut se remettre dans le contexte et se rappeler qu'il ne s'agit pas ici d'un jeu à grand budget et pourtant, cette petite œuvre a bénéficié d'un soin tout particulier pour nous immerger du mieux possible dans son histoire. Chaque détail semble avoir été au bénéfice d'une grande attention et la cohérence qui se dégage du tout, au niveau esthétique, frise la perfection absolue. Une fois que l'on a lancé le titre, ce qui saute aux yeux, c'est que tous les décors ont été fait à la main. On se retrouve, pour finir, devant une fine œuvre artistique, qui rappelle furieusement un certain Ni No Kuni, qui continue aujourd'hui encore de nous impressionner. Découvrir chaque recoin de ce petit village est un véritable plaisir pour les yeux et la simplicité avec laquelle tout cela s'affiche à l'écran, laisse planer un certain sentiment de légèreté. On se sent tout simplement bien dans ce japon des années 70 et on veut même y rester tout simplement. Le character design est quant à lui très soigné et donne encore plus de profondeur et de cohérence au tout. Les petites choses que l'on regrette surtout, c'est que tous les intérieurs ne soient pas visitables : on aurait aimé en voir plus, tant le jeu propose de jolies choses à regarder ! |
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Aucune forme de violence n'est à dénoter dans « Attack Of The Friday Monsters ! : A Tokyo Tale » qui est une histoire tout ce qui a de plus humaine et se déroulant entre un groupe d'enfants débordant de naïveté et de gentillesse. Tout au plus, vous aurez le droit à une farce ou deux faites par les enfants à d'autres gamins et cela a tendance à nous rappeler de façon subtile à tous, notre enfance. Ah oui des monstres se battent chaque vendredi après-midi, mais pas de quoi effrayer quelqu'un à mon avis. Le PEGI recommande 7 ans est plus. |
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Il est difficile d'attribuer une note à ce critère pour un jeu comme celui-ci, qui est plus une histoire interactive qu'un véritable jeu vidéo en fin de compte. On passe en vérité la plupart de son temps à fouiner tous les alentours à la recherche d'indices pour résoudre de petites énigmes pour faire avancer l'histoire où encore à rechercher des « Glims » pour créer des cartes utiles à un mini-jeu, mais force est de constater que cela marche plutôt bien ! On se prend rapidement au jeu et on se rappelle de notre enfance ou un rien devenait subitement une énigme géniale ou un événement extraordinaire. C'est là toute la force de ce jeu qui arrive à instaurer une ambiance spéciale et nous faire retomber en enfance l'espace d'un bref moment. Il existe un petit jeu de carte intéressant, qui possède bien quelques possibilités stratégiques et qui est inspiré du célèbre « Shi-Fu-Mi » (Pierre-Feuille-Ciseau).
Il faut, en résumé, positionner de dos des cartes de monstres porteurs d'un des trois signes cités plus haut sur un plateau de jeu et il sera ensuite possible de savoir pour quelques cartes si vous avez, gagné, perdu, ou fait égalité avec votre adversaire. Vous aurez donc, à la suite de cela, un tour pour changer le positionnement des cartes en connaissant le précédent résultat. Il faut donc compter sur votre tête et sur la puissance de vos cartes pour vous en sortir, car oui les cartes possèdent des chiffres indiquant leurs "force". Le soucis réside dans le fait que ce mini-jeu reste bien peu mis en avant de manière générale et est à la limite, plus une quête annexe qu'autre chose. Rare sont les fois où un combat de cartes doit être remporté pour pouvoir faire avancer l'histoire, mais bizarrement on se laisse aller facilement et on tente souvent de battre toutes les personnes possédant des cartes que l'on croise sur notre chemin. Notons que le jeu permet de récupérer plusieurs « quêtes » en même temps et qu'il est possible de les effectuer dans l'ordre de notre choix, ce qui évite au jeu d'être trop linéaire. |
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Peu de musiques à l'horizon malheureusement, mais toutes sont d'une justesse sans faille. C'est surtout au niveau des bruitages que ce soft arrive à faire toute la différence. Le bruit des ruisseaux qui coulent, des oiseaux qui chantent, d'un train qui passe au loin de la façon la plus naturelle possible, bref tout y est et le rendu final est saisissant tant cela se déroule de façon réaliste. On dirait vraiment que l'on se retrouve au japon dans les années septante comme nous le décrivent les nombreux documentaires télévisés spécialisés dans le sujet. |
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Assez court dans son ensemble, « Attack Of The Friday Monsters ! : A Tokyo Tale » possède toutefois une durée de vie assez correcte pour son prix. Il vous faudra environ cinq heures pour boucler le scénario et un poil plus pour récupérer toutes les cartes existantes et finir toutes les « quêtes » qui vous sont proposées ce qui reste largement honnête. |
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Toujours touchante et toujours maîtrisée de bout en bout, l'histoire qui nous est racontée dans « Attack Of The Friday Monsters ! : A Tokyo Tale », est vraiment une expérience un peu à part dans le domaine du jeu vidéo. Cette note ne veut absolument pas dire que vous allez trouver un scénario compliqué ici, bien au contraire ! On a juste en face de nous la présentation d'une histoire touchante. On suit, avec un grand intérêt, les aventures du petit Sohta âgé d'une dizaine d'années, qui débarque, tout comme nous, dans un coin du monde qu'il ne connaît pas. Il se fait rapidement des amis et l'histoire est racontée avec un tel savoir-faire, qu'on redevient progressivement le petit garçon qu'on était jadis et on se met à se souvenir d'une centaines de choses et finalement on sent un sentiment de nostalgie s'installer en nous. Difficile d'expliquer correctement ce sentiment, mais une chose est sûre, le titre de Level-5 ne laissera personne insensible, que l'on s'investisse dans l'histoire où que l'on aime pour X raison pas. Je crois que tout simplement ce jeu nous fait réfléchir, nous fait fermer les yeux et arrive, l'espace d'un instant, à nous faire revoir les monstres tel que Sohta les voit, des monstres que nous avons sûrement tous, en tant qu'adultes, perdu de vue depuis trop longtemps... L'ambiance qui est instaurée et toutes les références historiques, liées à la situation du japon dans les années 70, renforcent encore plus l'immersion qui est déjà sans cela très réussie. On retrouve un pays contrasté, qui d'un côté sauvegarde ses traditions et qui de l'autre, voit une grosse industrialisation polluante s'installer de façon brutale. Le village de Sohta est bien le lieu typique japonais représentant la nature et au loin en s'aventurant dans les bordures du village le joueur peut apercevoir de longues cheminées menaçantes cracher de la pollution à tout va. Quel plaisir de voir qu'un véritable soucis du détail a été de mise lors du développement du jeu, on remarque rapidement que même les vieilles voitures japonaises de l'époque sont présentes et que les habitations typiques sont bien là. Dépaysement garantit, pour les occidentaux que nous sommes ! |
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Difficile de donner une note à cette expérience vidéo-ludique, tant elle ne ressemble pas à grand-chose de déjà existant et tant le ressentit peut varier d'une personne à l'autre. Un titre difficile à noter de façon bien objective en toute franchise. Quelques indices sont quand même présents pour nous aider à proposer une note réfléchie et la plus juste possible, comme une réalisation au top, une ambiance sonore extrêmement réussie et un background travaillé. Tout ce qui vient d'être cité démontre qu'un gros travail de recherche a été accompli pour proposer cette œuvre. Tout ce dont je suis véritablement sûr en vérité, c'est que si l'histoire et tous les sous-entendus qu'elle contient, à une chance de toucher un individu, cela se fait le plus naturellement du monde et a une grande chance de rester à jamais gravé dans la mémoire de cette personne : c'est tout à fait normal, quand quelque chose vous permet de retourner en enfance l'espace d'une seconde non ? |
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