Après un certain nombre de déconvenues pour la saga Castlevania, Konami a décidé de confier les rênes d’une préquelle au studio espagnol Mercury Steam. Au bord de la faillite après deux jeux n’ayant pas du tout marché commercialement et s’étant faits froidement accueillir par la critique ( Scrapland, un GTA-like ayant coûté 2 millions d’euros et n’en ayant rapporté que 200000 et Jericho sur Xbox360, jeu d’horreur au développement houleux en compagnie de l’écrivain Clive Barker, qui impose parfois des changements de dernière minute), le studio accepte de se lancer dans cet ultime défi qui relevait plus de la profession de foi à l’époque. Et ils ont plutôt bien fait d’accepter, le premier Castlevania : Lords of Shadow ayant été un véritable succès (2 millions d’exemplaires vendus) en plus de récolter des critiques majoritairement positives.
Quatre ans et un épisode intermédiaire (Mirrors of Fate sur 3DS et plates-formes de téléchargement PS3 et Xbox) plus tard, ils reviennent donc conclure l’histoire de Gabriel Belmont devenu Dracula dans le premier opus. L’idée d’incarner le seigneur du Mal est certes alléchante sur le papier mais beaucoup moins en pratique dans ce second opus et nous allons donc essayer de comprendre pourquoi.
Testé sur PlayStation 3 par Asbel