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Castelvania : Lords of Shadow 2
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  Note générale
GamesUP.ch
6/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Graphiquement très beau dans l'époque du château de Dracula
> La modélisation des visages, sublime
> Des musiques obsédantes et héroïques
> Des doublages tous excellents
> Un gameplay toujours efficace à défaut d'innover
 

Les

> Graphiquement laid dans l'époque contemporaine
> Linéaire au possible
> Narrativement raté
> Dracula n'est plus Dracula
> Des phases d'infiltration pénibles

Après un certain nombre de déconvenues pour la saga Castlevania, Konami a décidé de confier les rênes d’une préquelle au studio espagnol Mercury Steam. Au bord de la faillite après deux jeux n’ayant pas du tout marché commercialement et s’étant faits froidement accueillir par la critique ( Scrapland, un GTA-like ayant coûté 2 millions d’euros et n’en ayant rapporté que 200000 et Jericho sur Xbox360, jeu d’horreur au développement houleux en compagnie de l’écrivain Clive Barker, qui impose parfois des changements de dernière minute), le studio accepte de se lancer dans cet ultime défi qui relevait plus de la profession de foi à l’époque. Et ils ont plutôt bien fait d’accepter, le premier Castlevania : Lords of Shadow ayant été un véritable succès (2 millions d’exemplaires vendus) en plus de récolter des critiques majoritairement positives.

Quatre ans et un épisode intermédiaire (Mirrors of Fate sur 3DS et plates-formes de téléchargement PS3 et Xbox) plus tard, ils reviennent donc conclure l’histoire de Gabriel Belmont devenu Dracula dans le premier opus. L’idée d’incarner le seigneur du Mal est certes alléchante sur le papier mais beaucoup moins en pratique dans ce second opus et nous allons donc essayer de comprendre pourquoi. 

Testé sur PlayStation 3 par Asbel

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> Graphisme 7/10    
On navigue constamment entre le très bon et le très mauvais. Les décors du château de Dracula sont tous sublimes et magnifiquement modélisés ainsi que les ennemis qui l’habitent. Il en est tout autre des séquences contemporaines, où Dracula ne fait que se balader entre des décors plus vides les uns que les autres (vous passerez dans un laboratoire, une usine, etc.). Dommage car l’idée de scinder l’aventure en deux époques étaient excellentes et constituait un final plein de promesses lors de la fin du premier épisode. Promesses non tenues donc, puisqu’on s’ennuie ferme dans les séquences susnommées et on attend juste de pouvoir revenir dans le château. Précisons tout de même que la modélisation des visages est magnifique.
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> Violence 9/10    
Castlevania 2 : Lords of Shadow est terriblement gore. Ennemis tranchés en deux, veines sanglantes saillantes, Dracula qui dévore des cœurs, pas de doutes, on est bien dans un jeu d’horreur. Mention spéciale à une scène en début de partie dans laquelle Dracula apparaît vraiment en créature de la nuit obligée de subvenir à ses besoins de sang.
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> Jouabilité 6/10    
Pas grand-chose à redire sur la jouabilité, puisque les développeurs ont eu la bonne idée de conserver le système de combat du premier opus sans pour autant innover. Très peu de prises de risques donc, mais le joueur ne sera pas trop dépaysé, et il faudra toujours récolter un maximum d’orbes pour pouvoir faire évoluer vos compétences et en apprendre de nouvelles. On est donc à un carrefour bourrin entre le gameplay de Devil May Cry et de God of War, en moins réussi cependant. A noter que nous avons le droit à des séquences d’infiltration au gameplay crispant et rigide.
Le gros problème du jeu vient justement de la double temporalité du récit qui est très mal traitée. Alors qu’on pouvait s’attendre à une narration osée on se retrouve face à un jeu finalement très gentil, dans lequel les retours dans le temps ne servent pas à grand-chose à part rallonger artificiellement la durée de vie, et le tout s’avère très linéaire alors que les promesses d’une véritable aventure dans un monde ouvert étaient de mise.
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> Bande-son 8/10    
Voilà bien le point le plus positif du jeu. Les compositions d'Oscar Araujo font des merveilles et assurent l’aspect héroïque de l’ensemble, en tous cas plus que le jeu en lui-même. Il est très agréable de suspendre l’action via la pause pour simplement écouter certains morceaux, absolument sublimes. Il en est de même des doublages qui s’avèrent tous excellents avec un casting de luxe : Robert Carlyle et Patrick Stewart en tête.
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> Durée de vie 6/10    
Le jeu se termine sans trop de peine entre 10 et 15 heures. Les « complétistes » compulsifs pourront toujours relancer la partie dans un mode de difficulté accru, mais le replay value est tout de même sacrément limité. Une durée de vie honnête pour un jeu AAA donc, mais celui-ci semble tellement tirer en longueur par moments que le tout paraît au final un peu artificiel dans sa narration.
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> Scénario 7/10    
Difficile de noter le scénario de Castlevania 2 : Lords of Shadow. En effet, comment ne pas aimer être témoin de la malédiction qui pèse sur la famille Belmont ? Incarner Dracula était une excellente idée, malheureusement celui-ci devient juste un gentil héros de plus au panthéon des héros de jeux AAA, et l'aspect créature de la nuit n'est finalement que peu traité, à part lors d'une très courte scène en début de partie à la première personne. Dommage, le Seigneur du Mal perd donc de sa superbe, et l'ennemi numéro 1 de toutes la saga devient un être hanté par son passé et ses démons. Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, Dracula se réveille à l'époque moderne, et Zobek l'utilise pour venir à bout des serviteurs de Satan. En dire plus risquerait d'en dévoiler trop dans un jeu où les surprises sont de mise.
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> Note finale 6/10    
Après quatre ans de développement, on pouvait s’attendre à découvrir la nouvelle référence en matière de jeu AAA. Il n’en est rien, et Mercury Steam échoue à nous faire ressentir ce frisson éprouvé lors de la fin du premier Castlevania : Lords of Shadow. Au contraire même, puisque cette double temporalité narrative rallonge artificiellement une durée de vie qui n’en demandait pas tant.
Reste que les compositions d’Oscar Araujo sont vraiment excellentes et que c’est toujours un plaisir d’arpenter le château de Dracula. On espère que le studio qui reprendra en main les rênes de la franchise saura proposer quelque chose d’autre sans se reposer sur les bases posées par Mercury Steam. Un retour à la 2D serait peut-être salutaire pour une saga qui n’a cessé d’évoluer au fil des années et ce durant plus de vingt ans, mais qui au final n’aura proposé que quelques épisodes mémorables comme l'incontournable Symphony of the Night.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 28.02.2014
Editeur: Konami
Site officiel: http://www.konami-castlevania.com/los/
Développeur: MercurySteam Entertainment
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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