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Note générale
GamesUP.ch |
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3/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Xbox 360 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360 |
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COMMENTAIRES |
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| L’aventure commence sur un enterrement, une cérémonie solennelle en gris-vert qui annonce déjà la débauche technique que vous réserve le jeu. Comme un mauvais présage, un corbeau noir déploie ses ailes sur la séquence suivante, une véritable tuerie visuelle, mélange de bouillie nauséabonde qui donnerait des frissons de terreurs même au plus aguerrit des bérets verts. La tronche de John Rambo en dit long sur son supplice que de devoir glisser dans les niveaux avec une M-60 carrée dans les fesses, d’obéir à cette saloperie de rail-shooter qui vous dit quand tirer, vous planquer, chier, recharger… car dans ce jeu Rambo recharge son MP4 à 200 coups... Au vue de cette guerre mondiale visuelle qui arrive à proposer des dégâts collatéraux aux cinématiques qui s’étranglent de douleur face à un moteur graphique produit sans doute à la même époque que le synopsis du jeu, on peut aisément comprendre que certains acteurs présents dans la saga n’aient pas accepté de se voir massacrer à l’écran de la sorte. Le shérif Teasle et la pauvre Cao semblent avoir été modélisé à coup de serpette histoire que l’on ne se souvienne plus des acteurs originaux… Et que dire des autres protagonistes qui se mélangent dans ce maelstrom abominable qui cumule tous les bugs techniques imaginables… Un enfer vert vendu à un prix exorbitant, sans doute pour arrondir le cachet de Stalone et Richard Crenna qui prêtent leur physique à cette daube vidéo-ludique. |
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| Il fallait bien que l’éditeur nous gratifie de quelques scènes bien sanglantes, histoire de nous montrer que notre héros de guerre tue des pauvres flics, ce qui est déjà une insulte et un manque flagrant de respect vis-à-vis de l’œuvre originale qui ne faisait pas de Rambo un être décérébré prêt à en découdre avec une société si prompte à le rejeter mais plutôt à un soldat lasse d’années de guerre et de torture… John voulait seulement trouver un peu de paix, même dans une bourgade de l’Amérique profonde prêt à cracher si rapidement sur ses héros. Le reste est qu’une longue suite de morts, à la chaîne qui donne très vite l’envie de visionner les films. |
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« Je veux ce que eu veulent et ce que tous les types qui ont vidé leurs tripes et donné tout ce qu’ils avaient dans le ventre veulent, nous voulons que notre pays nous aime autant que nous l’aimons. ».
Nous on aurait simplement aimés avoir un jeu qui se respecte, un titre qui nous aurait permis de crapahuter dans les marécages, l’odeur de la poudre et du sang entre les lèvres à hurler notre rage tout en vidant les chargeurs infini de nos armes de guerre en se disant qu’on pouvait encercler une division russe à deux !!! Mais non, car l’éditeur a décidé de nous envoyer en enfer de la pire des manières en nous infligeant un rail-shooter merdique au possible qui arrive à se tordre de douleur devant tant d’ignominie. Entre la visée qui se bloque dans la bouillie graphique, des ennemis que l’on arrive à peine à toucher à deux mètres, un système de couverture abominable qui vous fait avaler des kilos de plomb à la minute, un système d’upgrade affligeant, Rambo the Vidéo Game va très vite devenir votre pire cauchemar.
« Mais pour qui prenez-vous cet homme, pour Dieu ? »
« Non, Dieu aurait pitié, pas Rambo. » |
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| Heureusement que les thèmes de Jerry Goldsmith viennent alléger votre satanée guerre car pour le rester la bande sonore se résume à des dialogues parfois tirés des séquences cinémas entrecoupées des sons gutturaux de notre héros qui semble avoir du mal à digérer sa ration C. « It’s A Long Road » résume assez bien le douloureux chemin de croix que vous allez vivre tout au long de cette lente descente aux enfers. |
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« Ça va ? »
« Tu m’as appris à oublier la douleur... »
« Ça marche ? »
« Pas vraiment. Mais je vous en veux pas. »
« Durée de vie » sont trois mots aussi courts que la durée de vie effective d’un pauvre trouffion que l’on enverrait au beau milieu des rizières armés seulement d’un pistolet à plomb !!! Mais qui voudrait finir un tel jeu à notre époque !!! |
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Le scénario est remplaçable :
« C’est quoi remplaçable ? »
« C’est quand tu vas à une soirée avec d’autres gens et si tu viens pas, personne ne s’en rend compte. »
On commence dans un cimetière, on passe ensuite à la grande évasion au Viêt-Nam pour se retrouver à trainer son spleen dans les rues désertes de Hope avec ce regard qui en dit long sur le supplice qui nous attend dans les 16 missions tirées des moments clés des trois premiers épisodes de la saga. Reste les citations cultes, quelques plans tirés des films… et enfin le silence… ce long et si agréable silence. « C’était pas ma guerre » Malheureusement !!! |
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« Qu’est-ce que c’est ? »
« Une lampe bleue... »
« Et ça fait quoi ? »
« Du bleu. »
Quelle salle guerre pour le héros de notre enfance qui se voit sacrifier honteusement par un studio qui ne devait dès le départ pas avoir les moyens de ces maigres ambitions. Affreusement laid, truffés de bugs qui le rendent souvent injouables, Rambo the Vidéo Game ne marquera finalement les esprits que par l’affligeante nullité de son adaptation vidéo-ludique qui peut déjà truster les places d’horreur au Panthéon des adaptations pourries… |
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