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Invizimals : Le Royaume Perdu
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
2/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3

Les

+

> La complémentarité entre les différents Invizimals
 

Les

> Des graphismes d'un autre âge
> Des combats ennuyeux
> La maniabilité atroce
> Les musiques
> La traduction française
> L'humour
> L'histoire qui se résume en deux mots
> Le design général
> Le charisme du héros
> A peu près tout

Plus connue des joueurs PSP, la saga Invizimals s'enorgueillit depuis le 30 octobre 2013 d'un épisode PS3. C'est sur ce dernier que nous allons revenir, pour voir si le niveau qualitatif pas toujours optimal de cette licence est rehaussé ou si nous nageons toujours dans un cocktail improbable entre Pokémon et Skylanders destiné aux plus jeunes. Le résultat est sans appel, cet Invizimals : Le Royaume Perdu est d'une affligeante vacuité, et nous allons tenter de décrypter le pourquoi du comment. 

Testé sur PlayStation 3 par Asbel

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> Graphisme 2/10    
Il est intéressant de constater qu’à la date de sortie du jeu, c’est-à-dire le 30 octobre dernier, des suites de licences comme Batman ou Assassin’s Creed sortaient simultanément. On ne peut que se désoler du fossé intersidéral qui sépare la qualité graphique des jeux susnommés et de cet Invizimals qui s’avère être d’une laideur sans nom. Absolument tout est moche, de cette première scène d’introduction extrêmement kitch en vidéo live (même procédé que sur la saga Wing Commander) au monde des Invizimals, qu’on croirait tout droit sorti d’un jeu PS2. Les couleurs sont criardes, les ennemis sont de petits robots insignifiants à l’apparence désuète, et on ne parle pas du design des Invizimals, tout droit sorti de l’esprit d’un enfant en manque de créativité. Pareil pour le héros nommé Hiro qui s’octroie un charisme digne d’une huître à travers son animation primaire. La sentence est rude, mais amplement justifiée tant le tout semble avoir été fini en quatrième vitesse. Constatons également de très nombreux bugs graphiques, des ralentissements très malvenus (souvent durant les rares séquences d’action du jeu) et des chutes de framerate à ne plus savoir qu’en faire. Relevons tout de même que le niveau des îles flottantes reste agréable à l’œil et rappelle par certains aspects le film Avatar. C’est bien trop peu pour faire passer la pilule qui semble bien acide une fois la manette en main.
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> Violence 0/10    
Invizimals : Le Royaume Perdu est le cas même du jeu gentillet dont tous les aspects sont aseptisés pour pouvoir correspondre au plus jeune public, quitte à le prendre parfois pour un nigaud.
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> Jouabilité 2/10    
Après les graphismes, voici l’autre très gros point noir du jeu. La maniabilité est tout simplement atroce, et les différents Invizimals semblent avancer au ralenti. C’est donc un véritable fardeau d’avancer avec eux, encore plus lors des combats contre les robots, puisque les coups semblent être donnés dans le vide. Tout cela couplé aux nombreux ralentissements, et vous aurez de quoi mettre vos nerfs à rude épreuve. Tout au long du jeu, il vous faudra récolter des éclairs présents absolument partout qui vous permettront de faire gagner différentes attaques à vos Invizimals. Elles sont au nombre de six par créature, et tout cela se fait très rapidement, sans réel défi. Le problème, c’est que les ennemis sont d’une facilité déconcertante à tuer, et que vous vous ficherez bien vite de quelle action vous vous servez puisqu’il suffit de marteler la touche carré pour venir à bout de vos assaillants. On ne transpire jamais, il n’y a jamais de dangers, en fait il n’y a jamais rien. Le pire de tout se révèle être la caméra, très capricieuse, qui tournera dans tous les sens par moments, ne suivant plus votre personnage. Il lui arrive même de se trouver face à un rocher alors que votre Invizimal est entrain de dessouder un robot juste derrière, empêchant toute possibilité de suivre l’action. On croit rêver, c’est pourtant le résultat qui nous est proposé. Le seul point positif dans cet immense capharnaüm est la complémentarité entre les différentes actions de chaque Invizimal. L’un d’entre eux peut lancer un grappin, un autre peut se téléporter, un autre aller sous l’eau, etc. Il vous faudra donc faire appel à tous vos compagnons (au nombre de huit) par moments pour pouvoir avancer. Mais même cet aspect est quelque peu tempéré puisque vous ne pouvez utiliser ces actions que sur de petites zones brillantes, ce qui obstrue toute liberté d’action. Les quelques séquences de QTE ne viennent pas non plus relever le niveau, puisque vous aurez le temps d’aller faire vos courses, de boire un café, de faire la vaisselle et de revenir presser sur la touche suivante tellement c’est lent.
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> Bande-son 2/10    
A peu près insupportable, la musique est une soupe impersonnelle qui pourrait apparaître dans n’importe quel jeu (ou dans n’importe quel ascenseur). Parfois, vous entendrez une voix de femme, parfois des instruments à corde, et souvent vous enlèverez le son pour écouter autre chose. Parlons également de la traduction française, d’une bêtise abyssale, qui infantilise absolument tout. Vous êtes guidé par la voix d’une scientifique restée sur Terre durant l’aventure. Le problème, c’est que ce qu’elle dit n’est ni important ni intéressant, et qu’il est souvent impossible de passer ses interventions. Un véritable supplice donc, surtout lorsqu’elle vous dit des choses comme : Voilà un crochet pour utiliser le grappin, il va sûrement falloir faire appel à l’Invizimal qui utilise le grappin ! N’importe quel enfant aurait su comprendre la chose, les développeurs ont jugé bon de tout expliquer. Mention spéciale à l’humour omniprésent, qui vous fera souvent rire parce que ce n’est pas drôle.
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> Durée de vie 3/10    
Peut-être la plus grande qualité du jeu, puisque le Mode Aventure se boucle en cinq ou six heures. C’est peu donc, et ça met fin au calvaire dans les plus brefs délais. C’est donc le moment de s’intéresser au Mode Combat. Celui-ci, présent depuis les débuts de la licence, s’avère ici extrêmement soporifique. Il est possible de récolter une centaine d’Invizimals, mais les combats s’avèrent tout autant mous que dans le Mode Aventure, ce qui poussera même le joueur le plus masochiste à ne pas persévérer.
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> Scénario 1/10    
Le royaume des Invizimals est envahi par des robots, et le jeune Hiro se rend dans ce monde pour résoudre cette histoire. Sont-ce eux aussi des Invizimals ? Ont-ils bien graissé leurs boulons ? Savent-ils qu’ils ennuient le joueur ? Autant de questions qui trouveront peut-être réponses si vous décidez de vous immerger dans le jeu. Vous l'aurez compris, il n'y a peu ou pas d'enjeux, et il devient vite difficile de se rappeler pourquoi vous êtes là, tant l'histoire ne prend jamais de risque.
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> Note finale 2/10    
Une note assassine, mais amplement justifiée précédemment dans le test. Invizimals : Le Royaume Perdu n’a rien pour lui ou presque, et il a vraiment fallu chercher pour trouver de quoi justifier ces deux petits points. Des temps de chargements extrêmement lents ne viennent pas arranger les choses, et à la fin de la partie, vous aurez probablement l’impression d’avoir attendu que quelque chose se passe durant tout le jeu. Comme l’a dit mon collègue Constantine, Invizimals porte bien son nom, ses qualités sont invisibles…
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Plates-formes
Age: dès 7 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 30.11.2013
Editeur: Sony
Site officiel: http://ch.playstation.com/?site_locale=fr_CH
Développeur: Sony
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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