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Forza Motorsport 5
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox one
Sur Xbox one

Les

+

> Modélisation somptueuse des voitures.
> Des tracés visuellement bluffant.
> Le bruit des moteurs.
> Comportement des voitures.
> Les super-cars doivent s'apprivoiser.
> Bonne durée de vie.
> Effets lumineux à couper le souffle.
 

Les

> Seulement 14 circuits.
> Le Drivatar et son IA catastrophique.
> Mode carrière ennuyeux.
> Un jeu free- to. play payant..
> Presque 60 francs suisses pour une voiture...
> Où sont les effets climatiques ?

Deux mois après la sortie du très attendu Forza 5 annoncé comme le fer de lance du lancement de la Xbox One, il est grand temps de vous livrer nos impressions sur le nouveau bolide de Turn 10. Un peu comme un splendide prototype qui étale ses formes avantageuses entourés de quelques mannequins devant un parterre de journalistes médusés par l’audace avant-gardiste du génial concepteur, le splendide bolide n’a que ses courbes pour séduire et ne peut guère s’appuyer sur un palmarès prestigieux pour asseoir définitivement sa légende. Forza 5 c’est une Ferrari 250 GTO sans son moteur, une Ford GT 40 sans ses victoires au Mans ou tout simplement un jeu vidéo qui nous vend un splendide emballage amputé de la moitié de son contenu.  

Testé sur Xbox one par Snake

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> Graphisme 8/10    
Rien à redire ou presque devant l’étalage technique qui embellit chaque voiture pour les rendre définitivement intemporelles. Les carrosseries semblent respirer, transpirer sous les coups d’accélérateur, rugissent de plaisir à la moindre courbe pour mieux nous subjuguer de leurs lignes avantageuses. La modélisation des voitures est absolument magnifique et montre bien le bon en avant effectué par cette nouvelle génération de console. Les intérieurs fourmillent de détails qui flattent directement les rétines de tous les amoureux de belles mécaniques, magnifiés par des éclairages qui font reluire le moindre des boutons, même le plus insignifiant. La gestion des effets de lumières est bluffant de réalisme avec ses rayons qui vous transpercent littéralement le parebrise, vous obligeant de brefs instants à fermer les yeux comme le ferait un vrai pilote pour chercher une zone d’ombre sur les bas cotés pour ne pas filer directement dans les décors. Et que dire des tracés qui sont sublimés aux détails près, entièrement revus et corrigés aux lasers histoire de nous en mettre plein les yeux lors de nos courses virtuelles. De 26 circuits dont certains mythiques, on se retrouve avec 14 tracés, certes sublimes mais trop vites avalés, même en sens inverse !!! Mais face à autant de puissance on ne peut que pester de rage devant l’absence d’effets météorologiques qui auraient pu nous faire carrément suer d’effroi au tire-bouchon de Laguna Seca passé sous une trombe d’eau… de courir par tous les temps sur des tracés souvent technique mais qui sont finalement proposés que sous des conditions d’ensoleillement idylliques. Il fait toujours beau chez Forza 5 et impossible de sortir sa voiture de nuit, ce qui est là aussi un blasphème assez difficilement pardonnable.
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> Violence 0/10    
Les uniques ruades de violence viendront inévitablement lors de vos « trop » nombreuses sorties de routes pour éviter les psychopathes du bitume, les accidents parfois surréalistes à éviter des kamikazes qui se jetteront sur vous un peu comme le faisaient leurs aïeux sur les ponts des porte-avions US à la bataille de Leyte, de ce sentiment de devoir payer encore et encore des voitures hors de prix…
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> Jouabilité 7/10    
Si le fameux Drivatar qui consistait sur le papier à enregistrer au fil des courses le comportement de chaque joueur indépendamment pour ensuite créer une IA performante paraissait une idée géniale et vraiment révolutionnaire au lancement de la console, le résultat final se veut tout simplement catastrophique et nuit totalement au plaisir du jeu. Face à une telle débauche de grand n’importe quoi, il est difficile de garder son calme face à ses psychopathes de la routes et accessoirement de ne pas exploser sa voiture dès le première virage. On a ainsi droit à tout ce qui ne se fera jamais dans une course civilisée qui oblige un minimum de règle de conduite pour maximiser le pilotage pour se retrouver propulser dans une dimension digne de Mad Max !!! Entre les abrutis qui freinent dans les lignes droites pour mieux vous emboutir, ceux qui pilent sur les freins au tout dernier moment vous explosant votre direction à tous les virages, les kamikazes qui choisissent de se jeter littéralement sur vous en pleine course histoire de vous montrer que le stock car se démocratise même dans les course de GT, la liste est tellement longue que même en changeant la difficulté du Drivatar pour choisir ceux censés conduire de manière civilisées… n’effacera jamais le problème rencontré dans le jeu. Voire une voiture sortir de piste et continuer sans perdre de la vitesse alors que ses roues sont dans l’herbe ou alors carrément dans les ralentisseurs, comme c’est le cas sur le circuit de Yas Marina engendrera rapidement chez n’importe quel pilote un tant soit peu amoureux des simulations pointilleuses, un sentiment de profonde tristesse. Car sans cette aberration, la jouabilité est absolument fabuleuse et encore plus pointue que sur l’ancien épisode. On ressent à présent chaque vibration, glissade, perte d’adhérence et le moindre des virages se doit d’être négocié avec précision. Les belles sont beaucoup moins faciles à dompter et se montrent souvent capricieuses en sorties de virages en envoyant de grosses ruades pour bien vous montrer que le pédalier se caresse avec douceur. En deux mots, les sensations de pilotage sont absolument fabuleuse et se doivent d’être partagée sur le Live avec une communauté un tant soit plus civilisée, à des exceptions près, pour vraiment ressentir toute l’ivresse de course vraiment proche de celles que peuvent vivre les pilotes de GT.
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> Bande-son 8/10    
Les moteurs vrombissent et hurlent leur besoin de liberté comme autant de mustang lâchés dans la folle course de l’Océan de Feu, les chocs sonnent de manière réaliste, les crissements des gommes qui rongent l’asphalte, les passages de vitesses sans oublier les feulements des turbos compressés vous en mettrons plein les oreilles. Un palier supplémentaire vient de se franchir avec une immersion auditive impressionnante. Dommage tout de même d’entendre sur certaines épreuves le bruit des moteurs de vos adversaires emplirent votre habitacle même si ceux-ci sont plus de trois cent mètres derrières vous. Comme sur les autres épisodes de la série, aucune aide vocale ne vous sera apportée pendant les courses et le sentiment de solitude se fait parfois cruellement sentir même en compagnie d’un très turbulent V8. Les différents menus sont accompagnés de musiques d’ambiance agréables et la présentation des épreuves se fait sous les paroles parfois pleine de dérisions de commentateurs britanniques toujours aussi sarcastiques envers certains modèles qui ne trouveront décidément jamais grâce à leurs yeux. Reste que James May et Jeremy Clarkson de Top Gear en connaissent un rayon sur les belles présentes dans cet opus ce qui permet souvent d’avoir droit à des anecdotes très intéressantes sur le passé de certains modèles de légende.
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> Durée de vie 7/10    
200 voitures et 14 circuits pour nous en mettre plein la vue, c’est un peu maigre pour un jeu de lancement. Turn 10 justifie ses coupes drastiques dans le soin apporté aux circuits présentés qui sont calqué au centimètre prêt sur les originaux comme Silverstone qui a subi pour l’occasion une totale refonte et sur l’incroyable débauche de détails visuels, comme pour la ville de Prague, qui est mise à l’honneur dans un superbe tracé. C’est certes absolument magnifique mais peux-ton pardonner de ne plus pouvoir tester nos bolides sur la mythique Nürburgring Nordschleife et ses courbes infernales… de perdre aussi au passage des tracés comme Suzuka et Mugello sacrifié sur l’autel de la HD de luxe ou alors mise en réserve pour de nouveaux contenus ultra-payant comme sait si bien le faire l’éditeur. On est étrangement ébloui par les tracés et tout aussi étonné de s’apercevoir que le peu de circuits entraînent une certaine monotonie face à des épreuves qui finissent par toutes se ressembler. On change de voitures ou de catégories et on refait les mêmes tracés, encore et encore… sans réelle surprise si ce n’est quelques bizarreries proposées par la Team Top Gears. Et que dire du prix des voitures qui parfois se rapprochent de ceux proposés en catalogue chez de vrais concessionnaires et de cette monnaie virtuelle qui perfore votre porte-monnaie bien réel en vous faisant passer deux fois à la caisse pour le même model. Dans quelques mois et pour quelques DLC de plus… Forza 5 finira par ressembler au jeu que nous aurions tous espérer avoir le jour de sa sortie. Mais pourquoi vous faire payer 90 francs suisses un jeu qui au final vous coûtera tellement plus cher au fil des mois. La durée de vie est tout de même conséquente avec les championnats proposés et le mode multi joueurs et les nombreux challenges journaliers et autres défis devraient néanmoins satisfaire tous les amoureux de belles mécaniques.
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> Scénario 0/10    
Pas de scénario et aucune chronologie de vos exploits un tant soit peu logique ne viendra égayer votre moisson de médailles d’or qui ne vous récompensera même pas d’un magnifique bolide une fois le championnat terminé. Même les différentes épreuves se disputant sur une dizaine de tracés sont dépourvues de classement puisque au final seul la victoire compte.
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> Note finale 7.5/10    
Sous sa carrosserie rutilante, son moteur étalant ses ruades à grand renforts de chevaux arrogants se cache un titre qui manque cruellement de panache pour nous éblouir, de contenu pour nous faire frémir, d’innovations intelligentes pour donner à ce Forza 5 toute la force nécessaire pour garder en toute légitimité une suprématie gagnée pourtant de haute lutte face à son concurrent de chez Sony. On oscille continuellement entre l’émerveillement et la frustration face à ce bolide technologique qui nous fait payer ses pièces au prix fort. Les DLC viendront renforcer son contenu aussi précisément que le mouvement des soupapes, de nouvelles voitures viendront grossir votre garage toute plus belles les unes que les autres et finalement on se dit qu’il vaudrait beaucoup mieux attendre une version définitive qui sera vendue dans quelques mois pour avoir enfin dans les mains la simulation ultime sur consoles.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Simulation
Age: dès 3 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Date de sortie: 22.11.2013
Editeur: Microsoft
Site officiel: http://www.microsoft.com/fr-fr/default.aspx
Développeur: Turn 10
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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