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| Saint Seiya : Brave Soldiers |
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Note générale
GamesUP.ch |
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5.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 3 |
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| Sur PlayStation 3 |
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COMMENTAIRES |
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| Très loin de nous en mettre plein les yeux, le moteur du jeu fait pourtant dans le politiquement correct avec des décors colorés et des environnements architecturaux inspirés de la Grèce antique en passant par les fonds océaniques et les enfers. Il ne faut quand même pas déraisonner, techniquement le titre et tout juste du niveau des premiers jeux parus sur la PS3 à ces débuts ! On est très loin d’un God of War III ! Heureusement que la modélisation des protagonistes et des armures sont fidèles à l’œuvre de Masami Kurumada et au travail de designer du très regretté Shingo Araki. Pourtant on sent très bien la flemmardise et le budget au rabais pour cette production. Le développeur trichant allégrement en se servant des modèles physiques et des bases de données des précédents opus sortis sur PS2 et PS3. On a juste droit à un lifting "cell-shading" des interprètes. Un scandale pour les fans de la série qui se sont adonnés sur les anciens jeux ! |
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| Saint Seiya c’est du manga, du coup les protagonistes se balancent bien dans la gueule à grands coups d’effets spéciaux et de Pegasus Ryu Sei Ken ! |
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| Nos chevaliers sont encore un peu trop rigides pour vraiment nous éblouir par la délicatesse de leurs mouvements. Les combats dynamiques sont en vue isométrique 3/4, un peu comme Naruto, permettant de tourner sur 360° autour de son adversaire. Les attaques spéciales ont tendance à partir à l’opposé du bon sens et ne touchent que rarement l’ennemi qui nous fait face ! Les enchainements manquent cruellement de fluidités pour vraiment être convaincant, bien qu'un système d’esquives permet de se rapprocher de son adversaire rapidement au corps à corps, lorsque ce dernier déclenche un super pouvoir. |
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| Adieu les compositions majestueuses de Seiji Yokohama et place à des musiques remixées, provenant des abîmes des jeux parus antérieurement sur PlayStation 2 et 3 ! Certaines mélodies se laissent écouter, sans plus. La B.O heureusement, laisse place aux doubleurs japonais qui donnent de la classe à l’ensemble. |
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| Sur la pochette du jeu l’éditeur ne nous annonçait pas loin de 50 personnages jouables une fois tous débloqués dans les différents modes de jeu présents. Mais voilà, force est de remarquer que le studio de développement, n’a pas vraiment été inspiré pour nous offrir des individus originaux. Ce ne sont que des copies les uns des autres ! Explication : pour résumer on ne retrouve pas loin de 4 versions différentes des chevaliers de bronze de base et 2 versions de chaque chevalier d’or… Pourquoi ne pas avoir simplement offert une sorte d’option de choix de costumes au lieu de nous faire du clonage intempestif ! Du coup on ramène le score à 38 individus vraiment différents, DLC inclus ! Le pire c’est que les chapitres sélectionnés pour l’aventure sont bien le sanctuaire, Poséidon et la partie d’Hadès. Par exemple pour cette dernière partie, seulement 5 spectres sont présents : les trois titans, Hypnos et Tanatos, mise à part Hadès lui-même ! On est mort de rire quand on sait qu’ils sont dans le manga au total de 108 et que les plus en vue dans l’histoire ne sont même pas présents et jouables dans le jeu. On frise la crise diplomatique entre les fans et l’éditeur ! Dans le mode histoire qui compose l’essentiel de l’aventure, les péripéties de nos chevaliers sont narrées sous formes de cinématiques composées à l’aide de plans fixes et d’images douteuses venant du dessin animé de 1988, fournis par la Toei Animation. Le mode péripétie sert de cache misère en nous fait affronter plusieurs fois de suite les mêmes adversaires, histoire de rallonger la durée de vie rachitique du solo. Chaque combat gagné rapporte des points qui peuvent être ensuite échangés contre des orbes aux caractéristiques et pouvoirs différents, permettant d’augmenter les pouvoirs de son avatar préféré dans divers domaines de prédilection. Des minis challenges sont aussi à faire pendant les matchs pour gagner encore plus d'orbes et de points de classement. De plus, des tas de bonus comme des figurines et des cartes sont à débloquer, histoire de combler le fan absolu de la série ! |
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| On va dire que Bandai n’a pas pris de risque et se contente de nous balancer la meilleure partie des tribulations de nos chevaliers de bronze. Pourtant la mythologie qui englobe nos héros au cœur vaillant offre une diversité importante, laissant la place à des DLCs ou à une suite éventuelle. Au moins on peut jouer avec Athéna, Poséidon et Hadès en personne cette fois-ci ! |
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| Saint Seiya Brave Soldiers manque cruellement d’attention de la part de Bandai. Pourquoi ne pas avoir concocté directement un titre accompli avec l’intégralité de l’histoire et mettre un minimum de spectres et de chevaliers d’Asgard ! Il est honteux de se retrouver au final avec des photocopies répétées des stars principales. Une nouvelle gamelle de la part de Dimps et de Bandai/Namco. Reste le mode online et le tournoi galactique pour sauver les meubles. Bandai nous fait encore une fois le coup du piège à fan en ne proposant que le minimum légal ! |
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> PAROLE DU RÉDACTEUR
Sortie européenne pour le 22 novembre prochain.
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