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Lone Survivor : The Director's Cut |
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Note générale
GamesUP.ch |
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9/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 3 |
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Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation Network - PlayStation Vita |
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COMMENTAIRES |
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Le pixel art imposé par l’auteur de ce jeu est maîtrisé de bout en bout et se veut bien plus riche qu’il n’y parait. Ne vous fiez pas à votre première impression qui pourrait vous pousser à fuir le rictus étrange de ce héros sans nom fuyant des entités à peine visibles qui déambulent maladroitement dans des décors à la profondeur qui laissent vagabonder notre imaginaire. Il fait sombre, les couleurs sont souvent très ternes et pourtant elles vous aspirent comme guidées par une entité qui se cacherait sournoisement dans les murs pour mieux vous happer dans le malaise ambiant qui règne en maître absolu sous le crayon du génial concepteur. |
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Elle se cache derrière chaque pixel, parfois suggérée et souvent montrée par des flashes représentés par de grosses taches d’un autre âge qui viennent nous rappeler que la mort rode… coupant dans des vies, la faucille à la main. L’imagination fera le reste. |
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Un scrolling horizontal à la fois simple et efficace, que demandez de plus face à une œuvre aussi magistrale qui se joue de nos habitudes en nous imposant un minimum de mouvement. On avance lentement guettant le moindre râle qui surgirait des recoins sombres de cet immeuble désincarné, on se cache d’une simple touche pour éviter la ronde diabolique, notre regard scrute des niveaux à la recherche de précieux items, on a peur et on a faim car c’est bien là que se cache le génie du mal nous forçant à économiser la moindre de nos émotions pour ne pas se laisser happer par la folie. Et ce petit havre de liberté que vous offre ce loft sommaire, lieux où il fait encore bon rêver des si belles choses du passé, de vos voisins qui vous semblent des inconnus à force de la avoir trop croisés. Rien ne vous sera épargné dans cette quête qui vous mènera dans l’antichambre de votre propre folie. Jasper Byrne aime Silent Hill et il nous offre une œuvre qui pourrait même être la source originelle d’une saga qui a perdu depuis très longtemps l’essence même de son succès. Ce pouvoir malicieux de nous faire peur sans rien nous dévoiler… |
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Elle est en tout point remarquable et se joue de nos peurs les plus primales en distillant des mélodies à la fois douce et emplie de poésie lacérée par un cutter diabolique qui hanterait les notes de crispantes mélopées. Le héros ne parle pas mais la musique se charge de mettre du son à ses rictus, électrochoc bizarre d’une craie que l’on frotterait sournoisement à un vieux tableau noir. La version Director’s Cut propose des dialogues traduit en français. |
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A la manière de la comptine de Freddy, la durée de vie s’étire lentement… Une, deux, Lone Survivor te coupera en deux. Trois, quatre, refait les niveaux quatre à quatre. Cinq, six, sans oublier ton crucifix il te faudra ce temps pour le finir. Sept, huit, les heures ne te feront pas dormir la nuit. Neuf, dix, il est caché sous ton lit regardant tes doigts crispés y rejouer au-delà de minuit. |
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Le mystère et l’effroi vous enveloppent dès les premières secondes à la vue de cet étrange personnage qui se fait appeler « Vous ». Pas de préambule long et ennuyeux ni même l’ébauche d’une explication rationnel de ce cauchemar. Rien, juste un réveil douloureux, lourd de sous-entendu et cette impression de n’être en sécurité nulle part. On arpente des couloirs sombres, des gens étranges vous interpelent, un homme carton vous demandera de choisir une pilule verte sans jamais vraiment savoir pourquoi. Les révélations tant attendues ne se feront pas forcément de la manière la plus logique, les questions sans réponses ne vous guideront à peine vers la porte de votre liberté. C’est surprenant mais au combien immersif. |
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Ingénieux, immersif et déversant une horreur au compte-gouttes qui nous immerge dans l’antichambre des enfers, Lone Survivor dissimule derrière chacun de ses pixels tout le savoir-faire d’un passionné d’un genre, pas toujours très bien exploité, qui nous livre une œuvre faite à la force d’ingéniosité et de passion. Un vrai bijou que tout amateur de survival se doit de jouer et se laisser ainsi entrainer dans une valse horrifique qui rythme ses temps au métronome d’un gameplay à la simplicité redoutable. |
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