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Lost Planet 3
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Une planète inhospitalière.
> Une faune locale étonnante.
> Un rythme lent au service de l'histoire.
> Un héros attachant.
> Très bonne jouabilité en solo.
> Visuels qui donnent du relief à cette planète.
> Un scénario intéressant.
> Des cinématiques travaillées.
 

Les

> Temps de chargement.
> Des Boss dans des endroits confinés.
> Plus de perte de Thermo-énergie.
> Allers et retours fréquents.
> Des couloirs qui mènent à des arènes.
> Des armes et des caisses dans les niveaux.

Malgré l’acharnement des médias autour de ce titre, Lost Planet 3 n’est pas une planète ludique exsangue qui aurait déjà perdu l’intégralité de son fluide à peine le générique commencé.
Se déroulant bien avant les évènements narrés dans les deux premiers épisodes, Lost Planet 3 plante le décor sobrement sous les paroles d’un homme mourant et qui semble avoir bien des choses à compter sur les nombreuses activités d’une société prête à tout pour s’emparer de la thermo-énergie qui pourrait sortir la planète bleue de son terrible trépas de siècles d’un consumérisme acharné.
Empruntant plus que son générique à une célèbre saga écrite par Dan O’Bannon, ce troisième épisode nous envoie crapahuter sur une planète aux faux airs de LV-426 en se permettant même le luxe de nous faire voyager au travers les confins de l’espace dans un vaisseau qui ressemblerait presque un peu trop au Nostromo. Le décor est déjà planté et il sera bien question de terribles Aliens qui viendront se mettre au travers de la route de notre héros du jour, John Payton. Musiques lancinantes, endroits confinés d’où surgissent les Boss tant attendus, des allers et retours glacials, beaucoup de pompage sur d’autres titres sans oublier les QTE, la formule choisie par Capcom paraîtrait un peu facile mais l’alliage prend vie sous la forme d’un énorme mécha qui agira comme un protecteur sur une planète qui ne vous veut pas que du bien !!!

 

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 7/10    
Bien moins pesante que l’ambiance morbide de Dead Space, moins réussit graphiquement aussi, un peu à cause de visuels qui font dans le bleu glaciale et pas toujours très diversifiés en terme de construction des niveaux et de l’architecture assez spartiate de la colonie, Lost Planet 3 parvient néanmoins à nous entraîner dans une aventure qui est de loin la plus réussie de la saga. On suit les pérégrinations d’un héros pas aussi charismatique que pouvait l’être Isaac Clark, aux faux airs de Nicolas Cage plutôt bien modélisés et dont certains détails sur sa tenue nous montre que décidément notre bonhomme aurait pu la voler dans les entrailles de l’USG Ishimura, mais qui parvient néanmoins à nous faire croire que le périple dans cet enfer de glace réservera son lot de surprises. Le bestiaire est surprenant voire par moment assez ingénieux, même s’il s’inspire très souvent de xénomorphes bien connu qui colonisent les galeries souterraines et qui nous font automatiquement penser que toutes les races gluantes de l’espace ont été fécondées par la même reine. Par contre certaines textures sont clairement datées et nous prouvent que l’Unreal commence à montrer ses limites et on pourra aussi pester face à quelques bugs qui verra notre héros s’empêtrer contre les murs des arènes et se retrouver tout penaud devant un petit obstacle rendu infranchissable par les lignes du script.
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> Violence 7/10    
Pas de violence outrancière, ni jets d’hémoglobines sur les murs de glace de la planète EDN-III. Ici les seules effusions seront de couleurs orange avec une tendance aux explosions pour une faune locale qui peine à digérer les kilos de plomb qu’ils vont prendre dans leurs zones sensibles. Les cadavres rencontrés dans les niveaux sont souvent gelés et prisonniers de l’enfer blanc qui les happe sans ménagement.
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> Jouabilité 7/10    
Le tutoriel commence… et on s’aperçoit très vite que le gameplay procure une prise en main immédiate qui nous permet de rapidement nous concentrer sur la dératisation de cette planète. La jouabilité est intuitive et les sensations pendant les phases de shoot sont très bien calibrées. Notre personnage est réactif dans les moments de grosse pression et peut facilement aligner les cibles grâce notamment à un système de visée qui permet toujours de savoir combien de munition sont encore en réserve dans l’arme équipée. C’est simple est diablement efficace et après un petit quart d’heures de massacre on s’aperçoit très vite que Capcom a peaufiné un jeu solide qui s’appuie sur des mécaniques pas trop usées. Car malheureusement le jeu souffre de quelques lourdeurs que l’on n’aimerait plus trouver sur un TPS. Voire que votre héros peut se retrouver en difficulté face à un monticule franchissable pour le commun des mortels, des caisses de ravitaillements et autres armes déposées par des petits génies extraterrestres qui simplifient grandement votre progression cassent un peu l’ambiance pesante sensée être instaurée sur cette ilot de glace et vous laisser finalement avec un doute au coin de l’esprit que votre mort viendra d’un bout de caillou oublié par un script ou de cette arène un peu trop étroite. Mais le plus rageant reste le problème récurrent sur les titres de Capcom à savoir les énormes Boss qui viennent vous attaquer dans des endroits hyper confinés, voire presque irréalistes… Allez affronter un monstre de plusieurs étages dans un studio de 10 mètres carrés dont certaines attaques sont quasi impossibles à éviter tout en sachant que le terrasser une fois ne signifiera pas qu’il ne revienne en remettre une couche quelques minutes plus tard et vous aurez compris que la sauce finit par rendre le plat un brin indigeste. On finit par devenir le champion de la roulade et le plus grand gaspilleur de munitions de tout l’espace à force d’arroser des mastards qui ne semblent jamais crever. Alors corridors dis-moi si je ne vais pas me lasser de ces longues balades, de ces allers et retours et de la lenteur de la progression voulue par les développeurs. Et bien étrangement non car le jeu s’appuie sur une mécanique scénaristique qui nous pousse toujours à en savoir plus et comme les contrats sont légions…
La planète, justement, est habitée et pas seulement par les terribles Akrids et leur fluide si précieux mais aussi par des colons de toutes les nationalités qui travaillent depuis quelques temps sur ce bout de caillou de glace pour tirer un maximum d’information sur le précieux liquide orange et ainsi le piller en toute légitimité. Vous êtes ainsi amené à faire la connaissance de votre futur « meilleur ami », un colosse de métal de plus de 10 mètres de haut qui deviendra votre moyen de locomotion à peu près sûr dans cet enfer blanc et accessoirement votre foreuse d’énergie et une arme de guerre que vous allez pouvoir customiser en dépensant quelques crédit alloués pour vos travaux dans votre base de recherche qui vous servira aussi de QG avancé et qui vous procurera des armes, des kits d’armements, de nouvelles pièces pour votre Mecha ainsi que de nouvelles missions grâce notamment à une équipe de scientifique très encline à vous payer pour vos futurs génocides.
Car la monnaie se présente sous la forme de la Thé-en que vous allez pouvoir absorber en tuant les Aliens ou en plantant des foreuses aux quatre coins de la planète. Les missions s’enchainent et malgré la linéarité des parcours proposés qui généralement nous demande d’aller toujours droit devant, la monotonie ne vient jamais nous assaillir et on se retrouve à enchainer les missions toujours plus périlleuses qui vous emmèneront à découvrir de bien lourds secrets comme seul Capcom à l’imagination d’en proposer dans ces jeux. Complots, machinations et autres surprises de tailles sont au rendez-vous entre des moments plus calmes qui nous font découvrir que la vie, loin de ses proches, n’est pas toujours facile à supporter pour notre héros qui finit quand même par s’attacher à ces nouveaux compagnons d’infortune.
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> Bande-son 8/10    
On est directement plongé dans l’aventure sous des complaintes mélancoliques qui nous renvoie directement au chef-d’œuvre d’anticipation pondu par James Cameron avec son Aliens le retour et ses partitions devenues cultes. On frôlerait presque le plagiat tant le Main Title semble avoir été écrit par James Horner en personne. Quoi qu’il en soit le jeu prend de très bonnes Resolution and Hyperspace en gratifiant nos tympans de tubes bien rythmés que l’on peut écouter dans son Mécha. Les jeux d’acteurs sont globalement bons malgré quelques soucis labiaux et les doublages de qualité. L’ambiance peu engageante de la planète s’en trouve bonifiée grâce à des bruitages efficaces, entre cris stridents et autres feulements gutturaux des bestioles tapies dans les ombres qui instaurent un sentiment constant d’insécurité.
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> Durée de vie 7/10    
On ne peut pas reprocher à Capcom d’avoir tout misé sur le mode solo après la désastreuse expérience de leur second opus. Commençant sur une base lente et parfois un peu monotone, l’histoire parvient assez rapidement à nous plonger dans une aventure intéressante à défaut d’être homérique. On revient souvent sur nos pas pour explorer des zones inaccessibles au début, on enchaîne parfois des contrats pas très réjouissants et on s’aperçoit au final que le titre nous entraîne dans une aventure de plus de 10 heures. Le mode multi est classique, un peu trop même comme si l’essentiel n’était pas dans ces parties qui voient s’affronter jusqu’à 10 joueurs mais qui manquent cruellement de punch voire de variété pour vraiment convaincre sur le long terme. Le mode « Survive Akrids » propose de la coopération par deux équipes de trois avant de virer à l’affrontement en s’appuyant sur les réserves énergétiques engrangées qui donneront un avantage à l’équipe ayant massacré le plus de cafards.
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> Scénario 7/10    
EDN-3 est une planète inhospitalière, aussi glaciale et dangereuse que la faune locale qui se cache dans ses nombreuses cavernes, prêt à bondir sur le moindre humain qui se risquerait à une colonisation intempestive, pour violer son sanctuaire riche d’un précieux élément qui est une des ressources les plus convoitées de l’univers.
Se déroulant bien avant les évènements narrés dans les deux premiers épisodes, Lost Planet 3 plante le décours sobrement sous les paroles d’un homme mourant et qui semble avoir bien des choses à compter sur les nombreuses activités d’une société prête à tout pour s’emparer de la thermo-énergie qui pourrait sortir la planète bleue de son terrible trépas de siècles d’un consumérisme acharné.
Après un crash et un début qui nous envoie directement à penser que la destinée de notre homme sera la même que celle d’un célèbre mineur de l’espace qui a déjà connu la mort plus d’une fois, les premiers pas dans le blizzard, fouetté par un vent glacial nous entraîne directement à nous faufiler dans des galeries qui semblent habitées par une espèce extra-terrestre, lointaine cousine des arachnides de Klendathu, au comportement agressif qui ne laisse planer aucun doute sur leurs intentions inamicales. C’est le genre de scénario déjà vu et revu dans de nombreuses productions mais la lenteur et la triste monotonie de certaine mission instaure petit à petit un sentiment d’étouffement et de malaise face à toute cette glace. On s’attache à ce héros simple, attachant et un peu trop serviable qui s’accroche aux messages de sa femme pour ne pas sombrer dans la folie.
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> Note finale 7/10    
Il est facile de céder à la facilité en tirant à vue sur un titre qui n’a pas beaucoup fait parler de lui sur les divers salons et oublier au passage que le titre de Capcom offre une aventure divertissante sur une planète pleine de surprises. Alors certes Lost Planet 3 pompe allégrement ses idées sur des films cultes et autres jeux d’horreur déjà bien connu du public sans oublier qu’il nous offre quelques moments de grosses colères, à cause notamment de ces endroits confinés si chers au développeur, mais la qualité narrative de son histoire parvient à nous faire oublier quelques écueils parfois un peu gênant pour nous offrir au final un bon divertissement glacé.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1 à 10
Online: Oui
Date de sortie: 30.08.2013
Editeur: Capcom
Site officiel: http://www.capcom.co.jp/lostplanet/3/
Développeur: Spark Unlimited
> PAROLE DU RÉDACTEUR