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Killer is Dead
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> L’univers fou
> L’histoire en roue libre
> Violent et gore à souhait
> Le petit côté hentai
> La musique d'Akira Yamaoka
> Un jeu 100% nippon comme on aime
 

Les

> Les ombres dégueulasses
> Le level design souvent bâclé
> Certains boss vraiment casse-pieds
> Quelques problèmes de lisibilité
> Le côté « fait à l’arrache ».



Un an après le savoureux Lollipop Chainsaw (sorte de plaisir avorté tant sa durée de vie était limitée), le développeur Suda 51 et son fameux studio Grasshopper Manufacture remettent le couvert avec un jeu dont ils ont le secret. Complètement barré, outrancièrement violent, sexy et pervers en diable ; Killer is Dead représente parfaitement l’esprit du studio le plus fou et peut-être le plus libre du Japon. Apprêtez-vous à quitter notre réalité et à rejoindre une équipe de tueurs à gage chargée d’éliminer les monstres qui occupent la face cachée de la Lune. Voilà qui promet un voyage des plus délirants.

Testé sur PlayStation 3 par Sigurd

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> Graphisme 6/10    
Voilà le point qui divisera – voire qui rebutera – le plus de joueurs. Premièrement, le style graphique de Killer is Dead ne laisse pas indifférent. En un mot : on aime ou on déteste. Visuellement, le jeu s’inscrit dans la lignée de No More Heroes (l’un des plus grands succès du studio). Si nous reconnaissons d’emblée la patte graphique de Grasshopper Manufacture, le travail sur les couleurs et les contraste est encore plus radical qu’à l’accoutumée. Coloré, fluo, saturé, Killer is Dead atomise littéralement nos rétines. Deuxièmement, il faut bien l’avouer, le titre est à la traîne techniquement. La plupart des niveaux sont tristement vides, l’écran à tendance à clignoter... La palme revient aux ombres et aux noirs beaucoup trop saturés et absolument hideux. Mais quand bien même Killer is Dead semble être développé avec les moyens du bord, l’équipe de Grasshopper Manufacture réussit à proposer un univers plein de personnalité dans lequel on aura plaisir à plonger, pour autant qu’on soit capable de fermer les yeux sur ces quelques défauts (ce que les amateurs du genre et du style très manga du jeu feront sans doute sans problème).
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> Violence 8/10    
Sur ce point, Grasshopper Manufacture ne nous a jamais déçu. Leurs jeux sont violents, gores et décomplexés. Dans Killer is Dead, chaque coup de katana faire surgir une gerbe de sang. Alors oui, c’est certainement moins outrancier que dans Lollipop Chainsaw (on rappelle que l’héroïne de ce dernier était armée d’une tronçonneuse, comme son titre l’indique), mais ça pisse quand même sévère ! Ajoutez à ça des boss mutants parfois franchement dégueulasses et des passages au contenu sexuel explicite et vous obtenez un titre subversif à ne pas mettre entre toutes les mains.
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> Jouabilité 7/10    
Le gameplay de Killer is Dead a tout du beat’em all classique. Cependant, il faudra plusieurs heures de jeu pour que celui-ci s’avère véritablement gratifiant. En effet, vous commencez l’aventure avec très peu de coups disponibles. Autant dire que les débuts s’avèrent frustrants. Outre la capacité de trancher vos adversaires avec votre katana, vous pouvez également vous servir de votre bras bionique pour leur tirer dessus. Au fil de l’aventure, vous débloquerez de nouveaux combos et de nouvelles armes. Pour utiliser ces dernières, il vous faudra remplir votre jauge de sang (utile également pour vous soigner). C’est en assénant des coups à vos ennemis ou en récoltant des roses (logique) que vous pourrez remplir cette jauge. Une fois votre jauge de cristal épuisée, vous mourrez. S’offre alors à vous la possibilité d’être réanimé par votre charmante associée. On vous avoue que la présentation de ces différentes jauges n’a pas grand-chose d’intuitif et qu’il faut un moment pour s’y faire.
Quant au système de combat, il repose essentiellement sur la maîtrise des différents combos, sur la gestion de votre sang ainsi que sur votre capacité à esquiver les coups de vos adversaires. C’est précisément le système d’esquive qui s’avère capital. Si certains combos sont redoutables, c’est seulement en réussissant à placer une esquive au bon moment que vous pourrez prendre vos ennemis à découvert et déclencher une avalanche de coups.
À la fois technique et débridé, le gameplay s’avère bien pensé. Contrairement à ce que nous avons pu lire ici ou là, nous n’avons rencontré aucun gros problème de caméra si ce n’est le côté parfois très bordélique de l’action qui nous empêche de lire avec précision les mouvements des adversaires et donc d’anticiper leurs coups pour les esquiver. On pestera par contre bien plus contre certaines séquences (les réanimations) et surtout certains boss qu’il faut vaincre en pressant comme un dégénéré sur un bouton. Après une bonne vingtaine d’essais, nous n’avons toujours pas compris s’il suffisait de presser frénétiquement où s’il fallait respecter un certain rythme. Quoi qu’il en soit, ce système nous a paru bien aléatoire.
Outre les missions d’assassinat standard, vous aurez aussi l’occasion de relever les défis « Gigolo ». Leur concept est simple et s’apparente à un pur délire de développeurs : après avoir acheté des cadeaux à la boutique, vous devez séduire des charmantes demoiselles. Il vous faudra alors les reluquer de haut en bas (sans vous faire griller, au risque de passer pour un pervers) pour remplir une jauge d’audace. Une fois celle-ci remplie, vous aurez assez de courage pour offrir un cadeau à la belle. Une fois séduite, cette dernière vous offrira une récompense souvent très utile (une nouvelle arme par exemple). On vous avoue que, concernant ce mode, on se demande encore ce qui a bien pu passer par la tête de l’équipe de Grasshopper Manufacture.
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> Bande-son 8/10    
Composée par Akira Yamaoka (bien connu pour son travail sur Silent Hill), la bande-son est peut-être la meilleure surprise du jeu. L’ambiance sonore et les musiques sont extrêmement soignées et, même lorsqu’elles sont discrètes, elles participent pleinement à l’élaboration de cet univers hallucinant. Outre le jazz dissonant qui berce les chargements, on a droit à du rock électro symphonique régulièrement appuyé par des chœurs féminins qui ne manquera pas de vous faire taper du pied lorsque vous tailladerez du monstre.
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> Durée de vie 5/10    
Après un Lollipop Chainsaw cruellement court, nous étions en droit d’en attendre un peu plus de la part de Grasshopper Manufacture. Malheureusement, le verdict est mitigé. Il faut compter environ 8 heures pour terminer l’ensemble des épisodes principaux (13 au total). C’est court, très court ! Toutefois, la durée de vie devient raisonnable dès le moment où on s’intéresse aux missions facultatives et aux nombreux défis coriaces. Il faut compter entre 12 et 15 heures pour terminer le jeu à 100%. La bonne nouvelle, c’est que Killer is Dead bénéficie d’une bonne rejouabilité. C’est d’ailleurs en recommençant le jeu avec toutes nos techniques débloquées que nous en profitons pleinement.
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> Scénario 6/10    
Mondo est un tueur à gage chargé d’éliminer les mutants et monstres en provenance de la Lune. Il faut dire qu’avec son bras bionique, il avait la gueule de l’emploi... Avec un pitch de base tel que celui-ci, nous pouvions nous attendre à une version nippone de Men in Black. Mais Killer is Dead vient nous rappeler que nos amis du pays du soleil levant sont capables de délires sans égal. Complétement perché, le scénario part très rapidement dans tous les sens. Inutile de chercher une quelconque cohérence dans la succession des missions, elles sont toutes parfaitement déconnectées les unes des autres et servent de simple prétextes à une succession d’hallucinations. L’équipe de Grasshopper est allée jusqu’à briser le quatrième mur. En effet, Mondo s’adresse à plusieurs reprises au joueur et fait directement référence au jeu dans lequel il évolue, un peu à la manière de Deadpool, le personnage Marvel. Absolument jouissif si vous êtes en phase avec cet esprit décalé.
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> Note finale 6.5/10    
Aussi génial que bancal, Killer is Dead s’apparente à un trip sous acide. Ce côté absolument barré ne fera sans doute pas l’unanimité mais ravira à coup sûr les amateurs de folies japonaises. Fidèle à lui-même, le studio Grasshopper Manufacture nous livre un jeu loin d’être irréprochable sur le plan technique mais tellement généreux qu’on lui pardonne volontiers ses (trop) nombreux défauts. Un jeu malade pour des esprits malades qui nous fait plus que jamais espérer que Suda 51 et son équipe se sortent une fois les pouces pour nous livrer un opus irréprochable.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 30.08.2013
Editeur: Deep Silver
Site officiel: http://www.grasshopper.co.jp/
Développeur: Grasshopper Manufacture Inc
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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