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Splinter Cell Blacklist
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  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Wii U - Xbox 360

Les

+

> Un titre qui en jette... de nuit !!!
> Sam toujours au top de sa forme.
> Des gadgets, des armes futuristes et plus encore...
> Le retour du mode Spy vs Mercenaires.
> Un mode multi solide entre coop et challenges.
> Le mode perfectionniste.
> Quelques missions très réussies.
> On voyage dans de très nombreux pays.
> Affichage des objectifs sur les décors.
 

Les

> Un scénario qui ne laisse planer aucun doute.
> Pas beaucoup de dramaturgie dans les dialogues.
> IA entre gris claire et gris foncé.
> Jouabilité parfois perfectible.
> Trop facile car trop dirigiste.
> Le Paladin a perdu deux réacteurs...
> Missions redondantes.

Il a beau avoir la cinquantaine et les cheveux gris poivrés, Sam Fisher rester l’arme fatale dès que les Etats-Unis sont en danger face à de nouvelles menaces terroristes qui ont décidé pour l’occasion d’avancer la fête d’Indépendance en faisant sauter une base dans le Pacifique. Notre espion de choc se voit doté pour l’occasion des derniers cris de la technologie en matière de matériel et même d’une base volante d’origine russe sortit à un seul exemplaire histoire de montrer au monde que l’on ne menace pas impunément les intérêts américains. Et pourtant malgré tous les efforts consentit pour nous en mettre plein la vue et nous plonger dans une histoire sans concession, on se retrouve au final avec un titre sans « Conviction » au scénario tellement prévisible que même la technologie mise au profit du joueur finit par lasser tant elle se montre intrusive, voire carrément dirigiste. Reste au grisonnant sacrément alerte une pléthore de mode de jeux qui font honneur à la collaboration furtive et aux actions directes et un mode Perfectionniste qui reste la seule façon d’apprécier ce jeu à sa juste valeur. 

















Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 8/10    
Munis de sa légendaire combinaison et de ses lunettes qui rendraient fou de jalousie Afflelou, notre agent se joue de l’obscurité avec maestria tant celle-ci fait office de seconde peau à un gameplay qui tire sa force des jeux d’ombre et de lumière. L’obscurité embellit des niveaux qui dansent parfois sur la caresse de flammes, des caprices du vent, fait surgir une ombre menaçante d’un recoin sombre en nous faisant oublier que les visuels sont parfois entachés de textures pas très soignées dès que les ténèbres tirent leur révérence. On voyage beaucoup, arpentant des bases secrètes disséminées dans des endroits très défendus au fin fond de contrées pas très hospitalières sans prendre une minute le temps de se pâmer devant les paysages qui restent assez souvent austères à quelques exceptions près. Parfois même l’image se trouble devant des cinématiques qui enjambent avec amateurisme les erreurs à ne pas commettre dans le 7ème art.
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> Violence 9/10    
Comme d’habitude quand on suit les pérégrinations de notre agent de choc, aucune scène ne nous ait épargnée et on assiste très souvent en tant que spectateur à des exécutions sommaires, des passages de tortures et autres massacres de masses. Par contre dans les niveaux, vous aurez toujours le choix d’empiler les cadavres soit de vous la jouer « totale discrétion ».
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> Jouabilité 7/10    
On peut se montrer pointilleux lorsque notre surhomme se met à gamberger devant un rebord ne sachant trop quoi faire, comme tétanisé par des murs invisibles ou des zones normalement accessibles pour un soldat d’élite mais qui semblent étrangement bloquées par les pouvoirs du script. Ses situations engendrent parfois de gros cafouillage avec des morts très dispensables pas aidées par les errances des points de sauvegardes qui peuvent vous renvoyer très loin derrière vos lignes ou carrément vous expédier dans des zones pas encore découvertes. Il arrive très souvent aussi que deux actions soient identifiées par une même touche, comme se saisir d’une arme ou déplacer un ennemi assommé, ce qui engendre parfois la perte de votre arme fétiche remplacée souvent par une beaucoup plus bruyante. Reste que malgré ces quelques ratages, notre alerte quinqua se joue des obstacles avec une facilité qui force le respect malgré tout. Les énormes possibilités de customisation du matériel qui vont de la paire de lunette qui voit au travers des murs et qui vous donne une localisation précises des ennemis associées à des tenues furtives ou blindées adaptées à votre style et d’un arsenal conséquent simplifient sacrément la donne face à des vieux AK-47 et autres vieilles pétoires qui font un peu pitié pour une organisation terroriste aussi déterminée et aux ambitions de mettre le feu au poudre dans le monde entier. Même les mines émettent un bruit et sont bien visibles sur terre comme pour mieux vous indiquer le chemin à ne pas suivre. Néanmoins les niveaux assez linéaires tout de même sont construits de manière à vous donner de nombreuses possibilités pour appréhender vos objectifs en optant pour la furtivité totale qui rapporte en plus d’une immense satisfaction de très nombreux crédits ou alors vous la jouer bruyante et faire sauter tout ce qui bouge. A la fin des missions des points vous seront attribués récompensant votre style et qui vous permettront de customiser votre avion pour le transformer en un véritable fort Knox de technologie ou alors pour acquérir de l’équipement dernier cris qui est une plus-value évidente sur certaine mission. Mais pour apprécier le jeu à sa juste valeur et vraiment sentir monter l’adrénaline d’être sur le terrain sans avoir droit à des ressources miraculeuses, optez illico pour le mode perfectionniste qui se veut un hommage à peine camouflé aux premiers épisodes de la saga qui se voulait bien plus exigeante et réaliste en termes de difficulté.
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> Bande-son 7/10    
Sam Fisher est toujours admirablement bien doublé par la voix officielle de Schwarzy qui donne à ses intonations un côté percutant et terriblement sûr de lui, un peu comme un vénérable Beretta qui ne s’enrayerait jamais. Par contre les autres protagonistes n’ont pas la même aura et se montre trop souvent à leur désavantage à cause de dialogues convenus, sans réels profondeurs qui ne laissent que très rarement transparaître le sérieux des évènements en cours. Ils semblent imperturbables, pas trop concernés voire totalement détachés et se laissent finalement guider par les évènements en donnant l’impression que tout est joué d’avance. Par contre l’ambiance sonore est maîtrisée et nous immerge assez facilement dans les missions où le silence est d’or, seulement troublé par le bruit si caractéristique des lunettes de Sam. Les différents idiomes sont aussi respectés et le färci ne devient pas du pashto même si parfois on se surprend à entendre des gardes parler dans un anglais parfait et sans accent.
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> Durée de vie 8/10    
Le gros point fort de ce jeu est son contenu qui assure une durée de vie considérable et une excellente re-jouabilité que ce soit par son mode coopératif ingénieux et le retour de l’excellent Spies Vs Mercs qui va redonner ses lettres de noblesses aux affrontements entre les chasseurs de l’ombre et les mercenaires surarmés abandonné depuis trop longtemps. Disposant de deux modes qui permet jusqu’à 8 joueurs de s’affronter en usant des faiblesses de l’adversaire et misant surtout sur la coordination des deux équipes pour obtenir l’avantage sur le terrain, elle voit d’un côté les agents miser sur leur gadget et leur possibilité furtive pour combattre les mercenaires qui eux bénéficient d’une force de frappe supérieur. Le retour de ce mode est un bienfait pour le jeu qui malheureusement ne peut pas vraiment compter sur son solo pour assurer le spectacle qui impose maladroitement son lot de missions redondantes et sans réels surprises, ni challenges. Par contre les missions secondaires sont nettement plus relevées et ne pardonnent rarement les hésitations sur le terrain. Il faut user de malice ou être équipé du bon matériel pour tromper la vigilance des gardes et autres systèmes de sécurité qui peuvent vous renvoyer à votre point d’insertion à la moindre faute tactique.
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> Scénario 5/10    
Un groupuscule qui se fait appeler les « Ingénieurs » décide de lancer une attaque de grande ampleur sur les intérêts américains en commençant par faire sauter une de leur base dans le Pacifique et en promettant de remettre le couvert toutes les semaines si leurs revendications obscures ne sont pas respectées. S’en suit un contre la montre pour enrayer les attaques sans grandes surprises et qui nous montre que même les pires crapules finissent toujours par se régler sur l’emploi du temps de notre agent en ne prenant même plus la peine de nous faire vivre des situations imprévues, voire fatalement tragiques en faisant sauter une de leur bombe un peu en avance… exemple parmi tant d’autres. On finit même par s’ennuyer un peu et on abuserait avec plaisir de notre 5ème liberté pour faire avancer les choses.
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> Note finale 7.5/10    
Depuis le fabuleux épisode « Double Agent », la saga de Splinter Cell peine à retrouver son souffle épique et imposer une difficulté qui était l’apanage de tout bon espion. Les temps changent et les nouveaux joueurs veulent leur dose d’action au détriment de la patte furtive, entasser les cadavres à défaut de les ignorer ce qui a finalement poussé les développeurs à simplifier le gameplay. Malgré tout ce titre nous permet de faire un choix dans notre approche des niveaux, ce qui nous ramène un peu au début de la série, et impose des missions annexes qui sont bien plus complexes en termes de challenge que la trame principale sans grande surprise au final. Pour le savourer à sa juste valeur, et passer ainsi sous silence quelques errances du gameplay, il faut se la jouer Perfectionniste pour ainsi retrouver tout le charme de missions bien relevées et faire fi des affreuses aides magiques extérieurs qui se traduisent par l’apparition de caisses des ravitaillement au beau milieu du camp adverse. Le mode multi totalement addictif rehausse l’échelon d’une note qui aurait pu être bien plus sévère.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Date de sortie: 22.08.2013
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://splintercell.ubi.com/blacklist/en-US/home/index.aspx
Développeur: Ubisoft Toronto
> PAROLE DU RÉDACTEUR
La note peut paraître un peu dure envers l'aura qui entoure cette série mais elle se justifie par l'absence d'une véritable trame scénaristique et un mode solo trop convenu qui laisse indéniablement la soif de vengeance du groupuscule se tarir trop rapidement. Sam est trop fort, trop vif et ne laisse jamais transparaître une vulnérabilité du à son âge, aux démons de son passé voire tout simplement à une fatigue engendrées par une succession de missions aux quatre coins du monde.