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State of Decay
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - Xbox 360 - Xbox Live

Les

+

> Une carte immense pour un jeu XBLA.
> Un aspect survie poussé.
> Gestion des ressources.
> Cycle nuit/jour.
> Un monde en constante évolution.
> Une ambiance pesante.
 

Les

> Truffé de bugs graphiques.
> Impossibilité de donner des ordres.
> Des situations rocambolesques.
> Quelques missions stupides.
> IA en dent de scie.
> Pas de multi.

Ces derniers temps de très nombreux signes annoncent que notre monde risque bien d’être peuplé par des hordes de zombies et autres créatures de cauchemars. Au vu du nombre de jeu mettant en vedette les mangeurs de chaire, les enfers doivent être en train de libérer des lits car les marcheurs colonisent tous les plus grands éditeurs, pour le meilleur et le pire aussi avec parfois des productions totalement ratées et sans mordant. Le XBLA a depuis quelques temps déjà aussi subit l’assaut des hordes avec le sublime jeu du studio Telltale qui a réussi en quelques clics à créer un phénomène. C’est au tour d’un autre studio de s’essayer à une production ambitieuse dans un monde ouvert où la gestion des ressources sera le point d’orgue de votre survie. Oscillant entre des idées lumineuses et une gestion graphique bancale, State of Decay parvient néanmoins à distiller son lot de surprises horrifiques dans un monde sans concession.

.

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 6/10    
L'Amérique profonde avec ses bourgades perdues au milieu de nulle part subit les assauts ravageurs d’un moteur graphique totalement dépassé par l’ampleur de la tâche demandée. Les bugs sont aussi nombreux et dangereux que les hordes de zombies qui hantent les nuits pour mieux croquer les derniers survivants qui ne pourront même pas compter sur des murs en brique pour se sentir protégé. Les ennemis passeront au travers de vos défenses, le paysage se découvrira à mesure que vous avancerez révélant parfois des hordes de zombies pourtant invisibles la seconde précédente, des scintillements viendront torturer vos yeux… Et pourtant, malgré ces défauts qui mériteraient depuis belle lurette des correctifs, le titre parvient à nous immerger dans une ambiance horrifique, à nous faire sentir le danger omniprésent qui suinte à chaque carrefour, ce sentiment de solitude face à la nuit qui peut nous happer à tout instant. Une prouesse qui doit son salut à la diversité et à la cohérence des lieux visités.
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> Violence 8/10    
Un jeu de zombie sans son lot de cadavres c’est un peu comme un repas romantique sans une bouteille de champagne et quelques fraises frappées. On découpe, on meurt sans pour autant engendrer des maux d’estomac et autres relents gastriques à cause d’une overdose de bulle d’hémoglobine.
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> Jouabilité 7/10    
Le cœur central du gameplay sera de survivre par tous les moyens possibles et inimaginables, de sauver un maximum de personnes qui sont en finalité vos sauvegardes pour avancer dans ce monde sans concession. La perte d’un de vos survivants sera définitive ce qui impliquera de votre part de protéger vos alliés temporaires. On commence par incarner un personnage et pas forcément un membre des forces spéciales mais un être normal avec ces qualités et ses défauts qui doit survivre et agir vite. On fouille les premiers périmètres à la recherche de la moindre ressource, du précieux médicament et de la plus petite ration d’eau, on s’équipe de tout et de rien pour se frayer un passage au milieu de cette faune hostile, on s’allie même avec le pire des lâches, on brave des dangers pour consolider des liens parfois bien fragiles. On trouve un refuge où se réfugier et reprendre son souffle et on en profite pour apprendre à connaître nos alliés d’infortune. On partage ce que l’on peu pour ne pas se trimballer des tonnes d’inutilités dans les pires moments, on divise les ressources en tenant compte des aptitudes et des dispositions de chacun. On survit et c’est bien là la grande force de ce jeu qui parvient à distiller un climat de mort imminente à chaque sortie. On vous guide aussi un peu en vous informant par une radio abandonnée que la résistance s’organise et quel investit des lieux qu’elle pourra défendre face à des ennemis qui deviennent quasi invincibles, la nuit tombée. Vos actions auront un impact direct sur le moral de vos compagnons qui pourront vous suivre ou rester à se lamenter sur de vieilles paillasses en attendant la mort. Après avoir montré vos aptitudes à prendre des décisions rapides et intelligentes, vos actions seront récompensées par des points de notoriétés qui vous permettront de renforcer vos défenses en construisant des postes de sentinelles, des ateliers pour confectionner de nouvelles armes, un lieu pour se restaurer, des lits pour dormir, des avant-poste pour vous permettre de trouver un refuge sans danger lors de vos escapades. Le monde est ouvert et chaque maison peut révéler de précieuses ressources absolument vitales pour votre survie et celle de vos alliés qui viendront grossir vos rangs au fil de l’aventure. La perte de l’un deux signifiera que vous repartiez au front dans le corps d’un nouveau survivant qui n’aura pas forcément les qualités requises pour effectuer des missions pas toujours faciles à appréhender, la faute à des situations totalement décousues qui vous imposeront de traverser une ville à pieds quand les véhicules sont pourtant légion. Mais comme dans l’ensemble vos bons petits soldats peuvent se mouvoir de manières assez cohérentes, sauter des obstacles, se défendre et éviter les attaques souvent synonymes de mort immédiates avec plus ou moins de facilité, le périple peut se gérer sans trop de difficulté pour peu que l’on prenne soin de ces meilleurs éléments.
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> Bande-son 7/10    
Sobre et efficace par ses complaintes chargées de danger, elle œuvre pour instaurer un climat pesant. Elle se permet même le luxe de se faire oublier pour céder la vedette aux hurlements et autres sons gutturaux des croqueurs de chairs. Les doublages sont bons sans pour autant se placer au niveau de productions plus ambitieuses, la faute à des dialogues parfois un peu trop téléphonés pendant les situations d’urgences, à une certaine monotonie dans les intonations comme si certains survivants s’étaient résignés à mourir les bras ballants ou à vous pourrir la vie durant tout votre périple.
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> Durée de vie 7/10    
De longues heures seront nécessaires pour parvenir à se frayer un chemin dans ce monde de désolation. Il y a toujours une tâche à accomplir, un survivant à sauver, une miche de pain à dénicher, une horde à anéantir. Parfois le sentiment de se sentir bien seul au milieu de ces incapables qui vous donneront des sueurs froides par leur comportement somme tout humain, de ces missions répétitives qui sont le reflet de l’urgence de toujours avoir des ressources en réserve sous peine de voir votre microcosme imploser, de ces aller et retour au milieu des mêmes dangers… des mêmes pièges qui vous pousseront à des actes masochistes pour un quart d’heure de gloire trop vite consommé seront autant de raison de poser la manette face à des situations inextinguibles, des répétions déjà vécues qui pourtant vous pousseront toujours à vous en resaisir avec encore plus de rage pour terminer ce road-movies des plus addictifs.
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> Scénario 6/10    
Dès les premières secondes de jeu, le décor est planté tel un pieu en plein cœur d’un monde dévasté par une épidémie déjà rendue célèbre par de très nombreux films. Les survivants se rassemblent, luttent pour leur salut, se dévoilent gentiment au fil de missions souvent très dangereuses, meurent dans l’anonymat pour une poignée de pain et un peu d’eau, trahissent pour quelques secondes de plus à tenir au milieu de cet enfer. L’absence de fil conducteur au départ favorise l’immersion dans un décor qui sera modulé suivant vos actions ne laissant que peu de place à la réflexion sur les tenants et les aboutissants car votre unique mission est de survivre.
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> Note finale 7/10    
State of Decay est un titre ambitieux, trop même et c’est bien là son plus grand défaut. Proposant un open-world horrifique qui parvient à distiller un sentiment constant de survie comme peu de jeu l’avait fait jusqu’à présent, d’une gestion intelligente des ressources et un sentiment de liberté bienvenue dans ce type de jeu qui trop souvent nous cloisonnent dans des lieux étriqués, ce titre avait tout pour devenir un titre immortel si son talon d’Achille n’était au final que le manque de sécurité que procure le moteur graphique capable de nous infliger des bugs encore plus dangereux que les hordes de zombies qui sont pourtant les vedettes de cette production.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival-Horror/ Gestion
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 05.06.2013
Editeur: Microsoft Game Studios
Site officiel: http://undeadlabs.com/about-state-of-decay/
Développeur: Undead Labs
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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