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Resident Evil : Revelations
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Nintendo 3DS - Ordinateur - PlayStation 3 - Wii U - Xbox 360

Les

+

> Retour aux origines de la saga.
> Un bestiaire surprenant.
> Plusieurs environnements proposés.
> Les nombreux clins d’œil à la série.
> De l'action savamment distillée.
> Customisation des armes.
 

Les

> IA de votre équipier calamiteuse.
> Lourdeur dans les déplacements.
> Boss éponge à balles.
> On scanne à tout va.

Après 2012, cette année sera aussi l’année de tous les dangers avec une déferlante de titres qui vont faire la part belle à tous les scénarios possibles de fin du monde et autres menaces bio-terroristes. Le roi en la matière est bien entendu Capcom passé maître dans l’art de créer de nouveaux virus qui rassemblent des milliers de joueurs devant leurs écrans impatients et nerveux à l’idée de  se replonger au fil des épisodes dans les conspirations les plus farfelues de savants et politiciens en quête de purifications divines. Ce Resident Evil Revelation, déjà sortit sur la petite console de nintendo l’année passée, innove son gameplay tout en gardant ce qui faisait merveille dans les premiers épisodes de la saga, un subtil mélange d’action et de tension horrifique. Un véritable retour aux sources bienvenu qui sublime de bien belle manière une saga qui s’est au fil de ses deux derniers épisodes étouffée à force de surconsommer des virus alphabétiques mélangé à de la surenchère hystérique.
 

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 7/10    
Les cinématiques de qualités donnent le ton d’une production qui a su imposer de nouveau standard sur la petite 3DS de Nintendo et qui arrivent encore à surprendre sur les consoles actuelles. Graphiquement assez simpliste, les niveaux originels sont seulement lissés en HD, le jeu se rattrape avec des visuels convaincants comme ces nombreux plans qui suintent l’angoisse et la mort et qui nous rappellent d’anciens épisodes mémorables. Mentions spéciales au bestiaire avec des vieilles connaissances qui s’ajoutent à des entités plus modernes et visqueuses
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> Violence 8/10    
Que serait un Resident Evil sans une bonne dose d’hémoglobine bien poisseuse, des cadavres putréfiés et visqueux, des mutants dégueulasses et voraces et quelques passages bien croustillants avec des mise à mort bien traumatisantes.
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> Jouabilité 7/10    
Si la lourdeur des personnages inhérente à la saga est toujours bien présente il faut saluer la prise de conscience des développeurs qui ont enfin corrigé le système de visée qui permet maintenant de tirer tout en se déplaçant. Le jeu se déroulant principalement dans des endroits exigus, on pestera assez souvent face au système d’esquive pas toujours très facile à placer ne nous permettant pas toujours d’éviter des attaques qui semblaient assez sommaire de prime à bord. Pour le reste la jouabilité avec les deux sticks procure un confort suffisant pour passer de longues heures à arpenter les coursives suintantes du vieux paquebot.
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> Bande-son 8/10    
La partition tout en nuance accroit le sentiment d’angoisse avec ces mélopées menaçantes et les montées lyriques annonciatrices de terribles danger. Les bruitages sont d’excellentes factures même si les doublages tout en français ne sont pas des plus réussit.
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> Durée de vie 7/10    
Si vous optez directement pour le mode normale, il vous faudra une dizaine d’heures pour faire le tour et les allers retours de niveaux parfois très coriace en termes de challenge car les boss sont vaccinés aux amphétamines de croissance. Capcom sur ce coup a très bien fait son travail avec une mention spéciale au mode commando addictif en coopération.
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> Scénario 5/10    
Confié à Dai Sato qui promettait un renouveau de la saga, cette nouvelle trame au relent de terrorisme bio-virale sent le déjà vu et nous prouve que ce domaine n’est pas le point fort d’une saga qui nous rejoue à chaque fois les mêmes partitions avec ces méchants à la limite de la caricature burlesque.
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> Note finale 8/10    
Même si au final les révélations ne seront pas des plus croustillantes avec en prime quelques passages déjà vu dans les autres épisodes de la saga, le retour aux origines bienvenu et les améliorations du gameplay font de ce Resident Evil un des titres à posséder absolument, à condition que vous ne l’avez pas déjà trituré dans tous les sens l’année passée sur la 3DS !!!
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival Horror
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Date de sortie: 24.05.2013
Editeur: Capcom
Site officiel: http://www.capcom.co.jp/bhrev/
Développeur: Capcom
> PAROLE DU RÉDACTEUR
La recette pour un bon cocktail saignant à la sauce Capcom est assez facile à réaliser et ne prend que quelques secondes pour poser les premiers jalons d’une toute nouvelle épidémie de masse. Pour commencer vous prenez un obscure groupement terroriste au relent écologique avec un nom qui ressemble à une marque de café, What else… une autre société qui rêve de construire une cité terra formée aquatique parfaite, mélangez le tout avec une propagation d’un très vilain virus et la contamination de toute une population et pour finir un zeste de déglaçage à la sauce gouvernementale à coup de rayon solaire. Purification à la sauce Raccoon et début de problèmes que l’on commence à connaître avec envoi d’une équipe pour mener une enquête informelle et élucider ce que l’on soupçonne déjà comme étant l’œuvre d’un tout nouveau virus.

Dans cette nouvelle aventure horrifique, la disparition de Chris Redfield envoyé en mission pour découvrir les mystères qui se passent en méditerranée, nécessite l’intervention d’une seconde équipe composée de Jill Valentine et d’un nouveau membre musclé Parker Luciani tous les deux affiliés à la BSAA (Un groupement créer après les évènements de Raccoon City pour combattre les menaces bio-terroriste dans le monde) qui vont croiser la route d’un navire-fantôme envahit de mutants agressifs. D’autres équipes seront envoyées pour savoir ce qui est arrivé à tout ce petit monde. Est-ce que vous suivez toujours et que vous ne vous êtes pas perdu dans les cales d’un vieux navire en cour de route ?

Resident Evil Revelation est narré comme une série télévisée avec ses intros formatées à la sauce Capcom ponctuées de splendides cinématiques et le découpage comme des épisodes avec un switch intéressant entre les personnages au cour de l’aventure et un final qui réserve son lot de surprise pour la suite. Impossible de lâcher la console car on veut toujours en savoir plus et cela dès les première scènes. On a l’impression d’avoir joué ces scènes des dizaines de fois, pour ceux qui suivent la saga depuis ces débuts, mais étonnamment l’alchimie prend toujours aux tripes et le parti-pris des développeurs de revenir aux sources de ce qui avait fait le succès de la saga contribue largement à cette immersion des plus jouissives. Fini les fusillades et les massacres de masses comme sur les épisodes précédents (Resident Evil 4 qui reste un petit bijou malgré son action frénétique mais qui n’avait rien de comparable avec le Resident Evil 5 qui faisait dans la surenchère en oubliant de nous faire peur) et bienvenu dans les espaces confinés, les longs couloirs lugubres sombres, les laboratoires perdu au milieu de nulle part, les ennemis qui vous attaquent au moment le plus mal choisis, les mythiques caisses à armement, les plantes médicinales, les toilettes dégueulasses et les baignoires nauséeuses à vider, sans oublier ses nombreux plans qui nous rappellent les vieux manoirs jadis visités. Alors certes on ne va pas non plus se mettre à hurler toute les dix secondes comme sur Dead Space qui reste pour moi le summum du jeu d’horreur mais ce nouvel opus nous imprègne dès le début dans les méandres d’une aventures torturées ou le moindre bruit peut être le signe d’une prochaine attaque, d’une vision cauchemardesque, de la présence d’un ennemi coriace et létal. Le bestiaire lui aussi rappellera à certains que les Hunter ont la vie dure et la peau solide, qu’il ne fait pas bon de croiser des chiens polaires qui ont mangé des croquettes chimiques, que même les gentils poissons peuvent montrer les dents… Sans oublier des Boss très résistant qui vous donneront pas mal de fil à retordre. J’allais presque oublier le plus important !!! Capcom a enfin corrigé cette horrible impossibilité qui ne permettait pas aux joueurs de pouvoir tirer tout en se déplaçant. Ce soucis d’avoir enfin écouté les supplications de toute une communauté accroit le sentiment d’immersion et permet une jouabilité bien plus convaincante et précise. Le système de customisation des armes avec des pièces interchangeables pour certains types d’armes offrent de multiples choix en termes de puissance de feu, capacités de munitions, dégâts, stabilité. Les possibilités sont ainsi multipliées et permet d’avoir toujours sur soi une arme salvatrice. Un dernier petit détail très intéressant est les sacoches à munitions visibles sur les personnages et qui nous montrent bien que l’on ne se coltine pas avec deux tonnes de bastos sur le dos. On récupèrera au fil de l’aventure des poches à magasins supplémentaires pour accroître ses capacités d’emport.

Alors avec toutes ces éloges pourquoi le dernier bébé de Capcom ne reçoit pas une meilleure note au final ? Et bien tout simplement car il souffre encore de syndromes récurent à la saga et accentués par quelques bizarreries dont je vais faire l’énumération détaillée.

-La première chose qui frappe d’entrée de jeu, c’est la lourdeur des personnages et leur impossibilité à vraiment se déplacer de manière rapide comme si leurs pieds s’engluaient dans un sol visqueux en permanence. Même Jill parait souffrir d’arthrite dans les membres inférieurs et cela peut parfois s’avérer assez ennuyeux surtout lorsque vous êtes attaqués par une nuée de mutant dans un endroit confiné.

-A quoi cela sert de vous faire jouer avec un équipier quand celui-ci au final ne sert à rien et se montre totalement inefficace face aux multiples dangers. On a l’impression que ces armes tirent des balles en papier, que son fusil à pompe crache des Marshmallow et qu’il a toujours le don de vous coincer dans les angles pour vous laisser vous faire éviscérer sans lever le petit doigt. Même les ennemis ont bien compris son inutilité car ils vous attaqueront en top priorité et s’offrent le luxe de passer à côté de lui sans même lui donner un coup de griffe. Vous avez dit inutile !

-Impossible de se partager l’équipement et cela peut parfois devenir rageant surtout quand vous vous retrouvez le nez devant une porte cadenassée sans la moindre munition. Ne comptez pas sur votre collègue pour vous sortir de cette impasse car son QI ne lui permet pas un tel geste et il ne vous restera plus qu’à scanner les pièces à la recherche des précieux sésames.

-Vous aimez effectuer des aller et retour pour chercher une clé située à la proue du navire et qui vous permettra d’ouvrir une porte qui elle se trouve au fin fond des cales à l’opposé et à plus de 300 mètres de votre point de départ alors ce jeu est fait pour vous. Quel plaisir de voir que Capcom est passé maître dans l’art de la dissimulation rocambolesque des clés.

-Je dirais pour être pinailleur qu’il ne fait pas bon se réfugier dans un ascenseur car ils doivent tous être possédés par une entité diabolique vue l’affolement de la caméra et les plantages graphiques et bugs en tout genre. Une sorte d’effet claustrophobie !!!

Alors voilà vous savez tout ou presque sur la dernière perle de Capcom. Car c’est bien d’un bijou que l’on parle, un de ceux qui malgré leurs défauts, leur âge canonique parviennent encore à nous replonger dans de vieux souvenirs rien qu’à leur touché si spéciale, au magnétisme qu’il distille à son porteur, à son aura indémodable malgré le temps qui passe, un de ces jeux que l’on ressortira dans quelques années rien que pour ressentir ce même plaisir égoïste que celui de se replonger dans les coursives du navire toute lumière éteinte et sentir perler une larme amer en pensant comme il était bon le temps ou un jeu avait encore les moyens de nous imposer une ambiance et une atmosphère, mélange de frisson et de quelques moments de grand silence.