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Dead Island Riptide
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  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Un énorme défouloir.
> Des créatures inédites.
> Un choix des armes monstrueux.
> Une zone énorme à explorer.
> Une durée de vie colossale.
> Génial à plusieurs.
> Une ambiance de nanar assumée.
> Un nouveau personnage intéressant.
 

Les

> Les sauts mal calibrés.
> Des passages de tower-défense inutiles.
> Bugs d'affichages.
> Peu de réels nouveautés.
> Des aller et retour incessants.
> Un Dead Island 1.5.

Ahh... les vacances au soleil… devait se dire cette bande de zonard de tous les bords lorsqu’ils ont débarqué sur ce superbe ilot perdu entouré de lagons sublimes et d’hôtels de luxe. Mais voilà qu’une simple morsure transforma les jolies vacances balnéaires en une véritable curée de sang et de tripes. Quatre héros totalement caricatural, sortit tout droit d’une série Z des années 80 se sont mis à remplacer leur cocktail au rhum par des mixtures à bases d’essences pour faire face à l’invasion de morts vivants qui leur est tombé sur le râble tout en devant sauver une ribambelle de crétin de base dispersé sur cet îlot, histoire de vous faire profiter de votre forfait « vacances sanglantes ».
Faisant directement suite aux évènements tragi-comiques du premier épisode, cette seconde saison nous expédie dans une sorte de papier/collé s’appuyant sur les mêmes mécanismes de massacre à grande échelle sans utilisation de votre matière grise, de customisation d’armes à l’excès, d’environnements à peine différents et de la même palette de défaut déjà constaté dans le premier épisode. Alors ce Riptide ressemble-t-il à une belle viande avariée sans saveur ou parvient-il néanmoins à nous faire redemander cette pitance de chair et de sang ?

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 7/10    
Si le moteur graphique tousse et crache ses boyaux pratiquement pendant toute la durée de votre séjour balnéaire, l’ambiance totalement barrée et excessive parvient rapidement à faire oublier les zombies et autres pans du décorum qui apparaissent comme par magie lors de votre progression. Cette latence de l’affichage se traduit parfois par des passages un peu douloureux pour vos rétines toutes étonnées de voir apparaître une horde de mangeur de chair dans une clairière qui semblait bien tranquille. Reste que les 5 étoiles sont ici remplacées par des campements de fortunes où s’entassent les survivants de ce « Lost Dead », les égouts poisseux par des fortifications japonaises et autres bunkers et les longues plages de sable blanc par des marécages putrides et inondés de terribles moussons aussi rapides qu’imprévisibles. La chair à canon est bien modélisée et la localisation des dégâts assez jouissive ; une vraie aubaine pour ceux qui seraient des nostalgiques de Reanimator et autres Braindead sauce ketchup.
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> Violence 0/10    
Comment imaginer se frayer un chemin au milieu d’une bande de mangeur de chair très avide de vous passer au broyeur sans faire gicler des hectolitres de sang. La chasse sanglante de black mamba ressemblera à un sympathique pique-nique champêtre tant votre génocide fera passer son duel tarantinesque pour une farce de mauvais goût. Vous allez couper, broyer, exploser, déchiqueter tout ce qui passera devant vous dans une joyeuse frénésie meurtrière. Se prendre pour un ersatz de Jason avec des griffes de Wolverine est un luxe qui ne se refuse pas !!!
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> Jouabilité 8/10    
Même qualités et les mêmes défauts sont au programme d’une jouabilité qui autorise une certaine liberté dans votre chasse aux membres putrides. Si les sauts et autres passages d’obstacles censés ne pas poser de problème à une personne normalement constituée sont souvent source de quelques jurons à peine dissimulés, le reste des actions est parfaitement calibrées pour les découpages de masse. C’est précis et les sticks analogiques permettent des attaques ciblées sur les membres choisis. On trucide dans la bonne humeur et la frénésie. Les 4 personnages, héros de la première aventure sont rejoint par un soldat qui mélange les aptitudes des autres et qui se veut très complet et parfaitement équilibré. On avance dans l’aventure, avec un petit bonus si vous avez déjà joué au premier opus, en faisant grimper ses levels à coup de masse et de trique en n’oubliant pas au passage que les ennemis en font souvent de même ; ce qui peut engendrer de sacrées frustrations lorsque votre barbouze niveau 50 se fait laminer en deux secondes par un zombie de base aux dents sacrément acérées et à la force colossale. L’apparition de nouveaux monstres aux potentiels redoutables, cracheurs, crieur, nageurs avec en prime quelques joyeusetés en bonus parviennent à maintenir le joueur en haleine et à constamment le faire réfléchir sur les qualités à booster dès le départ. Car certains passages sont vraiment corsés et la fragilité de votre personnage occasionne des morts souvent rageantes et couteuses. Calibré pour le carnage en coop par équipe de 4, Dead Island Riptide devient très vite addictif malgré les lourdeurs et les allés et retours souvent synonymes de répétitions des endroits visités.
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> Bande-son 6/10    
Entre les bruits de déchirements des chaires et le craquement des os qu’on explose à coup de masse et autres objets contondants, les rugissements un peu plus effrayants que sur le premier épisode des hordes de zombies et autres joyeusetés du forfait vacances, les musiques sont totalement inexistantes ou alors englouties par les massacres en série. Parfois tout de même une petite mélodie typiquement tropicale vient nous rappeler que les vacances étaient aussi au programme de ce camp d’apprentissage au métier de boucher. Les dialogues sont kitchs, monocordes et souvent ennuyeux car totalement en décalage avec le sérieux de la situation. On se croirait dans une colonie de joyeux barbouzes et autres débris de la société isolés sur un bout de terre qui finissent par régler leur différends et autres malaises sur la gueules des habitants décharnés de cette île. Et le pire c’est que ça marche et qu’on en redemande !!!
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> Durée de vie 8/10    
Entre l’histoire principale et la multitude de quêtes annexes qui vous feront arpenter le moindre caillou et marécage à la recherche du précieux item ou des trésors cachés dans les poubelles, vous allez vite comprendre que votre séjour sur cette île au cachet si particulier s’éternisera sur de longues heures. Comptez plus de 20 heures de massacre en série pour éradiquer la vermine tropicale. Et comme on y retourne avec plaisir, les vacances sanglantes risquent bien de durer tout l’été.
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> Scénario 5/10    
Un sauvetage qui se termine par un kidnapping en bonne et due forme, un débarquement brutal sur une île déserte, des expérimentations vaguement politico/militaro/scientifico/globulo et au bout de quelques minutes de tuerie à grande échelle on se rend compte que l’histoire est aussi mince que la lame de votre machette. Dommage que l’on arpente cette île à rendre des services à une bande de crétin des plages plus enclin à sniffer des rails de coke et à se soucier du bien être de leur ours en peluche et qui ne donnent pas vraiment l’impression d’être au milieu d’un enfer tropical. Sea, blood and sun sans oublier le gros shotgun.
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> Note finale 7.5/10    
Grâce notamment à quelques nouveautés « monstrueuses » et une customisation des armes un peu plus complète, cette suite sanglante du déjà très jouissif Dead Island premier du nom parvient sans trop de peine à nous renvoyer crapahuter dans les mangroves dangereuses d’une île aux saveurs hot and blood malgré les quelques os qui auront un peu de mal à passer pour un menu servit deux ans après le premier hors d’œuvre.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 4
Online: Oui
Date de sortie: 26.04.2013
Editeur: Deep Silver
Site officiel: http://deadisland.deepsilver.com/agegate.php
Développeur: Techland
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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