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Gears of War Judgment
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  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Le niveau de l'académie somptueux.
> Des visuels renversants.
> Le chapitre final bonus.
> Excellents modes multi joueurs.
> De la coopération au paroxysme.
> Une bande sonore qui décoiffe.
> Les modes Invasion et Survie.
 

Les

> Un mode solo sans grand intérêt.
> Corridor-arène-vagues d'ennemis.
> Coéquipiers géré par l'IA inutiles.
> Les ennemis qui ne s'acharnent que sur vous.
> Un scénario aux abonnés absents.
> Des missions déclassifiées vite barbantes.

Depuis la sortie de la Xbox 360 en 2005, les Gears ont fait parler la poudre sur les champs de bataille, répandu les tripes des Locustes aux quatre vents pour  finir de les renvoyer six pieds sous terre au terme d’une trilogie barbare qui s’est imposée comme un modèle de jeu d’action, un must à partager entre amis la manette coincée dans une main en attendant fébrilement l’assaut des hordes sauvages. Mais il fallait bien continuer d’exploiter le filon d’une saga sacrément lucrative, ressortir les armes pour guerroyer en nous propulsant aux genèses de cette Emergence Day, nous faire revivre les débuts des unités qui se sont couvertes de gloire par la suite. Malheureusement le Destin de Bairds va se consumer comme le Phénix et le souffle épique de la saga sombrer dans une folle cavalcade aux scoring outrancier et à la performance débridée qui rendront un jugement final sans appel. L’escouade Kilo est condamnée à plus de modestie, car elle a perdu de sa superbe en nous noyant sous des flots incessants totalement déclassifiés, son histoire devenant monotone au fil de séquences trop répétitives pour nous faire patienter de l’arrivée trop tardive d’un final au souffle rageur.



Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 8/10    
Halo Bay est une ville superbe qui s’embrase au fil des assauts ravageurs de hordes de Locustes qui déferlent dans ses ruelles comme le faisaient jadis les barbares sur la vaniteuse Rome. L’architecture si fine qui s’accroche à des monuments colossaux est un mélange fastueux de nos plus belles villes européennes en termes de design et certains plans, comme celui renversant de l’arrivée à l’Académie militaire, sont une véritable claque visuelle qui transforme avec maestria cette équipée sauvage en une contemplation poétique aux milieux des cadavres démembrés et des cris des rares survivants. Le jeu est beau et ce serait lui faire déshonneur que d’affirmer le contraire en ne prenant pas la peine de voir le soin apporté aux textures… Mais en as- t-on le temps au vue de la tournure des évènements qui nous imposent de garder le doigt crispé sur la gâchette à déchiqueter les vagues hystériques qui ensanglantent les arènes taillées pour la bataille rangée. Et les conditions climatiques ne sont pas là pour éclairer les niveaux, les plongeant souvent dans le noir, la crasse et le brouillard rendant presque impossible de contempler le bestiaire en détails et de s’apercevoir que ceux-ci sont toujours aussi étrangement carapacés dans des tuniques de cuir, de chair et de sang. La suite de corridor débouchant sur des arènes de combat engendre aussi une certaine lassitude visuelle, comme si on répétait à l’infini les mêmes gestes dans les mêmes lieux. Le souffle épique des anciens épisodes se fera de nouveau sentir, le temps de quelques tableaux grandioses sur une petite heure bien trop courte, d’une after qui a tout de même de la peine à faire oublier la déception d’une saga en bout de souffle.
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> Violence 8/10    
La saga n’est pas réputée pour faire dans la guimauve et ce nouvel opus fait la part belle aux séquences gores et autres joyeusetés explosives. Les corps sont démembrés, triturés aux sons des lames des Lancors et autre faucheuses d’âmes locustes sans pour autant atteindre le paroxysme des séquences vraiment trash d’un autre cauchemar futuriste, le bien nommé Dead Space. Mais comme le ton se veut potache, les hectolitres de sang deviennent presque parodiques. Reste un titre à ne pas mettre dans n’importe quelle main.
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> Jouabilité 8/10    
Difficile de demander à cette section de bras cassé de faire des pirouette gracieuses en remuant de popotin sur le Lac des cygnes tout en se coltinant un arsenal de barbare sous les bras et des armures de spartiates qui doivent peser des tonnes. On roule et on se colle aux murs, parfois dans la douleur à cause de cette unique touche qui vous envoie parfois directement du mauvais côté de la ligne fatidique, on tente d’éviter les attaques rageuses d’ennemis toujours plus enclin à digérer des kilos de plomb dans les gencives et on peste souvent face à ces vagues qui ne semblent jamais s’arrêter en priant de remplacer dans les plus brefs délais vos équipiers gérés par l’IA par de vrais humains aux comportements un peu plus censés. Car la jouabilité et tout le gameplay du jeu a été formaté pour l’art coopératif et se fiche de vous envoyer guerroyer dans une mode solo qui montre vite ses faiblesses dans les difficultés extrêmes. Vos équipiers passent le plus clair de leur temps à plaisanter de leurs réparties douteuses en oubliant un peu trop vite quelques règles élémentaires en situation de combat ce qui engendrent des séquences rageantes et totalement inutiles. Entre morts stupides à jouer les samaritains et des ennemis qui font une fixation sur vous en vous attaquant comme si vous aviez un biper dans les fesses, vous pousseront rapidement à réclamer votre lot de barbouzes bien humain pour vous dépêtrer de cet enfer qui vous envoie des vagues dans la gueule à n’en plus finir. Et comme la grande nouveauté de cet opus est de proposer des missions déclassifiées, sorte d’éclairage sur ce qui s’est réellement passé pendant les évènements qui ont précédés le jugement de nos barbouzes, en modifiant parfois de manières répétées et souvent brutales le gameplay de chaque mission en y incluant des challenges relevés pour gagner des étoiles du mérite, vont littéralement pousser les joueurs à tenter les décorations onyx en compagnie d’équipier bien réels. Les médailles se gagnent dans la douleur, alors imaginez de devoir affronter seul des hordes de Locustes dans une pièce plongée dans le noir, de devoir les combattre qu’avec des armes contondantes, d’aborder un niveau sans munitions et au corps à corps, d’être plongé en plein blizzard à devoir courir face à un chronomètre… Les situations deviennent vite désespérées et on se rabattra fermement sur les nouvelles armes sacrément destructrices comme les nouveaux fusils de sniper capable de dégommer même la plus solides des larves et quelques autres joyeusetés toujours aussi délicieuses à utiliser dans des mains expertes. A part quelques situations très chaudes en combat rapprochés, la jouabilité est calibrée pour offrir aux joueurs une puissance de feu en adéquation avec la difficulté de certains modes de jeu.
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> Bande-son 8/10    
Pour peu que vous disposiez d’un casque de qualité restituant à merveille les sons gutturaux et barbares des Locustes, au milieu des déflagrations des bombes et des explosions, vos tympans vont littéralement exploser de douleur face à la déferlante musicale qui agit comme un raz de marée symphonique emportant tout sur son passage, laissant au fond de vos oreilles la douleur profonde d’avoir été martyrisées de la plus belle des manières. La bande son mélange la charge des Walkyries avec des dialogues tout droits sortis de la bouche des Expendables. Aucune poésie dans le bourbier et place aux grosse réparties bien grasses qui parviennent néanmoins à meubler l’emballage d’une saga qui n’a jamais fait dans le Shakespearien depuis ces débuts. Les doublages sont excellents, bien dans le ton avec une mention spéciale aux hordes barbares toujours aussi loquasses et pointilleuses sur le verbe.
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> Durée de vie 8/10    
Le mode solo n’étant au final intéressant qu’en le jouant en coopération et trop rapidement balayés, si on fait équipe avec des joueurs déjà vétéran de la saga, la masse des acheteurs de cette nouvelle itération risqueront rapidement de se tourner vers les modes multi taillés depuis plusieurs années pour imposer aux fans de longues nuits blanches. Car comme à son habitude les modes proposés sont autant de plaisir et de challenge qui pousseront les joueurs à se surpasser face à une difficulté sacrément revues à la hausse. En tête de liste de ce nouveau calvaire, le mode survie qui porte bien son nom en vous envoyant défendre trois objectifs face à 10 hordes totalement survoltées. Le principe est simple est efficace et vous demandera de tenir un point, tant bien que mal, en choisissant parmi quatre classe de soldats qui ont sacrément leur importance sur le terrain. Entre le soldat qui ravitaille ses équipiers en munitions, l’ingénieur qui fortifie les structures et pose des tourelles, le sniper qui peut à l’aide de grenade signaler l’arrivée des ennemis et du médecin sacrément sollicité pendant les assauts ; le choix des personnages décidera rapidement de l’issue de la bataille. Car vous n’aurez que trois tentatives pour enrayer les assauts de la horde et il s’agira de bien répartir ses forces pour ne pas se faire engloutir en quelques secondes. Impossible de tenir en se la jouant perso ou de choisir qu’une seule classe en pensant naïvement que les gros bras sont plus à même de contrer les barbares que les stratèges. Dans le même genre d’idée le mode Invasion mettra au prise deux groupes, un de Locuste et l’autre de la CGU dans un rôle de défense et d’attaques d’objectifs dans le temps impartis sacrément bien foutu et synonymes de grosse foire d’empoigne. Les autres modes sont archi-connus avec des batailles, des dominations, des journées spéciales réservées au Vip qui auront taxés leur droit à du contenu supplémentaires, des Events spéciaux annoncés. Donc au final peu de nouveauté et on finirait presque par regretter le fabuleux mode horde du troisième opus qui valait à lui seul l’achat du jeu. On pourra aussi crier sa douleur face à quelques succès un peu tirés par les cheveux et qui vous imposeront de réinitialiser trois fois votre progression jusqu’au niveau 50… Mais quand on aime on ne compte pas et pourtant… il sera quand même question d’argent dans ce jeu avec des skins pour armes aux prix carrément abjects et pleins de subtilités qui pousseront certains vers la surenchère dépensière.
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> Scénario 4/10    
En nous plongeant directement aux prémices de l’Emergeance Day qui se déroule 15 avant le premier épisode de la saga, les développeurs ont tenté de lancer une Préquelle basée sur les souvenirs un peu brumeux de l’escouade Kilo accusée de haute trahison suite aux évènements qui ont précédé l’invasion des Locustes. Entre rapports bâclés et jugement à la vas-vite, on se retrouve plongé dans un maelstrom d’imbroglios scénaristiques qui n’est que le prétexte à nous faire dégommer des hordes d’ennemis dans une marche en avant au dénouement déjà connu. Le plaisir de retrouver le lieutenant Bairds et les gueules connues de la saga, accompagné d’autres personnages dont le destin est étroitement lié avec les évènements compté dans le troisième opus, ne parvient pas à insuffler un quelconque sentiment de patauger dans un bourbier apocalyptique tant les séquences sont abordées sous un ton trop facétieux. Entre grosses déconnes et blagues scabreuses, le scénario n’est qu’un prétexte un brin lourdaud pour nous infliger une suite de combat qui se fiche un peu des lignes de scripts, totalement absente du synopsis, qui auraient pu nous faire croire un tant soit peu à la dramaturgique d’un monde noyé dans le chaos.
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> Note finale 7.5/10    
Difficile de rendre un verdict sans appel et de juger ce nouvel opus sans se montrer sévère en sanctionnant la maigreur du scénario et de son mode histoire sacrifié sur l’autel d’un gameplay accès uniquement sur le scoring outrancier, les challenges du multi joueurs et l’art coopératif, même si celui-ci est particulièrement réussit. Et même si certains plans nous rappellent à quel point la guerre peut être belle, le souffle épique des anciens épisodes se noie dans une surenchère d’action débridée qui ne laisse pas l’ombre d’une chance aux effets de surprises et autres scripts gigantesques qui tétanisaient littéralement les joueurs dans la trilogie initiale. C’est la fin d’une époque et peut-être le début d’une nouvelle ère qui se profile déjà sur la future console de Microsoft.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 10
Online: Oui
Date de sortie: 22.03.2013
Editeur: Microsoft Game Studios
Site officiel: http://gearsofwar.xbox.com/en-US/AgeGate?source=%252f
Développeur: People Can Fly
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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