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Note générale
GamesUP.ch |
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5.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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7.5/10 |
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Testé sur |
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PlayStation 3 |
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Sur PlayStation 3 |
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COMMENTAIRES |
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Etrangement, le moteur graphique semble ne pas avoir évolué d'un pouce au cours de ces dernières années. Pire, alors que God of War 3 proposait un sublime bestiaire magnifiquement modélisé et surtout une gamme de dieux de l'Olympe tous plus impressionnants les uns que les autres, on a le droit ici à des personnages secondaires extrêmement laids, gravitant autour d'un Kratos toujours aussi charismatique. Ce qui n'est absolument pas le cas des nouveaux ennemis du héros (enfin, les premiers, si on les replace chronologiquement), les Erinyes, sortent d'entités primordiales punissant les traîtres. L'une ressemble à une grosse tarentule, l'autre se balade avec un étrange oiseau bleu particulièrement moche visuellement.
Les décors restent quant à eux impressionnants, surtout le premier niveau qui se situe dans le corps d'un titan faisant office de prison et la tour de Delphes et ses nombreux serpents. Mais on navigue clairement en terrain connu, et rien n'atteint l'intensité de l'Olympe dans le troisième opus ou certains niveaux du premier. Mais on note quand même certaines textures extrêmement grossières (lorsque Kratos glisse sur des surfaces par exemple). |
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Sur ce point là et comme par le passé, c'est extrêmement gore. Kratos et ses lames font un véritable carnage, mention spéciale à la mort des gorgones ou à celle des mastodontes. Le sang gicle également à flot sur notre héros, et plus d'une fois vous vous retrouverez avec un personnage presque entièrement rouge. On a également droit à des scènes de nudité explicite, certaines femmes se baladant seins nus.
Mais cela reste quand même grand-guignolesque et très loin de la violence frontale et très premier degré d'un Tomb Raider. |
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Retrouver les lames de Kratos est très instinctif. Rien à redire à ce niveau, les développeurs font comme par le passé et c'est tant mieux. Les coffres à orbes rouges et les coffres qui permettent d'augmenter son niveau de vie et de magie sont toujours présents, et il est assez facile de tous les découvrir. On fait donc évoluer les lames, ainsi que chaque pouvoir grâce aux fameuses orbes rouges, et c'est toujours un plaisir de voir le signe d'Oméga se remplir au fur et à mesure de notre avancée dans l'aventure.
Kratos dispose de plusieurs pouvoirs, disséminés à intervalles réguliers durant le jeu ; le feu, la glace, la foudre vous seront d'une grande utilité. Mais la grande innovation du soft est la présence de la pierre d'Uroburos qui permet de reconstruire ou de détruire certains objets. Indispensable par moments, elle permet aussi de se creuser un peu la tête lors d'énigmes plus corsées que par le passé.
Il y a par contre beaucoup à dire sur le déroulement des combats. Ceux-ci sont parfois extrêmement brouillons, et il est difficile de percevoir Kratos à travers une horde d'ennemis. Les combats se déroulent même parfois de loin, et il devient presque impossible de distinguer ce que l'on fait, on en est réduit à marteler le carré et le triangle dans l'espoir de venir à bout de nos assaillants. Pas toujours agréable.
A noter également une difficulté atrocement mal dosée. En mode normal, la plupart des combats se terminent assez facilement (bien qu'ils soient souvent trop longs et lassants). Puis, arrivé vers la fin du jeu, on se retrouve face à trois vagues d'ennemis, et si Kratos meurt, c'est tout au début que l'on recommence, pas au dernier checkpoint comme précédemment dans le jeu. C'est un passage extrêmement pénible et au plaisir de jeu très limité, vous voilà prévenus.
Les phases de plates-formes sont quant à elles réussies et évoquent un peu les autres saga d'action/aventure, bien qu'on ne ressente jamais réellement de danger, même suspendu à plusieurs mètres au-dessus du sol.
Les développeurs ont ajouté des phases de glisse où Kratos slalome entre les obstacles. C'est certes une bonne idée qui apporte un peu de sang neuf à la saga, mais il s'agit des séquences les plus mal réalisées et il est parfois difficile de savoir si Kratos est toujours présent ou simplement entrain de tomber dans le vide. Dommage, car elles sont nombreuses et deviennent vite agaçantes. |
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Les doublages français sont comme toujours réussis, mention spéciale à Kratos et sa voix de barbare qui fait des miracles lors de mêlées avec les ennemis (l'entendre crier de colère et de haine en tuant une gorgone est tout simplement jouissif). Les autres personnages sont également bien doublés.
Au niveau de la musique, c'est du vu et revu, on retrouve exactement les même thèmes que par le passé. C'est certes très efficace, mais on aurait apprécié un peu de nouveauté au sein d'une saga qui en a grand besoin. |
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La durée de vie se situe dans la droite lignée des précédents opus, il vous faudra entre 8 et 10 heures pour venir à bout du mode solo en récoltant tous les trésors (qui sont de toute façon très peu nombreux et faciles à trouver).
Qu'en est-il donc du multijoueur sur lequel les développeurs ont concentré leur campagne marketing ? Sans être complètement raté, celui-ci n'apporte strictement rien de nouveau pour les amateurs de multi. Il reste jouissif de choisir son personnage, et les arènes sont bien modélisées, mais le tout est extrêmement bordélique. Dommage, même si dans sa nature même, la série des God of War se prête bien plus à l'aventure en solitaire. Espérons que Sony ne réitérera pas cette idée et qu'ils sauront renouveler une saga riche et très innovante par le passé. |
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Le gros point noir du jeu. Il est facile de s'acharner sur le scénario d'un beat'em all, mais là, force est de constater que les développeurs ne se sont pas foulés. Une histoire aussi simpliste et mal écrite provoque plus l'incompréhension qu'autre chose, la trilogie nous ayant habitués à une écriture pointilleuse et détaillée qui permettait de ne jamais s'ennuyer. Ici, difficile au premier abord de comprendre l'intérêt de l'histoire, puisque celle-ci mélange inutilement les temporalités, dont l'intérêt est de rallonger un scénario anémique.
En gros, Kratos, amnésique, se fait enfermer dans le corps d'Egeon, la prison des Erinyes. Celles-ci le punissent pour avoir trahi Arès. Il passera donc tout le jeu à essayer de se souvenir, et à mettre fin à la tyrannie de ses ennemis. Pas grand chose à se mettre sous la dent, avant d'en arriver à la conclusion que oui, Kratos va aller défier Arès. Mais il s'agit de l'histoire du premier opus, non ? |
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> Note finale |
5.5/10 |
note des lecteurs |
7.5/10 |
La note est dure. Mais le jeu a su démontrer ses nombreuses faiblesses et son incapacité à faire autre chose que reproduire un schéma extrêmement redondant. Cela est peut-être symptomatique d'une époque où tout semble prémâché pour le consommateur et répété ad eternam, tant que ça rapporte. Que ce soit dans n'importe quel média, l'idée de suite, de préquelle ou de reboot domine, parfois pour le meilleur (le récent Tomb Raider), souvent pour le pire. Même si ce God of War:Ascension sait se montrer intéressant dans certaines idées de mise en scène, c'est plus une impression de redite et de bâclage qui domine. Heureusement que Kratos et son charisme sont là pour sauver les meubles. On espère donc que God of War saura retrouver le souffle épique si caractéristique des premiers épisodes, peut-être sur console next-gen, et que les développeurs ne miseront pas sur un éventuel manque de recul critique de la part des joueurs. |
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
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Version: |
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Genre: |
Beat'em All |
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Age: |
dès 18 ans |
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Nombre de joueurs: |
1 à 8 |
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Online: |
Oui |
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Date de sortie: |
13.03.2013 |
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Editeur: |
Sony |
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Site officiel: |
http://www.godofwar.com |
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Développeur: |
Sony |
> PAROLE DU RÉDACTEUR
C'est la mort dans l'âme que j'ai écrit ce test. Fan de God of War de la première heure, le premier épisode m'ayant marqué comme aucun jeu d'action, j'ai dû me rendre à l'évidence face à la débâcle que représente cet épisode, de loin le moins bon de la saga. Je n'ai éprouvé que déceptions sur déceptions en arpentant ces interminables couloirs. Mais je retiendrai surtout qu'il s'agit de God of War: Ascension et non de God of War 4, donc je resterai fidèle au poste, en espérant être surpris en bien sur les prochaines consoles de salon.
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