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Super Monkey Ball : Banana Splitz
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  Note générale
GamesUP.ch
5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation Vita
Sur PlayStation Vita

Les

+

> La difficulté, ça galvanise et valorise nos succès
> Coloré comme tout
 

Les

> Le concept qui bouge pas d'un poil depuis 10 ans
> Bande-son quelconque
> La VITA mérite des jeux beaucoup plus ambitieux que diable!

Alors qu'on s’attendait à un déluge de jeux aux graphismes éblouissants, à la technique HD bluffante et tout le tralala (Uncharted: Golden Abyss et WipEout 2048 sont de ceux-là), SEGA préfère miser sur une licence populaire au Japon mais en aucun cas à même d'être une vitrine technologique pour la nouvelle console de SONY. Est-ce là un tord? Pas forcément, toujours est-il que c'est un jeu ma foi sympathique qui nous est offert, mais convenu et terriblement en manque d'ambition pour une machine qui elle, en déborde. Cela fera t-il bon ménage? Verdict.

Graphismes: 6/10
Comme dit dans l'introduction, Super Monkey Ball : Banana Splitz n'est pas le porte étendard d'une VITA sous testostérone capable de rivaliser avec la fluidité d'un WipEout 2048 ou la qualité de la modélisation d'un Ninja Gaiden Sigma Plus même daté. Malgré tout, le jeu de couleur chatoyant à de quoi émoustiller les pupilles et il est bon de voir, peu importe la console, un jeu coloré de la sorte, entre deux Call of Duty et Assassin's Creed particulièrement terne. Peu de gros problèmes sont à noter, si ce n'est un poil d'aliasing, des textures propres mais sans génie et malgré tout une fluidité exemplaire. Mais on ne serait que trop déplorer le manque de vie dans les level, le manque d'inspiration, d'identité et cela indépendamment du fait que le jeu offre pas mal de challenge d'un point de vue construction des parcours. Étant donné qu'il s'agit d'un party-game, on suppose bien sur que ce n'est pas ça qui demeure le plus important, mais il serait peut-être temps, avec une mine de technologie comme la VITA, de faire un peu plus d'effort.

Scénario: -/10

Jouabilité : 7/10
Monkey Ball est une licence qui depuis sa création en 2001 a voyagé sur pas mal de consoles, à commencer par la Gamecube qui acceuilla un portage de la version arcade d'origine. À cette époque, le jeu était retors et la zenatitude était fortement de mise pour franchir les vicieux obstacles que proposaient les parcours farfelus du soft. Entre temps, les jeux se sont fait plus abordables, mettant un peu moins l'accent sur leur nature de base, à savoir le scoring pour permettre aux famille de jouer tous ensemble sans crise de nerf, en démontre l'opus Wii pas dénué de qualité mais, et ça les puristes vous le diront, presque vidé de son essence tant la difficulté du titre était tombée au ras des pâquerettes. Mais aujourd'hui, la situation est tout autre et la perfidie des parcours ont repris leur place, et ce n'est pas pour nous déplaire, à Consoles-Otaku. Super Monkey Ball : Banana Splitz propose deux façon de jouer. L'une au stick gauche tout ce qui a de plus classique, l'autre via la fonction de gyroscope de la machine qu'il faut incliner comme un plateau afin de faire bouger la boule dans le sens voulu. Et très vite, un constat alarmant survient. La fameuse gyroscopie n'est malheureusement pas assez précise pour nous permettre de jouer convenablement, en particulier dans les niveaux les plus ardus (qui en fait, constituent le gros du jeu), et sauf si vous êtes un véritable expert en jeu d'adresse depuis des lustres, le déplaisir de jouer à ce Monkey Ball viendra bien vite vous vriller les synapses ! Particulièrement vicieux, les niveaux sont conçus pour sembler parfaitement praticables, mais fort exigeant sur la longueur. Les pentes raides vous permettant de prendre une vitesse foudroyante se multiplient à notre grand bonheur, mais à l'arrivée, un virage à 90° vous attend avec aucune barrière de sécurité, le vide, et le gameover. Les fonctions spécifiques à la VITA sont bien exploitée, à l'image de la possibilité de prendre en photo des éléments réels vous entourant afin de les numériser et en faire des objets de décors. Tout cela dans le but de créer vos propres niveau démentielles à l'image d'un Little Big Planet. Évidemment, les choses capturées et trop complexes seront simplifiées à l’extrême et la console générera ce qu'elle peut comprendre; mais l'option est ma foi suffisamment de qualité pour permettre une pelletée d'ajouts provenant de votre imagination, de quoi créer des level très différents les un des autres. En définitive, Super Monkey Ball : Banana Splitz ne révolutionne pas la série des masses, mais fait l'effort tout relatif de s'adapter au support (sur Wii, ce fut déjà le cas) et propose des options, aussi faméliques et inintéressantes soient-elles pour certain, propre à la VITA. Et à vrai dire, il n'en faut pas vraiment plus pour en faire un jeu sur lequel on s'amuse assez vite.

Bande-son : 5/10
La bande-son, joyeuse et pétillante colle dans son ensemble à la perfection avec le jeu qu'elle accompagne. Pourtant, on déplore l’absence totale de thème réellement marquant, mélodieux et délectable pour les auditeurs. Assurément une bande sonore à ne surtout pas écouter hors jeu, dans la voiture ou avant de s'endormir par exemple. En outre, la plupart des pistes se font un peu trop discrètes puisque l'on a plus tendance à se concentrer sur ce qui se passe à l'écran d'un point de vue visuel afin de suivre les parcours diablement compliqués qui se présente à nous.

Durée de vie : 7/10
Un concept vieux comme le monde auquel il suffit d'ajouter une pincée de sel pour changer son fondement saurait-il convaincre les jours sur une console tel que la VITA, à l'aube de l'année 2013, jonction entre la HD pour les privilégiés, et la HD pour tous. Pas franchement en ce qui concerne Super Monkey Ball, bien que la recette prenne encore. Outre de nombreux niveaux qui deviennent vite exigeant, le soft propose 8 mini-jeu sympathiques mais tout aussi foireux une fois que vous décidez d'employer la gyroscopie de la machine. Ajoutez à cela le fait que l'on peut prendre des objets réels en photo pour les transmuter en objet virtuel afin de construire vos propres niveaux et vous aurez un party-game digne de ce nom, long, rigolo et que l'on peut sortir à volonté pendant une pause, un trajet en train, ou en attendant chez le toubib.

Violence : -/10
Aucune violence ici. Le petit singe trop trognon enfermé dans une légère bulle où il est obligé de parcourir des environnements extrêmement torturés et usant de reliefs de façon diabolique n'a rien de choquant. Comme quoi, on peut faire un jeu vidéo sans qu'il y ait du sang, des armes et des filles toutes nues.

Note finale : 5/10
Si intrinsèquement SEGA remplit le contrat de façon honnête en proposant un jeu somme toute sympathique, la note qui peut paraître à priori sévère vient d'un constat assez accablant, qui est que ce genre de soft est malheureusement beaucoup trop paresseux dans la conjoncture actuelle qu'est la notre. Autant la console que les joueurs méritent mieux, un titre plus ambitieux, plus creusé, d'autant que la VITA en a les capacités d'un point de vue purement technique. La problématique de ce constat étant que le concept, aussi simple soit-il est déjà plus ou moins parfait comme il est déjà, alors à quoi bon essayer de le combler, de le modifier, de le bouleverser ? Drôle de dilemme, on réclame mieux, mais en soit, on sait que c'est impossible. Alors quoi ? Peut-être serait-il temps de relâcher ce pauvre petit singe dans la nature...

Testé sur PlayStation Vita par Anakaris

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> Graphisme 6/10    
Le jeu de couleur chatoyant à de quoi émoustillé les pupilles bien que la VITA mérite plus d'ambition.
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> Violence 0/10    
Aucune violence dans ce soft.
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> Jouabilité 7/10    
Super Monkey Ball : Banana Splitz ne révolutionne pas la série et reste un concept accrocheur.
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> Bande-son 5/10    
On déplore l’absence totale de thème réellement marquant, mélodieux et délectable pour les auditeurs. Assurément une bande sonore à ne surtout pas écouter hors jeu,
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> Durée de vie 7/10    
Nombreux niveaux, grosse difficulté et quelques mode bonus, de quoi être tenu en haleine pas mal d'heures.
> notez cette section
> Scénario 0/10    
Non noté.
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> Note finale 5/10    
Fidèle à la réputation de la série, cet épisode VITA ne se démarque pas vraiment des épisodes traditionnels. mais malheureusement, cela ne suffit plus de nos jours pour en faire un must absolue de la console.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Party Games
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 26 Octobre 2012
Editeur: Sega
Site officiel: http://www.sega.com/games/super-monkey-ball-playstation-vita/
Développeur: Sega
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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