Histoire de faire très court, car ce genre de jeu ne mérite même pas que l’on gaspille une heure de son temps à tenter de trouver un justificatif douteux qui pousserait n’importe quel consommateur à acheter un tel produit, je commencerai mon rapport par un seul mot d’ordre « Fuyez ». Qu’un tel tas d’immondice puisse être présenté sur une console est tout simplement une honte et on peut légitimement se demander comment les manager en marketing de Sony ont pu tolérer qu’un tel produit vient entacher la réputation d’une console déjà en très mauvaise posture. Et pour couronner le tout, cette daube indigeste peut même rester sur l’estomac de votre pauvre Vita, lui provocant au passage de violents vomissements avant de la faire cracher ses derniers souffles dans un plantage système des plus grotesque. Oui ce jeu peut mettre en péril votre console.
Graphismes : 3/10
Quand je pense que les développeurs nous proposent de déambuler dans une suite de corridors, d’escaliers, de corridors, d’escaliers, de hangar de 5 mètres carré censé représenter une base ennemie, de recommencer un niveau pas plus grand qu’un terrain de basket et de se retaper une autre pièce sombre avant de devoir remonter un autre escalier… je dis stoppe. Ce n’est pas des cagoules que devraient porter la horde de débile mentaux qui s’accrochent pitoyablement dans les niveaux à nous offrir tout ce que l’on n’oserait imaginer trouver dans un jeu en 2012 mais bien de s’allonger directement dans un sac mortuaire histoire que l’on puisse gentiment les achever sans devoir se farcir le spectacle de leur pitoyable prestation.
Scénario : 2/10
Censé faire le lien entre les deux Black Ops en nous proposant de crapahuter dans des zones à risque situées géographiquement au plus profond de mon cul, le scénario est encore une lamentable prouesse à mettre au compte des développeurs puisque les quelques cinématiques tirées de vieilles bobines qui trainaient surement dans les latrines du studio tentent de nous faire croire que l’on va voir du pays de Berlin à pétaduchnoque. Car dans ce désordre et cette bouillie innommable il n’y a au final que les glapissements de vos ennemis qui peuvent éventuellement vous donner un indice sur le lieu de votre mission.
Bande sonore : 2/10
Le bruit de pétard mouillé ou plus précisément de pet dans l’eau que votre arme tentera vaguement de reproduire se marie parfaitement bien avec le niveau général du jeu qui avoisine le zéro. Si les musiques se font discrètes histoire que vous puissiez pleinement profiter de la cacophonie ambiante, les doublages sont au niveau d’une production tournée en temps réel dans les ruelles d’un coin sordide entre un vendeur d’armes, une chèvre, une radio pourrie qui vomit ses informations dans un bordel.
Jouabilité : 3/10
Jamais je n’avais vu de ma vie de gamers une absence d’IA aussi flagrante qui donne à ce jeu des aires de vaudevilles burlesques. Voire des ennemis tirer avant que vous ne pénétrez dans les niveaux, s’acharner à vider leur kalach contre un mur en béton comme si leur cerveau déconnecté n’avait pu obliger leur doigt à arrêter de se crisper avec autant de force, contempler des ennemis s’agenouiller devant vous attendant docilement qu’on les achève, ses pauvres soviétiques qui tirent au travers de la voiture censé les protéger avant qu’elle ne leur pète littéralement à la figure est un spectacle douloureux surtout si l’on vient de débourser 40 francs pour un tel déballage de stupidité. Alors certes votre bidasse se dirige assez facilement même si le système de lancer de grenade et totalement foireux, ce qui peut au final vous éviter d’avoir la triste surprise de voir votre projectile vous revenir dans la gueule à cause d’un mur invisible, que pouvons-nous tirer comme gloire à jouer à un tel jeu.
Durée de vie : 1/10
Moins d’une heure sera le temps que vous prendra l’avalement de cette pitance ignoble le tout enrobé de modes de jeu tellement indigents et foireux que la note est un avertissement sans frais à ce funeste banquet. Des niveaux en mode solo qui se termine en trois minutes, parfois six fois trois minutes si on compte que les développeurs nous offre l’opportunité de recommencer certaines séquences plusieurs fois à cause de passages chronométrés débiles et sournois, d’une IA qui tire avec des armes aux munitions illimitées histoire de corser un peu la difficulté, des modes parcours sur cibles d’un intérêt discutable et pour fini un mode multi censé être jouable à huit mais qui pour l’occasion est synonyme de plantage systématique, de déconnexion et autres bugs effroyables qui peuvent et cela n’est pas un gag littéralement occasionner des plantage de système de votre console. Restaurer sa Vita est une opération encore plus douloureuse que de se farcir ce jeu de merde.
Violence : 8/10
La violence se déchainera dans votre salle de jeu au moment même où vous vous rendrez compte que vous venez de donner des biftons à une société qui se fout de votre gueule en ayant déboursé 40 francs pour un tel étron de trottoir.
Note finale : 1/10
J’ai décidé de mettre une note de présence comme cela se fait à l’école quand un élève est pris la main dans le sac à tricher honteusement. Car Activision triche comme un scélérat en osant proposer un titre aussi grotesque. A une époque triste de notre histoire, quand les rats propageaient la peste dans une Europe exsangue, des prêtres de l’inquisition faisaient passer les malheureux profanateurs de la religion à la question pour leur tirer la vérité divine et les obliger à communier leurs péchés. Je pense que pour le compte l’éditeur et le studio responsable d’un tel scandale devraient sauter cette première étape, passer directement au supplice du pal en s’empalant sur leur propre galette avant de terminer leur périple sur un bucher de vanité.
Testé sur PlayStation Vita par Snake