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Assassin's Creed III
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Wii U - Xbox 360

Les

+

> Reconstitution de l'Amérique coloniale.
> Des cartes immenses et crédibles.
> Panoplies de mouvements variés.
> Détails des uniformes.
> Une histoire captivante.
> Un héros magistral.
> Les combats navals jouissifs.
> Jouabilité retravaillée.
> Musiques envoutantes.
> Fabuleuse durée de vie.
 

Les

> Des bugs graphiques fréquents.
> Reste trop facile.

Après un Brotherhood moyen et un Revelations poussif et au nom trompeur, l'annonce d'un énième Assassin's Creed me faisait craindre l’essoufflement de la série. Avec son changement d'époque et de héros, Ubisoft a bien fait de me prouver que je me trompais. Voyons ensemble les raisons de mon fourvoiement dans ce premier aperçu et sa notation provisoire, le test entier devant suivre la semaine prochaine.

Graphismes : 8/10
Bien que le moteur d'Assassin's Creed 2 accuse son âge, Ubisoft a quand même réalisé un travail admirable d’embellissement de son bébé. Et si la technique n'est pas irréprochable, force est de constater que la reconstitution de l'Amérique coloniale est purement bluffante. Tout parait vivant, beau, immense et crédible. Le changement de héros a aussi été l'occasion de doter Connor d'une panoplie de mouvements bien plus variés et fluides. Un vrai bonheur!

Scénario : 8/10
Le prologue, bien que longuet, s'avère bluffant en terme de surprises scénaristiques. Il permet ensuite de voir toute l'histoire de Connor d'un autre œil, supprimant le sentiment d'affrontement manichéen plus présent dans les précédents opus. L'histoire s'avère captivante pour le moment et je gage que la note restera inchangée d'ici la fin. Sauf gros ratage. En tout cas, quel bonheur de voir l'histoire nord-américaine être traitée par un développeur européen.

Jouabilité : 9/10
Connor se dirige avec fluidité, même si les contrôles aux pads sont parfois un peu imprécis. Cependant, le jeu apporte une telle richesse de choses à faire qu'il est difficile de s'ennuyer. Artisanat, épreuves de parkour, gestion du domaine, on retrouve toutes les activités des précédents domaines, mais ici gommée de leurs aspects rébarbatifs. Et que dire de l'ajout des combats navals, purement jouissifs. Seul reproche, l'aspect infiltration toujours un peu trop léger.

Bande son : 9/10
Le doublage est excellent, autant en français qu'en anglais. Les musiques de l'excellentissime Jesper Kyd sont somptueuses et envoutantes et les bruitages rendent cette Amérique coloniale criante de vérité. Et rien que pour avoir fait l'effort de doubler les discussions entre amérindiens dans leur langue, cela mérite un point de plus.

Durée de vie : 9/10
Comptez 25 heures pour finir la trame principale et le double pour tout remplir. C'est finalement autant voir même plus que certains RPG. Autant dire qu'Ubisoft n'a pas été radin pour le coup. Du coup, on vous en remercie!

Violence : 7/10
L'abondance d'affrontements sauvages à coup de tomahawk et de mousquets, c'est clairement pas très délicat. Mais grand publique oblige, le sang est rare, les corps ne se disloquent pas et la violence est donc plus suggérée qu'explicite.

Note finale : 9/10
Après les deux derniers titres en demi-teinte, l'avenir de la très belle franchise d'Ubisoft nous inspirait bien des inquiétudes. L'annonce d'un épisode dans l'Amérique coloniale m'avait ensuite laissé songeur voir même sceptique. Néanmoins mon pessimisme a été rapidement balayé devant la qualité de cet opus. Quel bonheur de se retrouver avec ce qui faisait l'essence d'un Assassin's Creed, cette plongée dans l'histoire, immersive et complète, au travers d'un gameplay jouissif et d'un scénario captivant. Bon j'y retourne, j'ai du templier sur le feu.


Avant de commencer, qu'on soit clair, la série des Assassin's Creed est un monument du jeux vidéo. Chacun l'appréciera pour diverses raisons. A titre personnel, c'est surtout l'aspect reconstitution historique qui m'a charmé. Certes, le jeu est bourré de préjugés et d'imperfection quant à la représentation des différentes périodes historiques, mais le travail reste tout de même admirable. Un moyen de soigner ma nostalgie des jeux historiques du défunt studio Cryo Interactive. Bon, passons sur cette digression et la transpiration des yeux qu'elle m'inspire pour en revenir à notre mouton. Assassin's Creed c'est un voyage dans le temps, un peu éducatif (ça c'est trop rare) et surtout carrément envoutant (ça c'est très cool). Seulement voilà, même si le concept de base est prenant, Ubisoft nous a prouvé qu'à trop miner dans le filon on assèche Mémé. Il faut en effet reconnaitre que les deux derniers (demi-)opus s'essoufflaient carrément pour même devenir lassants. Du coup, cet Assassin's Creed 3 avec sa nouvelle période historique, son nouvel héros et son développement sensiblement plus long que Brotherhood et Révélations est là pour rassurer les fans. Et ce 3ème tome le fait de brillante façon.

Néanmoins, d'entrée de jeu, en voyant les graphismes, on se dit que ce n'est pas gagné. Bien sur les embellissements et améliorations techniques sont là mais ça reste le moteur des précédents volets. C'est joli, plein d'effets visuels super branchés et les animations sont vraiment plus fluides mais c'est indigne de la qualité possible de nos jours. Mais encore une fois, et j'écris beaucoup cette phrase ces derniers temps, l'artistique rachète tous les défauts de la
technique. L’Amérique coloniale est criante de réalisme et de vie, tout y semble réaliste et les décors naturels de la Frontière apportent variété et paysages somptueux. Et pour le coup, comme d'habitude, on ferme les yeux sur les défauts techniques pour baver sur le design. C'est bien mais il faudrait veiller à ce que ça ne devienne pas un cache misère. La faute aussi aux bouses consoles de salon qui atteignent vraiment leurs limitations techniques. Vivement la relève.

Bien naturellement, le visuel ne fait pas tout, sinon je serais critique d'art plastique. Pour ce qui est de la jouabilité, on a finalement un excellent opus. Les nouveautés de gameplay ne sont pas légion mais elles sont très bien intégrées et, à l'image des combats navals, bigrement prenantes. Globalement, on a un Connor aux mouvements très fluides et variés, qui de façon générale répond bien aux commandes et qui se bat avec toujours autant de classe. L’ajout d'une zone totalement naturelle et sauvage modifie et surtout diversifie les phases de parkour tout autant que les missions. L'assassinat en ville c'est une chose mais celui en plein nature, c'est tout différent. L'augmentation de l'espace de jeu permet également d'offrir un terrain de jeu vaste et fourmillant d'activités, un peu à l'image d'un Red Dead Redemption. De plus, le contexte de la guerre de sécession permet également d'offrir des phases de jeu en plein champ de bataille qui sont assez rafraichissantes. Par dessus tout cela, la chasse et l'artisanat en découlant offre encore et toujours une diversité d'occupations sympathique. Enfin, cerise sur le gâteau, les missions navales sont un vrai régal de part le fun et le côté épique qu'elle nous offrent. Reste que malgré tout, on se retrouve avec les quelques même défauts de la série. Les types de missions sont sensiblement les mêmes qu'auparavant (assassinat, courser une cible, filatures et consorts.). Ce n'est pas affreusement négatif comme constat, simplement qu'on sent pointer un léger sentiment de lassitude, d'autant plus lorsque les contrôles viennent alourdir les choses. A titre d'exemple, je vais vous citer cette mission où l'on poursuit un faux monnayeur. La course avec plaquage de la cible pour la prendre vivante a déjà été vu, ce n'est pas passionnant et encore moins quand on doit lui coller aux basques et qu'elle ne fait que tourner en rond sur un circuit prédéfini. Alors quand on se retrouve à escalader une palissade alors qu'on cherchait à simplement sprinter à coté et qu'on en vient à perdre la cible de vue à cause de ce contretemps, ça devient franchement énervant. Vous voyez l'idée?

Dans tout cela, un jeu d'aventure n'est pas non plus un bon jeu sans un bon scénario. De ce côté là, on est servit. Non seulement l'histoire est raisonnablement longue mais elle est aussi intéressante et prenante. La relecture de la sécession américaine et de sa lutte pour l'indépendance au travers de la vision de Connor est franchement réussie. Outre la leçon d'histoire que le scénario nous procure, il a l'élégance de nous faire voir cela d'un œil détaché et factuel. Par cela je veux dire que la narration des faits se détache sensiblement de tout élan patriotique pro ou anti américain (Medal of Honor Warfighter, si tu me lis...), les grandes figures de l'Indépendance ne sont pas toutes blanches ou toute noires, elles sont toutes un petit peu écornée ou égratignée, et c'est tant mieux.
Dans la lignée de cette idée de scénario moins ou peu manichéen, le prologue, malgré sa longueur un tantinet excessive, est vraiment bluffant. Il m'a offert un de mes rares moments de surprise scénaristique, et ça c'est quelque chose.
Dans tout cela, je n’émettrais que deux bémols. Premièrement, la fin s'avère un peu décevante. Je sais parfaitement que l'écriture d'une bonne fin est sans doute l’exercice le plus difficile qui soit. Du coup, ce n'est pas un gros point négatif pour moi mais il fallait tout de même le souligner.
L’élément qui m'a finalement le plus chiffonné dans ce Assassin's Creed 3 c'est son héros. Autant Altaïr était tout en calme, en mystère et en sobriété, autant Ezio était flamboyant et audacieux, autant Connor a un côté jeune roquet arrogant qui devient irritant à la longue. De bout en bout il donne l'impression d'être un ado boudeur et capricieux. Il contraste finalement tellement avec ses prédécesseurs qu'il colle bien moins avec l'image d'humilité ou du moins de respect que ses ainés inspiraient. Certains aimeront le personnage, moi je regrette mon Ezio et mon Altaïr.

Je ne terminerais pas sans causer brièvement de l'aspect audio du titre. Les bruitages sont comme toujours excellents. Il sont un réel plus pour l'immersion et à ce niveau là c'est du grand art. En ce qui concerne les doublages, le français comme l'anglais sont excellent. Les voix sonnent juste et sont crédibles. Et comme mentionné plus haut, avoir toute une frange des dialogues parlée en langue indienne représente un effort qui se doit d'être salué. On aurait adoré cette authenticité sonore dès le premier opus et ses nizârites.
Cette excellence sonore se retrouve aussi dans les musiques d'un Jesper Kyd toujours autant inspiré. Les thèmes sont diablement inspirés, épiques et collent toujours à l'ambiance du scénario au moment où ils apparaissent. Chapeau l'artiste.

Vous l'aurez donc compris, ce troisième opus redore clairement le blason de nos hashashins préférés. Bien plus abouti, prenant et riche que ses deux prédécesseurs, il redonne une très belle impulsion à une série en perte de vitesse. Quoi qu'il arrive, ne passez pas à côté, ce titre est un must have.

Et puis en toute fin, pour clôturer cet article, si nous nous laissions aller à imaginer le futur de la franchise. Que verriez-vous? Personellement, je dis, laissons peut-être tomber l'Indépendance Américaine. Pourquoi pas une version contemporaine ou futuriste, ou mieux, l'apparition d'un assassin de l'antiquité, nous apprenant que les assassins sont bien plus anciens. Un Assassin's Creed 4 nous faisant voyager autour de la méditerranée, à Rome, en Grèce, en Egypte et à Babylone. Ca ne vous ferais pas rêver, vous? 


Testé sur Xbox 360 par Constantine

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> Graphisme 8/10    
Techniquement ce n'est clairement pas parfait mais l'effort d'immersion et de reconstitution est tel qu'on ne peut être qu'envouté. Dommage que le jeu souffre de tant de bugs ruinant un peu le voyage.
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> Violence 7/10    
L'abondance d'affrontements sauvages à coup de tomahawk et de mousquets, c'est clairement pas très délicat. Mais grand publique oblige, le sang est rare, les corps ne se disloquent pas et la violence est donc plus suggérée qu'explicite.

Le sang reste rare malgré les combats au tomahawk et mousquet. Tout public oblige malgré la mention 18+.
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> Jouabilité 9/10    
Connor se dirige avec fluidité, même si les contrôles aux pads sont parfois un peu imprécis. Cependant, le jeu apporte une telle richesse de choses à faire qu'il est difficile de s'ennuyer. Artisanat, épreuves de parkour, gestion du domaine, on retrouve toutes les activités des précédents domaines, mais ici gommée de leurs aspects rébarbatifs. Et que dire de l'ajout des combats navals, purement jouissifs. Seul reproche, l'aspect infiltration toujours un peu trop léger.
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> Bande-son 9/10    
Le doublage est excellent, autant en français qu'en anglais. Les musiques de l'excellentissime Jesper Kyd sont somptueuses et envoutantes et les bruitages rendent cette Amérique coloniale criante de vérité. Et rien que pour avoir fait l'effort de doubler les discussions entre amérindiens dans leur langue, cela mérite un point de plus
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> Durée de vie 9/10    
Comptez 25 heures pour finir la trame principale et le double pour tout remplir. C'est finalement autant voir même plus que certains RPG. Autant dire qu'Ubisoft n'a pas été radin pour le coup. Du coup, on vous en remercie!


Plus de 50 heures de jeu !!
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> Scénario 8/10    
Le prologue, bien que longuet, s'avère bluffant en terme de surprises scénaristiques. Il permet ensuite de voir toute l'histoire de Connor d'un autre œil, supprimant le sentiment d'affrontement manichéen plus présent dans les précédents opus. L'histoire s'avère captivante pour le moment et je gage que la note restera inchangée d'ici la fin. Sauf gros ratage. En tout cas, quel bonheur de voir l'histoire nord-américaine être traitée par un développeur européen.

Bien plus travaillé que les précédents opus.
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Date de sortie: 31.10.2012
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://assassinscreed.ubi.com/ac3/fr-FR/gameinfo/info/index.aspx
Développeur: Ubisoft Montreal
> PAROLE DU RÉDACTEUR