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Resident Evil 6
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  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Un casting digne d'Expendables 2 avec les explosions qui vont avec !
> HUD rapide
> Durée de vie conséquente
> Graphiquement excellent
> Ambiance sonore
> Modes en ligne
> Bestiaire de folie
> Ada Wong :-p
> Un coop qui sauve les meubles.
 

Les

> Difficulté mal calibrée
> Combats contre les boss qui dure 15 ans dans des endroits exiguës
> HUD super chiant pour recharger et attribuer des cartouches supplémentaires aux armes.
> Système de customisation à des lieux de RE4 et 5. Pas du tout rapide et ergonomique.
> Maniabilité lourde pour certain protagoniste
> Caméra poussive
> Impossible de faire une pause en cours de partie pour aller pisser !
> Un fourre de style, tout dans une grande fondue !
> Scénario de Jack...trop chi....

En ce mois d’octobre où la nuit se fait de plus en plus précoce, les soirées se rallongent pour laisser place gentiment aux divertissements d’intérieur. Adieu plages, terrasses et soleil ! Ce temps automnale a au moins le mérite de nous permettre de nous retrouver entre amis à déguster une bonne fondue aux membres décharnés devant le poste de télé tout en matant d'un œil goguenard la saison 2 de Walking Dead.  Capcom a bien compris que cet intervalle est en effet propice à la sortie d’un jeu chronophage qui nous fera vite oublier les changements climatiques de saison et la fondue ! Préparez-vous car Resident Evil 6 est là et vous n’aurez plus aucun espoir de sortir de votre salon avant le printemps prochain ! Passe-moi le fendant et la fourch... et la machette à fondue "Snake", j’ai un zombie qui a laissé tomber un doigt dans le caquelon, symptôme sûrement dû aux effets du virus C qui a transformé l'armée des morts en une division de marines dont les doigts seraient en train de pourrir sur leurs gâchettes. C'est l'effet Call of Duty, Evil !!!


Graphismes: 8.5/10
La révolution est en marche avec son cortège de zombies décharnés et putrides accompagnés pour l'occasion d'un bestiaire impressionnant aussi variés et improbable que celui présenté dans le film "La maison dans les Bois". Car au milieu des explosions dithyrambiques qui vous soufflent l'écran tel une bombe H dans un maelström d'effets pyrotechniques ahurissants, l'armée des morts sortie tout droit de l'enfer de Dante revient sur terre pour pourrir votre existence pendant quelques siècles dans une période qui sera nommée" Douleur et Peine". Rampant, dégoulinant, bavant, suintant, saignant, pondant des abominations, le bestiaire est tout simplement incroyable et fait honneur à tous les films d'horreur des années 80 - 90. Et au milieu de ces "Choses" nos héros musclés et beaux modélisés aux détails près, révélant leurs plastiques superbes qui font honneur aux capacités de la consoles évoluent sur des champs de bataille qui ont le mérite d'être variés et parfois surprenant. Un campus sordide aux allures de vieux manoirs, une cathédrales qui nous plongera au cœur des catacombes de Dante, rues incendiées et ravagées par la destruction, combats sur des buildings et dans des méandres des marchés asiatiques, la carte touristique et superbe avec parfois des plans à tomber à la renverse. Mais la débauche technique paie un lourd tribut sur certains niveaux qui redeviennent fades et totalement vides de détails rendant la progression beaucoup moins bucolique.

Scénario: 6/10
Capcom a le mérite de continuellement nous rejouer le coup de l'attaque bio-terroriste perpétrée par de gros vilains, dont les noms de code sont toujours synonymes de catastrophes en tout genre. New-Umbrella, à ne pas confondre avec le titre d'une chanson, a décidé de faire payer le prix fort au méchant président qui voulait vendre la mèche en révélant au monde entier la face sinistre du monstrueux complot gouvernemental de  "l'incident de Raccoon City". Nos six héros seront donc plongé dans une aventure totalement  rocambolesque dont je suis à l'heure actuelle pas capable de vous fournir les tenants et les aboutissements d'un complot aussi manichéen qu'une nouvelle de Tom Clancy.

Bande son: 8/10
Grognements, hurlements, mastications des chairs, gémissements sourds dans le lointain, râles lugubres au coin d'une rue sombre, explosions dithyrambiques qui emplissent vos tympans, tirs des armes automatiques et bruis des balles qui pénètrent les chairs putrides, corps qui se disloquent sous les mutations génétiques, orages dantesques aux éclairs vengeresses voilà un florilège de la partition servie par les musiciens de Capcom qui en rajoutent une couche en peaufinant certaines partitions connues des épisodes précédents. On retrouve avec plaisir les mélopées sinistres annonciatrices des futurs cataclysmes propre à la saga, entrecoupées parfois par des envolées lyriques et symphoniques qui transforment votre cavalcade aux milieux des cadavres en une marche nuptiale à la sauce Walkirienne. Les doublages en anglais des protagonistes de cette aventure sont de qualités même si nos oreilles se passeraient volontiers des commentaires de la petite connasse de l'équipe qui aurait sans doute mieux tenu son rôle dans un soap-opéra américain.

Jouabilité: 5/10
La note est à elle seule la messagère d'un bien mauvais présage et avertit de sa marque sanglante et écœurante à tous les naïfs qui pensaient que Capcom allait enfin proposer un gameplay en béton, à la mesure de la démesure des moyens employés, qu'ils croyaient aux miracles et allaient de ce faite boire le calice jusqu'à la lie. Comment imaginer que des héros capable de survivre à un crash aérien, à un déraillement ferroviaire, à des explosions chimiques, aux assauts de Godzilla et d'un affreux troll dopés aux enzymes de croissance se retrouve le cul entre deux chaises devant un caisse, un cadavre, éventuellement une table ou tout objet non prévu dans les actions du script  qui se refuserait à être naturellement enjambé par tout soldat d'élite qui se respecte. Car oui, ce que script veut, votre personnage ne pourra pas le faire et se retrouvera instantanément bloqué devant une situation inextricable qui aurait dû être gommée avec maestria par quelques développeurs en cette fin 2012. Hallucinant de penser que vos héros ne puissent pas sauter par dessus tous les obstacles se présentant à eux et doivent au contraire donner la main à un script qui les mènera sur le chemin de l'action monotonique et dirigiste qui engendrera pour l'occasion des game-over rageants et stupides. Je vous passerai aussi les désagréments causés par un système de couverture créé par une bande de débile mentaux qui implique que vous visiez un élément pour tenter de vous mettre à couvert tout en sachant que vous allez devoir éviter les missiles et autres engins létaux envoyés sur votre gueule sans avoir la possibilité de faire la moindre esquiver un tant soit peu logique au vue des capacités physique surhumaine de vos héros qui continuent quand même à se mouvoir comme un bande de vieux dinosaure échappés du Carbonifère. Et malgré un système de visée enfin corrigé qui nous permet maintenant de tirer tout en se déplaçant ne pardonne pas ce total manque d'implication des développeurs dans ce qui devrait être l'essence même d'un bon jeu : le gameplay. Et histoire d'ajouter encore un couche je dirai que les combats aux corps à corps sont souvent implacables à cause de nombreux bugs de collision qui ne nous permettent pas de finir nos victimes à cause d'un petit millimètre de décalage dans les placements et que quelques QTE vous donneront l'envie de lancer la manette sur votre écran... voire plus.

Durée de vie: 8.5/10
En proposant trois binômes qui se lanceront dans la tourmente dans des lieux différents, qui se croisent et se décroisent tout au long de l'aventure, les développeurs avaient promis plus de 30 heures de jeux et il semblerait que cela soit en effet le cas puisque en mode vétéran il m'a fallu pas moins de 10 heures pour boucler l'histoire de Léon et Hélena qui devait en principe proposer le scénario le plus "calme". Après avoir essayé les deux autres scénarios et les modes Mercenaires et Chasse à l'Homme la durée de vie est conséquente et ne souffre d'aucune critique si ce n'est parfois l'impression de repasser par les mêmes niveaux. Le mode Mercenaire vous demandera de survivre à des vagues d'assauts de zombies et autres joyeusetés dans un temps limité en essayant de maximiser le scoring pour faire grimper votre score.

Violence: 10/10
Les monstres sont de sortie et nous offrent un beau florilège de jet d'hémoglobine et de démembrements divers, saupoudré de transformation à la sauce Lovercraft qui aurait été très inspiré par les délires d'un certain Carpenter sur certaines "Choses" rampantes et dégoulinantes qui subissent des mutations improbables et totalement bestiales.

Note finale: 7/10
  (8/10 en coop)
RE6 propose une durée de vie impressionnante au rythme soutenu qui ne faibli jamais ! Vous ne pouvez de ce fait même pas mettre le jeu en pause tout court en pleine partie ! Laissant loisir aux ennemis de vous bouffer tout cru ! En multi-joueurs online ou en écran partagé, l’action est trépidante et ludique. Le titre est vraiment bien pensé pour la coopération. Mélangeant les styles et les genres, RE6 se perd dans un scénario qui ne fait pas vraiment avancer le Schimlblick de la trame originale. Les plus sportifs et amateurs  de scoring ont tout loisir de s’inscrire sur RE.net afin de comparer leur résultats et temps de jeu parmi un classement mondial, histoire de se faire troller un bon coup fasse à des « no lifes » qui l’ont déjà terminé de long en large avec des scores affichés improbables pour le commun des mortels. Resident Evil 6 n’est pas un mauvais titre loin de là, mais laisse un goût de passe-partout/fourre-tout, en nous mettant dans des situations explosives dignes d’un Call of Duty sans vraiment prendre les bons côtés d’un gameplay à la Gears of War. On regrette que Capcom n’ose pas prendre plus de risque en chamboulant un peu plus la maniabilité du jeu, restant dans un héritage un poil constipé.



Plus long et nettement plus ambitieux que Resident Evil 4 et 5 réunit, Capcom n’a pas eu peur de faire dans la démesure pour nous vendre les louanges de son « survival-action-horror» sauce TPS.  Les années ont passé et notre fine équipe de tueur d’armes biologiques détraquées reviennent dans un épisode 6 fourre-tout des plus explosifs.

Resident Evil 6 met en avant plusieurs des protagonistes de la saga, au milieu d’intrigues entremêlées qui finissent par se rejoindre à un moment donné.  Les fans retrouveront avec plaisir les héros de leur jeunesse : Chris Redfield, Leon S. Kennedy, Sherry Birkin qui seront accompagnés par Helena Harper, Piers Nivans et  un protagoniste inédit du nom de Jake Muller. Chaque héros se voit affublé d'un partenaire respectif qui l’aidera sur le terrain à grand renfort de cartouches et de sprays soignants.  Bien entendu la coopération en multi-joueurs  fait partie intégrante de cette chasse aux zombies. Toutes aides d’un joueur humain est la bienvenue pour espérer soutenir le rythme effréné et les difficultés accrues qui surgissent à tous les coins de rue. Pour les chanceux qui arriveront au bout des 15 chapitres scriptés et torturés de cette épisode, un scénario supplémentaire se débloquera pour les fans, les plus puristes de la série mettant en avant la troublante Ada Wong.

L’aventure se joue totalement différemment d’une histoire à l’autre offrant des rebondissements et des phases d’explorations aux antipodes les unes des autres.  Le scénario de Leon et Helena (Une nouvelle héroïne) est beaucoup plus dans les arcanes du premier Resident Evil avec un huit clos étouffant où chaque munition est comptée, laissant l’adrénaline monter crescendo au fil des passages et des embuscades de morts-vivants. Nous plongeons directement dans des scènes visuellement proches de bons vieux films d’horreurs en carton-pâte dignes des années 80 ! D'ailleurs vous commencer l'aventure dans une université lugubre où les seuls personnes encore en vie semblent être vous et votre coéquipier. L'ambiance glaçante d'éclairs et de bruits de tonnerres, laissent vite entrevoir les tâches de sang dans des décors digne du château de Vlad Tepes. Mais très rapidement le rythme va s'accélérer plongeant notre duo dans des égouts peu ragoutant qui les mèneront aux devant d'une imposante cathédrale véritable porte qui les conduirons au cœur des enfers. Certains passages seront donc crispant de difficulté avec de véritables sièges en règle face à des nuées de monstruosités teigneuses et agressives avec pour rajouter une dose à votre chemin de croix des obstacles infranchissables qui seront pour vous autant de pierres tombales. Des phases de QTE longues et ennuyeuses vous conduiront à affronter un boss résistant aux allures de Godzilla qui refusera obstinément de crever avant que le script ne l'y autorise.  

Le scénario de Chris et Piers (Un membre du BSAA ancien soldat ayant servit sous les ordres de Chris) baigne quant à lui dans l’action pure façon Expendables 2. Titre ô combien connu des amateurs de films « d’auteurs » du moment. Dans cette partie, les munitions et les exécutions sommaires sont légions ne laissant que peu de place à la réflexion ! Tout est bon pour se défourailler du Javo à travers les paysages des pays de l’Est est de la Chine. De la testostérone en puissance façon  Lost Planet ! Qui dit action, dit également ennemis et boss ravagé des méninges ! Malgré le partit-prix de nous imposer un gameplay Call of Duty of Wars des plus improbable au milieu d'architecture des plus diverses et fort réussies, en ce qui concerne la Chine et ses dédales dans des immeubles aux couloirs étriqués et totalement ratés pour l'Estern Europe qui vire à la guerre mondiale biologique, les deux personnages se complètent très bien et sont même bien plus agréable à jouer que leurs comparses avec un duo attaque puissante et rapprochée/ sniper d'élite qui se prête très bien au rythme soutenu du scénario. Chris encaisse mieux et peut littéralement faire des ravages avec son couteau tandis que Piers met la pression au grosses bestioles avec son calibre fusil antichar. Mention spéciale aussi à de toutes nouvelles créatures tout droit sortie du grenier de Giger et dont les cris abominables et leurs incroyables mutations vous mettront illico la pression dans les coursives sombres de bien étrange porte-avions. 

Le scénario de Jake fait dans la course poursuite stressante et pesante ou une sorte de gorille mutant géant vous poursuit afin de vous prélever votre sang à l’aide de seringues accrochées à ses doigts. Poursuivit sans relâches, les séquences qui en découses sont aussi folles que la grosse boule de rocher qui dévale derrière Indiana Jones dans les aventuriers de l’arche perdu. La moindre erreur de jugement et de pression sur le bon bouton qui s’affiche à l’écran et c’est la fin ! Jake est un personnage au passé troublé qui semble immunisé contre la nouvelle forme du virus mis au point par Neo-Umbrella. Wesker ne doit pas être très loin…

Chaque aventure comporte son lot de trouvailles bien scriptées et clichées. Vous allez aussi par moment prendre la responsabilité de PNJ qui se retrouveront bien vite pris et mordus dans le vif du sujet en tant que boulet de service, nous laissant contemplatif devant tant de stupidité humaine a s'auto-suicider en direct comme des moutons à l’abattoir.

Resident Evil 6 est aussi un muséum de bugs techniques en tous genres. Il n'est pas rare de voir des aberrations comme des ennemis qui se retrouvent la tête plantée dans le sol ou des morceaux de corps coincés dans les décors.


Une chose est sûre les Javos ne supportent pas le fendant dans la gueule et l'agent Piers ne touche pas le sol.

D’ailleurs on se retrouve des fois frustré de ne pouvoir explorer une zone librement, alors que rien ne l'empêche à part des faux murs invisibles. Impossible donc de pouvoir sortir du chemin tracé par les scénaristes et de pouvoir se déjouer du scripte. Même la caméra de visée ne se laisse pas facilement dompter, nous empêchant par moment de pouvoir faire le ménage avant de se lancer en bas d'une palissade, laissant en contrebas un zombie pourtant à portée de tir. L'autre plaie du jeu vient de la maniabilité de Leon et d'Helena qui donne l'impression de manier un vieux char soviétique rouillé avec une caméra qui donne une visibilité d'un œil de bœuf. Il est aussi très difficile de se planquer derrière un mur si les conditions ne le permettent pas. Il manque encore une certaine autonomie au niveau des mouvements, mais RE6 est sur la bonne voie... quoi que depuis le temps qu'on espère un gameplay huilé et rodé on est encore en droit de se demander si les choses changeront vraiment un jour...
Bon, Snake on se termine cette fondue et on va se regarder un bon épisode de Walking Dead, histoire de digérer cette débauche de Fendant avec nos copains les zombies.

Testé sur Xbox 360 par Snake et par Evil

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Les monstres sont de sortie et nous offrent un beau florilège de jet d'hémoglobine et de démembrements divers, saupoudré de transformation à la sauce Lovercraft.
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> Scénario 6/10    
Capcom a le mérite de continuellement nous rejouer le coup de l'attaque bio-terroriste perpétrée par de gros vilains, dont les noms de code sont toujours synonymes de catastrophes en tout genre.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Date de sortie: 02.10.2012
Editeur: Capcom Europe
Site officiel: http://www.residentevil.com
Développeur: Capcom Japon
> PAROLE DU RÉDACTEUR