Graphismes : 7/10
Pas de grosse évolution de ce côté, FIFA 13 repose sur les acquis de son aîné et propose des graphismes de bonne facture sans être magnifiques. Les stades, le public, tout se rapproche toujours plus de la réalité et notamment avec l’amélioration des animations.

Scénario : -/-
Ce sont votre talent et votre inventivité qui vous feront accéder au Panthéon du foot… ou pas.

Bande-son : 8/10
Comme chaque année, il n’y a pas grand-chose à reprocher. Les ambiances de stade sont superbes, les bruits du terrain criant de vérité. Seule ombre au tableau, la présence (sont-ils immortels ???) des deux commentateurs et leur répliques qui peinent à se renouveler (amélioration toutefois avec l’apparition de remarques qui se calquent sur la réalité, p.ex. sur la forme des joueurs, l’équipe, etc.)

Jouabilité : 9/10
Si vous connaissez déjà les prédécesseurs, aucun chamboulement dans ce nouvel épisode. A noter cependant le perfectionnement de la physique des contacts et de la balle. Ce regain de réalisme change passablement la physionomie des parties, avec des rebonds hasardeux lors des longues passes transversales, entre autres.
 
Durée de vie : 9/10
Si pour vous, FIFA c’est : émerveillement à la sortie, réapprentissage des nouvelles mécaniques du titre, compétitions à n’en plus finir entre potes, et finalement énervements à répétition contre les petits bugs et défauts du titre ; alors ce FIFA 13 devrait largement vous contenter jusqu’au prochain opus.

Violence : 3/10
Les contacts sont toujours plus réalistes, et les chutes aussi et pourraient faire surgir chez certains des envies de tacles assassins plutôt jouissifs. Sinon, l’univers vérolé du mercato et ses poulains qui s’échangent à coup de millions…. Enfin je m’égare.

Note finale 8.5/10
Sans révolution (est-ce encore possible ?!), cette nouvelle itération de la simulation footballistique FIFA 13 pourrait bien s’imposer cette année encore comme la référence du genre. Les fans retrouveront leurs marques et les nouveaux venus découvriront un jeu riche et technique, mais toujours accessible.

Décidément tourné vers le réseau, cet opus se veut résolument communautaire. EA Sports Foot Club s’étoffe avec désormais la possibilité d’engranger des points pour faire des achats virtuels (nouveaux ballons, chaussures, etc.) et la forme des équipes et des joueurs qui évolue selon le monde réel. Les commentaires suivront également cette ligne en vous gratifiant de détails tirés de la réalité dans vos matchs.

Pour ce qui est du jeu à proprement parler, l’évolution la plus notable concerne la physique des contacts et du ballon (avec le « First Touch Control »). Les contacts sont de plus en plus proches de la réalité, avec la disparition des phases où les joueurs se rentrent dedans comme des débiles. Par contre, cela donne parfois lieu à de curieuses danses acrobatiques lorsqu’un joueur à terre se trouve sur le chemin d’un autre (surtout lors des célébrations de but).

Les trajectoires du ballon et les contrôles gagnent eux aussi en réalisme. Du coup, fini de passer à son collègue 60m plus en avant et celui-ci récupère la balle comme un maestro en pleine course. Désormais, et même avec les plus grandes équipes, ce genre de situation a gagné en hasard, et c’est toute la physionomie des parties qui évolue.

L’intelligence artificielle a été revue à la hausse. Plus besoin d’être en ultra offensif pour voir des collègues monter au front. Les réflexes des gardiens sont également plus logiques, avec des sorties mieux gérées et des placements plus adéquats.

Un mot encore sur les changements futiles mais plaisants : les bords du terrain qui s’animent enfin, avec les joueurs qui se préparent aux changements, l’apparition des coachs sur la touche (y a même des clones des fois…).
Les phases avec des coups de pied arrêtés ou encore les touches ont évolué pour offrir des parties pratiquement sans interruption.
Enfin, les chargements vous proposent des petits jeux pour parfaire votre maîtrise du ballon. Plutôt sympa.

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Est-ce que ça vaut vraiment la peine de craquer pour ce nouvel épisode ? Franchement, oui ! S’il n’y a pas de révolution, EA sait rendre son bébé attrayant et essentiel, pour nous permettre de patienter jusqu’à l’automne 2013.