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Brothers in Arms Hell's Highway
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Une histoire vraie.
> Réalisme des situations.
> Paysages et environnements qui ont existé.
> Gros travail de recherche autour du jeu.
> Vos hommes se commandent facilement.
> Réactivité de vos escouades.
> Les armes ont la précision de l'époque.
> Certains plans sont très réussis.
> Uniformes respectés à la lettre.
> Bande sonore à la Michael Kamen.
> Le complément de Band of Brothers.
> Cérébral et réaliste.
 

Les

> Graphiquement dépassé dès sa sortie.
> Des textures bien pauvres par endroit.
> Ennemis parfois trop statiques.
> Pas aussi flamboyant que les cadors du genre.

Le 17 septembre 1944 des milliers de parachutistes américains, anglais et polonais furent largués sur la Hollande dans le but de prendre les ponts tenus par les allemands. Cette mission appelée Market Garden fut un mouroir qui causa la perte de plus de 17 000 alliés dans cette route des enfers. Troisième épisode de la franchise d’une série privilégiant le réalisme et l’authenticité, Brothers in Arms Hell’s Highway nous place à la tête d’une escouade de la 101ème aéroportée plongée au cœur d’une des plus sanglante bataille de la seconde guerre mondiale. Cette série fut souvent décriée par les joueurs et des journalistes qui l’ont trop vite jugée comme étant cérébrale et beaucoup trop sérieuse pour plaire à une large public avide de bataille scénarisée à la Call of Duty. Malgré des critiques médiocres, cette saga se veut une simulation de guerre réaliste qui nous fait revivre le quotidien des unités combattantes avec un souci du détail qui force le respect.

Graphismes : 7/10
Techniquement en retard dès sa sortie, le titre de Gearbox parvient néanmoins à nous immerger au cœur d’une sanglante épopée grâce notamment à ces décors variés et soignés qui sont tous inspirés de lieux ayant réellement existés. Et on finit vite par oublier les visages rigides de nos soldats et les textures pas toujours au top car le souci d’authenticité est présent sur chaque niveau traversé. Certains plans sont saisissants avec ces vagues de paras sautant dans le lointain déployant des milliers de coroles blanches, la ville d’Eindhoven sous les flammes, les campagnes hollandaises et leurs célèbres moulins. Un gros travail a été fourni sur les uniformes qui correspondent à ceux utilisés par les troupes à cette époque comme les tenues camouflées des Panzergrenadier et des SS de la 2e SS-Panzerkorps (9ème et 10ème Panzerdivision du général Bittrich)  engagés en Hollande sans oublier les fameux soldats aux edelweiss, les  Fallschirmjäger de Kurt Student qui menèrent la vie dure aux alliés. Les armes aussi sont modélisées avec soin tout comme les équipements.

Scénario : 7/10
Ce troisième épisode de la saga se focalise de nouveau sur le sergent Baker qui est un des personnages clé de l’histoire. Son unité à subit de lourdes pertes pendant le débarquement et les nombreux accrochages qui ont suivi la consolidation des têtes de ponts qui menaient à Utah. La prise de Saint-Côme-du-Mont et les terribles affrontements sur la colline 30 près de Corentin qui a vu mourir son ami Legget le hante encore et de très nombreux flash-back le suivront tout au long de son périple en Hollande. Le scénario suivant à la lettre les diverses opérations menées par la 101ème comme la prise de Son et d’Eindhoven, il ne faudra pas s’attendre à des passages oniriques mais plus à une approche psychologique des sentiments qui unissent des hommes face à des situations de combat.

Bande sonore : 8/10
Musique martiales et martellement des tambours, complaintes des cors et de chœurs sous le tintement des cymbales vous accompagneront au court de cette marche sanglante. Si vous avez adoré la bande originale de Band of Brothers, la fabuleuse série de Spielberg et Tom Hanks qui retrace les combats de la Easy compagnie du débarquement à la prise du nid d’aigle vous pourrez noter des similitudes avec le jeu et on se demande parfois si Michael Kamen ne serait pas l’auteur de ces partitions pleine de mélancolie… qui soutiennent admirablement le rythme et l’action du jeu. Les dialogues sonnent justes, les doublages souvent de qualité à quelques exceptions prêtes (Latence entre la voix et les lèvres) mais c’est surtout le bruit des armes qui forcent le respect avec par exemple le claquement caractéristique du fusil Garant crachant sa huitième balle de sa culasse, le crépitement de la tueuse MG42 sans oublier les hurlements des obus de mortier creusant vos tombes.

Jouabilité : 8/10 
Les animations sont de qualités et se veulent assez proche de ce que devait ressentir un para devant bondir d’un couvert à l’autre avec 25 kilos de bardas et de munitions sur le dos. Les attitudes de vos hommes sous le feu, leur manière de se couvrir et de réagir à vos ordres sont franchement réussies et accroissent le sentiment d’être réellement à la tête d’une section. On avance par tirs de suppression sur les positions ennemies dévoilées par vos missions de reconnaissance, les clouant au sol sous un tir nourrit pour mieux les prendre à revers avec votre équipe d’assaut. C’est la fameuse technique des 4F mise en pratique pendant la seconde guerre mondiale et qui consistent à trouver, tenir, traquez et finir vos ennemis, la base du gameplay de cette saga. Un gameplay qui a d’ailleurs fait couler pas mal d’encre et  aussi râler de nombreux joueurs peu habitué à ne pas pouvoir rusher sur les positions ennemies comme un cinglé. Les balles tuent net ou presque suivant le niveau de difficulté (Un système de régénération de santé à couvert permet de se remettre comme par magie de vos excès de bravoure) et les armes ont la mobilité et la précision de l’époque. Vous aurez tôt fait de comprendre du pouvoir de dispersion d’une rafale de Thomson pas très maniable et peu précis au-delà de 50 mètres. On pourra reprocher au jeu une approche des combats linéaires dans leur construction, des ennemis qui parfois restent figés derrière leurs couverts, mais n’en déplaisent au furieux de la gâchette  les affrontements de l’époque ne se terminaient pas (toujours) par des assauts fulgurants très couteux en vie humaine mais bien souvent par des échanges de tirs de barrages, des attaques de contournements longues et fastidieuses comme décrites dans ce jeu et bien plus proche de la réalité.

Durée de vie : 6/10
La campagne solo vous demandera de crapahuter pendant 10 heures avant de pouvoir vous sortir du piège hollandais. Et c’est seulement après ce premier baroud d’honneur que vous débloquerez le mode authentique qui supprime toute aide à la visée, les indications des tirs de suppression sur les ennemis et leur emplacement sur la carte tactique. C’est à ce moment-là que vous ressentirez réellement le potentiel de cette simulation tactique et comprendrez que la moindre erreur se payera cache et pourra conduire vos hommes à l’abattoir. Etrange et regrettable qu’un mode coopération ne soit pas proposé et qui aurait pu permettre à deux joueurs de prendre le commandement d’une section et de pouvoir ainsi élaborer des stratégies de contournements sur le terrain. Le mode multi était assez alléchant au départ mais c’est vu très vite relégué à jouer les observateurs impuissant, embourbé dans les trainées sanglantes laissées par les monstres d’Activision et Electronic Arts.

Violence : 9/10
La guerre est décrite avec une froideur digne d’une balle de Mauser qui vous transperce le crâne. Et comme le soulignait un combattant de Normandie dans l’une de ces lettres « La mort est l’amie du soldat et le suit telle une ombre attendant le moment propice pour l’emporter loin de ces camarades ». Quelques effets vaguement gore viennent souligner les explosions des grenades projetant les corps disloqués des malheureux trouffions dans les aires ou pour marquer la précision mortelle de vos tirs.

Note finale : 8/10
Si le titre, trop souvent retardé, avait été proposé avec les standards graphiques de ces concurrents directs, il est fort à parier que la critique se serait montrée beaucoup moins sévère. Mais peu t’on concrètement juger un jeu uniquement sur sa technique et oublier tout le travail des développeurs qui se sont alloués les services de plusieurs militaires d’expérience pour nous immerger au plus juste dans les combats menés par ce corps d’élite. Sûrement pas et se serait oublier que Brothers in Arms offre une vision différente de la seconde guerre mondiale en nous permettant de diriger des hommes sur le terrain comme le ferait un chef d’escouade. Dommage que la série s’arrête sans nous avoir permis de livrer la dernière des grandes batailles dans le froid sibérien de Bastogne… enfin pas aussi sûr car il se pourrait que la vénérable licence et ses combats un peu monotone se transforme en une grande farce Tarantinoesque !!!!     
       

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 9/10    
Nous sommes pendant la seconde guerre mondiale, alors ça saigne.
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> Jouabilité 8/10    
Le système d'ordre est bien pensé et les armes tirs comme à l'époque.
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> Bande-son 9/10    
Tambours, cors et cimbales au milieu des choeurs et des hurlements.
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> Durée de vie 6/10    
Solo assez difficile mais pas de coop. Mode multi bien pensé mais déjà enlisé.
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> Scénario 7/10    
On suit le destin des hommes du sergent Baker à Market Garden.
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> Note finale 8/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS Tactique
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Date de sortie: 25.09.2008
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://www.biagame.com/
Développeur: Gearbox Software
> PAROLE DU RÉDACTEUR