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Risen 2 : Dark Waters
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  Note générale
GamesUP.ch
5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Décors sympathiques
> Doublages anglais de qualité et dialogues bien écrits
> Durée de vie honnête
> Gameplay truffés de belles trouvailles
> Système d'évolution bien travaillé
 

Les

> Graphismes datés (sauf sur PC)
> Technique honteuse, portage de très mauvaise qualité
> Bande-son fantomatique
> Combats lourds et sessions de plate-forme courtes mais désastreuses
> Un monde un peu trop peuplé par des pirates pochtrons, sans interêt véritable
> Background du jeu plus plat que le premier Risen

Sorti en Avril dernier sur nos bécanes à clavier, Risen 2 est probablement à ce jour le soft le plus ambitieux du studio allemand Piranha Bytes tout autant en terme de contenu que de technique. Tout à fait remarquable par son gameplay intuitif, ses décors inspirés et un background solide, le premier opus avait bénéficié d’un portage moyen sur XBOX 360 de la part du sous-traitant Wizarbox qui rempile pour cette nouvelle aventure, cette fois-ci aussi bien sur la console de Microsoft que celle de SONY. C’est ces dernières qui nous intéressent, les deux versions de salon étant parfaitement identiques, les quelques différences avec la mouture PC seront mentionnées dans le test ici présent.


Graphismes: 4/10 (7/10 sur PC)
Bien que le soft soit doté de décors dépaysants avec des palmiers, une jungle luxuriante et des petites villes habitées par un assemblage de personnages hauts en couleur, le soft souffre d’un traitement technique honteux. Le bien-être ressenti aux abords d’un plan d’eau salé bordé par le sable fin et chaud se voit terni par un clipping agressif, tant est si bien que l’ont aperçoit des arbres, tonneaux et personnages apparaître par l’opération du saint-esprit devant nous. Ombres chaotiques voire littéralement absentes, modélisation bas de gamme, champ de vision gravement atténué comparé à la version PC et pour finir textures franchement sales font de la conversion console de Risen 2: Dark Waters un jeu fignoler de façon très médiocre ! Ça nuit particulièrement bien à l’immersion.
Par corollaire, la version PC mérite allégrement 3 points de plus grâce à ses panoramas très jolis, la haute définition de ses textures (autant que faire se peut du moins) et les animations des personnages tellement plus fluides et naturelles !

Scénario: 6/10
Le déroulement de l’aventure se fait de prime abord beaucoup plus scriptée que celle de son aîné, ce qui permet naturellement de mettre en place une trame scénaristique plus épaisse. Les pérégrinations du héros vous amèneront à rencontrer pas mal de personnages non jouables, dont certain bienvenu pour changer des sempiternels boucaniers pochards et filles de joie/belliqueuses/mercenaires, à l’image du peuple autochtone parapharmacien de service !

Jouabilité : 8/10
Risen 2 : Dark Waters est dans son fondement un A-RPG tout ce qui a de plus classique, mais c’est le système d’évolution qui est à noter ici. Offrant une foule de possibilité et la réelle occasion de forger son personnage comme on l’entend, diverses petites capacités vous seront proposer pour mener à bien tout autant de quêtes annexes au quatre coin de la carte. Vol à la tire pour soutirer quelques dinars de bronze, négociations musclées ou au contraire patientes, fabrication de mélanges thérapeutiques ou encore envoûtement de personnage non jouables afin de servir vos intérêts, les aptitudes sont variées et cassent allégrement la monotonie du soft. En sus d’être complet, le système reste relativement cohérent avec l’environnement parcouru. Vous n’obtiendrez pas les talents nécessaires à la négociation ou à l’alchimie d’herbes médicinales au hasard et devrez aller discourir avec les protagonistes adéquats pour être enseigné !

Bande-son: 4/10
Encore une fois, je me vois obligé de tenir la comparaison avec Risen premier du nom. Si dans celui-ci, les compositions de Kai Rosenkranz étaient relativement sympathique, évoquant sans mal les inspirations maritimes et tropicale, en sus d’un franc-parler pratiquer par les doubleur de façon tout à fait amusant, force est de constater qu’il n’en est plus rien ici ! C’est Bastian Seelbach (déjà auteur de l’OST de Gothic 4 : Arcania) qui reprend le flambeau mais qui malheureusement, ne pérennise d’aucune façon l’héritage musical laissé par son compère. Musiques trop timides, si ce n’est absentes, effets sonores buggués car effectuant leur travail avec une latence fortement déplaisante (ou ne l’effectuant tout simplement pas, d’ailleurs ! Ainsi, vous donnerez parfois des coups d’épée sans jamais entendre le moindre bruit de fer ni aucun cri roque de douleur de la part de votre adversaire !), le tout est légèrement rattrapé du naufrage total par un doublage anglais de qualité, servent des dialogue bien écrit et souvent drôles.
Le jeu s’en sort vraiment avec de la chance sur ce point là, j’aurais put noter plus sévèrement.

Durée de vie: 7/10
Dés le départ, on nous promettait une aventure plus inspiré et notablement plus longue que celle de l’opus précédent. Et une fois arrivé au générique de fin, on constate évidemment que ce n’est pas le cas (comme si j’allais commencer à croire aux jolis discours des marketeux). Le jeu est donc relativement du même acabit que Risen, offre de nombreuses quêtes annexes bien que leur intérêt soit bien souvent au ras des pâquerettes et au final, c’est entre 30 et 40 heures d’écoulées qui s’afficheront au chrono. Il faut savoir par ailleurs, que le DLC "Le Temple de l'Air" est inclus sur la galette PS3/XBOX 360.

Violence: 6/10
Les combats entre pirates virulents et voleurs à la petite semaine sont monnaie courante dans Risen 2, aussi, les dialogues parfois bien cru mais ô combien émoustillants sont légions. Mais pas de quoi s’offusquer à outrance pour autant, ça reste même bon enfant, piochant plus du côté d’un Pirates des Caraïbes de Disney qu’autre chose.

Note finale : 5/10 (7/10 sur PC)
Risen 2 : Dark Waters n’est pas une daube, mais il souffre tout de même de carences impardonnables. À commencer par une technique à fustiger sans faire de détail et une bande-son à la limite du 0 pointé. Bug à foison, paresse totale de la part des responsables du portage, résultat technique largement en deçà de la version PC (qui à ce titre, mérite un 7 bien radieux comparé à la juste limite que se ramasse cette version console) et gameplay miné par des problèmes de caméra et de finesse lors des combats sont le pain quotidien des joueurs de ce soft.
En clair, si vous voulez jouez à Risen, aussi bien le 1, le 2, et ses suites, faite-le sur PC, tout simplement.


Il n’est pas franchement essentiel que vous ayez touché à Risen premier du nom pour comprendre le scénario de celui-ci, mais sachez tout de même que Dark Waters en est la suite directe. Directe, plus ou moins. En effet, puisque le soft prend tout de même place une décennie pleine après les évènements qui vous ont conduit à évoluer sur l’île hostile de Faranga dans le jeu de 2009. Dix ans donc que le héros sans nom a terrassé le Titan de Feu, pourtant, cela n’a pas empêché les autres éléments naturels de se déchaîner et de détruire tous ce qu’ils peuvent sur la surface du globe ! Apitoyer sur son sort, alors qu’il est devenu officier de l'Inquisition dans la cité portuaire de Caldéra, il est rappelé à l’ordre par une vieille connaissance qui l’informe qu’un Kraken, commandé par le Titan aquatique Mara menace la ville en empêchant les navires commerçants de s’en approcher !  Mais une lueur d’espoir vient percer ce voile infini de malheur qui s’est abattu sur les épaules de notre héros, réfugié dans l’alcool. En effet, le père de la-dite connaissance, le Capitaine Barbe-d’Acier a fait sa réapparition et a, selon les dires de marins à travers la planète, découvert une arme aux pouvoirs tels qu’il pourrait décimer les créatures marines et titanesques d’un clin d’œil !

Force est de constater que d’ors et déjà le scénario est plus sympathique et le déroulement du jeu hautement plus agréable que le premier Risen, qui lui ne comportait qu’une vague trame historique, laissant beaucoup plus la place à l’exploration d’un très beau monde ouvert ordonné de façon cohérente. Dans Risen 2, tout est bien mieux mise en scène, amené aux joueurs de manière cent fois plus calculée et proposant une palette de PNJ aux habitudes, styles de vie et phrasés tout particuliers. En découle des dialogues savoureux et parfois même ordurier, mais tellement bien écrits et servit par une traduction française au poil que l’on passe outre les quelques jurons. À vous donc, en tant que pirates infiltrés de jongler entre votre conscience et l’aide que vus réclame le plus souvent des gens particulièrement peu fréquentable. Sans manquer à votre devoir envers l’Inquisition à qui vous appartenez, vous devrez donc conjuguer avec diverses factions de pirates et un peuple indigène pour vous faire un nom et mener à bien votre entreprise.
Le jeu se découpe en deux grosses parties, l’une suivant un chemin tout tracé vous faisant visiter une paire d’île de façon brève et où vous devez suivre aveuglément ce que le scénario à prévu pour vous. Et l’autre partie du soft, où vous obtiendrez un navire qui vous permettra enfin de jouir d’une pleine liberté d’exploration. Complètement l’inverse du premier opus qui vous balancer tel Robinson Crusoé sur une île tropicale hostile sans savoir quoi faire en priorité, pour enfin vous recadrer de plus en plus précisément à mesure que la fin du jeu approchait, ici, Dark Waters vous guide puis vous lâche dans le grand bain !

Pourtant, et malgré tout ce que l’ont peut dire du 1er volet à propos de sa fâcheuse manie de lâcher le joueur de façon un peu trop prononcée, il faut avouer qu’il offrait un background surprenant de solidité et de cohérence. Ce qui n’est pas tout a fait le cas de Risen 2. En effet, déjà moins étendu qu’un Two Worlds II par exemple, il n’offre pas autant de variété de lieu que celui-ci. Les phases de combat, d’exploration et de recherche de quête sont relativement bien équilibrées, mais l’ensemble à comme une allure de carton fragile qui pourrait céder sous l’impulsion d’une légère brise. Mention spéciale aux peuplades pas franchement représentatives dans le jeu, qui donne l’impression de parcourir un peu trop souvent des îles dénuées de civilisation. Seule la grande ville que vous aborderait en fin de jeu vous fera changer d’avis, encore que, si elle aurait put être moins pourvue en poivrots et autre mercenaires et habiter par des gens normaux, cela aurait été mieux.
Qui dit nombreux pirates et intrigants aux alentours, dit tout autant de quêtes à remplir. Et là encore, le soft peine à convaincre. Les réclamations du genre "va trouver un trésor sur l’île voisine" ou encore "aide moi à punir les larrons qui me doivent de l’argent" sont un peu trop nombreuses. Côté ambiance, on est plus proche d’un Pirates des Caraïbes chic et cliché que de la production de  Reality Pump sombre et crédible.
Le gameplay reste toutefois à la hauteur avec la possibilité de faire évoluer son personnage de façon diverse et varié.

Subtil mélange d’ancien et de nouveau système, l’évolution reprend une bonne part du fonctionnement de Gothic du même développeur, avec un soupçon d’un peu tout les jeu qui font école ces quelques dernières années, à commencer par Guild Wars 2 (dont les spécificités citez ici sont connus depuis bien longtemps, donc presque aucun doute que cela fut une source d’inspiration aussi infime soit-elle pour Risen 2) et ses points de gloire octroyer à force d’explorer la carte (les points remarquables et panoramas dans le MMORPG d’ArenaNet). Ces fameux points de gloire ne vous aideront pas à franchir des level mais vous serviront directement à améliorer vos compétences : lames, armes à feu, résistance, ruse et vaudou. Chacune de ces compétences étant subdivisées en sous-catégories pour vous proposer autant de pouvoirs et aptitudes, vous pourrez donc profiter de techniques d’escrime et de combat au corps à corps, de magies diverses (on en reparle) et d’astuces qui vont permettront par exemple de négocier (de façon brutale et menaçante ou au contraire de façon futé et incisive) avec les PNJ.
La magie vaudou est par ailleurs une possibilité de jeu particulièrement intéressante dans son fondement puisque vous permettant de prendre le contrôle le contrôle d’un PNJ afin de vous aidez dans votre quête à son insu.

Pour le coup plus souple que son grand frère, le système d’évolution de Risen 2 ne permet pas non plus, en aucun cas de se forger un super guerrier expert dans toutes les disciplines. Aussi, les choix de rapprochement et de côtoiement des PNJ seront primordiaux pour l’évolution des capacités de votre avatar. En démontre votre gain de talent au maniement des armes à feu si vous rendez souvent visite aux représentants de l’Inquisition. Et sympathiser plus amplement avec le peuple aborigène des alentours vous aidera, tel un druide du Dimanche, à confectionner vos mixtures curatives. Dans le même genre, exit les boules de feu et classique éclair à jeter à la figure de vos adversaires, et à bonjour les malédictions et autres coup de folie qui viendront frapper vos cibles. Le vaudou n’est clairement pas un substitut de magie comme pour remplir le cahier des charges d’un A-RPG classique, mais bel et bien une petite part du gameplay qui donne de l’identité au jeu.
Autre élément sympathique, le dressage d’un petit singe vous permettant d’explorer sans danger les alentour en guise de mission d reconnaissance, ou encore chaparder quelques petits butins ça et là, d’ordinaire inaccessible car trop bien surveiller. C’est d’autant plus jubilatoire que la recherche de petits trésors de la sorte nous font découvrir quelques pans du décors autrement impénétrables. C’est probablement la quête annexe la plus sympathique à réaliser tout au long du jeu.
Comme je le disais plus haut, l’obtention d’une nef vous permettra de vagabonder sur les îles de votre choix, ainsi, à l’instar dans un bon vieux Zelda, vous devrez fouiller toutes les map et parfois revenir à un endroit précis avec des indications supplémentaires ou un équipements appropriés afin de dénicher un trésor, explorer un temple ou rencontrer d’autres PNJ. À noter par ailleurs que le DLC "Le Temple de l'Air" est inclus dans la version PS3/XBOX 360.

Si le travail effectuer sur le système d’évolution est notable, c’est tout le contraire en ce qui concerne le système de combat. Là où le premier Risen offrait de nombreuse technique de combat, avec la possibilité de feinter et d’esquiver face à des ennemis ma foi retorse, aujourd’hui, Dark Waters s’est simplifié à l’extrême. L’IA est aussi développé que celle d’une souche d’arbre, et tenter de réfléchir à une tactique d’approche subtile revient à se faire lourdement matraquer la figure à coup de lame tant votre ennemi cherche à purement et simplement vous exterminer avec le plus de rapidité et de rage possible. Seule solution, lui rendre la monnaie de sa pièce en jouant les bœufs à votre tour. Cependant, si seulement vous arrivez à y trouvez une réelle utilité, les petites astuces tel que le jet de sable dans les yeux ou le coup de pied pour déstabiliser l’adversaire s’ajoutent à votre panoplie de combat, mais rien de bien folichon. D’autant que celle-ci réclame, après utilisation, un certain temps de récupération, obligeant donc le joueur à revenir sur la bonne vieille tactique du "je martèle les touches d’attaque pour boucler le combat au plus vite". Les combats semble exigeant au départ, du fait que votre personnage soit peu spécialisé dans le domaine et surtout à cause du fait que l’ont se sent bridé. On se dit qu’après quelques heures de jeu et des compétences supplémentaires, tout ira mieux, mais suffit juste de faire évoluer son personnage pour le spécialiser en bagarre, et le tour et jouer ! Aucun mécréant ni flibustier adverse ne lui résistera.
À cela s’ajoute un système de QTE qui servent aussi bien à l’exploration de donjon que pendant les joutes spéciales. Franchement mal foutus, buggués et pas aidées par une caméra rédhibitoire, on a du mal à saisir l’utilité de ces QTE quand bien même ils sont rares. Les touches répondent tardivement, où les commandes s’affichent avec de la latence si bien que l’action est déjà finit qu’on a pas le temps de sauver notre peau, les personnages qui quittent le champ d’action tandis que la caméra reste planter comme un platane décrépie… Reste plus qu’à essayer de rigoler devant certaine épreuve comme le concours de buveur de bière…

Le gameplay général souffre de beaucoup d’imperfections et d'hasardeuses décisions, tant est si bien que les rares bonnes idées, pas si présente que cela dans l’aventure au final, sont facilement occulté. Et cela n’arrange guère les affaires de la partie technique qui du coup, se doit de rattraper le coup ! Peine perdue, puisque là aussi, le travail de conversion de la version PC à la version console est à jeter littéralement aux orties ! Si sur PC, les personnages étaient somme toute modélisés de façon honnête, avec en sus un chara-design entendu mais pas repoussant, ici, tout capote. Découper à la hache, avec des animations raide comme un passe-lacet, avec des faciès inégaux, certain plutôt bien détaillés, d’autres souffrants d’un cruel manque d’application (et de polygones constituant leur visage, de surcroît !) ; ce qui donne l’impression de tour à tour, rencontrer Mister Playa del Sol en personne, et ensuite le grand-père de Pinocchio tant son visage est dénué d’interaction et texture. Les personnages féminins ne sont réellement pas attrayant dans Risen 2, à mon grand dam !
Passons brièvement sur les problèmes de caméra déjà évoqués ci-dessus pour parler des environnements. Bourré de clipping (le même que sur PC si vous jouiez en basse définition, mais la configuration recommandée ne réclame pas une bête de guerre pour faire tourner le jeu, c’est tout à fait faisable, donc pourquoi s’en priver) devient ici de série, sur PS3 et XBOX 360. C’est d’autant plus dommageable que certain décors sont on ne peut plus charmeur, île tropicales oblige.
Les textures de mauvaise qualité (sur la terre, le bois, la pierre, bref beaucoup d’élément du décors) et le sombres clignotante, voir parfois carrément absente complète l’aliasing omniprésent. Les panoramas jouissifs de la version PC, à l’instar d’un bon vieux Far Cry dans le genre sable fin et cocotier ont disparus pour laisser place à un champ de vision restreint qui s’accompagne d’un flou primitif à partir d’une certaine limite, et la frame-rate continue de faire des siennes. Un comble pour un jeu qui se veut relativement dirigiste dans ses débuts !
Littéralement à mille lieux de la version PC, la conversion console est donc pitoyable, et je pèse mes mots !
Wizarbox, déjà responsable de la piteuse technique de la version XBOX 360 de Risen 1 prouve qu’ils n’ont clairement pas retenu la leçon, tout autant que Piranha Bytes d’ailleurs, qui persiste et signe dans leur volonté de sous-traiter avec des gens foutrement pas capables de réaliser du bon travail !


On savait que les jeux initialement développés sur PC sont toujours, ou presque, différents de leur portage console, en particulier au niveau de la technique. Mais là, on met le doigt en plein dessus ! Si Risen 2 : Dark Waters propose un gameplay ingénieux bien que perfectible, tout les efforts fait pour améliorer la recette originale sont littéralement détruits par une technique dégoûtante. Le jeu regorge de petites nouveautés inventives et sympathiques comme la possibilité de jouer les chimistes fous en fabriquant des médicaments, ou la capacité de devenir sorcier avec des poupées vaudous, mais cela ne rattrape pas les errances des combats lourd et ennuyeux, les caméra indomptables et la construction un poil bancale de l’univers du soft. Bref, un joli coup d’épée dans l’eau que cette version console qui n’a qu’un seul mérite, ternir la qualité de l’aventure originale PC aux yeux des consoleux, et ce uniquement dût à des choix de développeur de très mauvais goûts !

Testé sur PlayStation 3 par Anakaris

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> Violence 6/10    
Les combats entre pirates virulents et voleurs à la petite semaine sont monnaie courante dans Risen 2, aussi, les dialogues parfois bien cru mais ô combien émoustillants sont légions. Mais pas de quoi s’offusquer à outrance.
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> Jouabilité 8/10    
Offrant une foule de possibilité et la réelle occasion de forger son personnage comme on l’entend, le gameplay est un des points forts du jeu.
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> Bande-son 4/10    
Musiques trop timides, si ce n’est absentes, effets sonores buggués car effectuant leur travail avec une latence fortement déplaisante, navrant!
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> Durée de vie 7/10    
Le jeu est relativement du même acabit que Risen et au final, c’est entre 30 et 40 heures d’écoulées qui s’afficheront au chrono.
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> Scénario 6/10    
Les pérégrinations du héros vous amèneront à rencontrer pas mal de personnages non jouables, dont certain bienvenu pour changer des sempiternels boucaniers pochards et filles de joie/belliqueuses/mercenaires, à l’image du peuple autochtone parapharmacien!
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / RPG
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 27 Avril et 2 Août 2012
Editeur: Deep Silver
Site officiel: http://www.risen2.com/
Développeur: Piranha Bytes& Wizarbox
> PAROLE DU RÉDACTEUR