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Inversion
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  Note générale
GamesUP.ch
5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Graphismes convenables
> Durée de vie juste acceptable
 

Les

> Gameplay creux
> Bande-son bugguée et mauvaise
> Zéro ambition
> Un gros mélange de tout et de n'importe quoi, mal géré et bancal

Inversion était, il faut l’avouer, un des titres de l’été les plus surveillés par la rédaction de Consoles-Otaku, notamment grâce aux promesses qu’il semblait vouloir tenir. Gameplay ingénieux à base de contrôle de la gravité (décidément, entre Gravity Rush et maintenant Inversion, je vais devenir expert en la matière !) pour donner quelques sensations inédites à un genre TPS en sévère manque de renouvellement, et mise en scène spectaculaire. Il n’en fallait pas vraiment plus pour nous mettre l’eau à la bouche.
Mais est-ce que Inversion tient toutes ces fameuses promesses ? C’est ce que nous allons voir dès maintenant !



Graphismes : 7/10
La modélisation est correcte, les effets spéciaux nombreux et ma foi sympathiques, le jeu offre quelques panoramas assez impressionnants et il semble avoir fait l'objet d'une recherche artistique, en témoigne les quelques artworks distribuer dans ce test; mais les textures sont bâclées et la mise en scène pauvre. Reste le design général, en particulier celui des ennemi, qui rappelle allégrement Rage et autre Gears of War qui sauve à peu près la technique du soft.

Scénario : 3/10
Non seulement c’est affreusement plat et vu partout, mais en plus, d’autres jeux de qualité bien supérieurs nous on sorti quasiment le même topo il y a très peu de temps ! La psychologie des personnages n’évolue pas d’un pouce, la mise en scène n’explique rien, ne procure aucun suspens et pas plus de rebondissements dignes de ce nom, bref, c’est le minimum syndical.

Jouabilité : 5/10
Inversion est une grosse déception d’un point de vue jouabilité. On n’attendait pas forcément que le titre de Saber Interactive nous décroche la Lune, mais de là à ce qu’il nous roule littéralement dans la farine via ces trailer sympathiques et prometteurs, faudrait tout de même pas pousser ! Le soft n’utilise que de façon archi classique et ennuyeuse la fameuse gravité, et autrement propose un système de couverture comme le font mille fois mieux Gears of War et Vanquish.

Bande son : 4/10
Les bruitages manquent un peu de pêche comparé aux récent TPS et autres jeux de tirs (allez, autant le dire, Battlefield en tête !), mis à part peut-être celui du séculaire fusil à pompe, toujours au rendez vous. Les dialogues sont vide de sens, buggués, les voix ne convainquent pas du tout et les musiques sont anecdotiques. Voilà, voilà…

Durée de vie : 6,5/10
Le jeu se boucle en environ 6-8 heures. Une moyenne tout ce qui a de plus convenable, bien que le jeu nous ennui vers la fin. La coopération est inexistante, alors n’écoutez surtout pas le vendeur qui argumentera sur ce point ! Quant au mode multijoueur, il est on ne peut plus classique tandis que la replay value est absente.

Violence : 7,5/10
Loin d’être aussi nerveux que Vanquish, ou dopé à la testostérone que Gears of War, l’assemblée de monstres qui en veulent à vos jolies petites fesses ont de quoi convaincre tout de même. Surtout qu’une franche inspiration du côté de Rage se fait sentir. Ça blaste bien, et les ennemi bien violent ne se font pas prier pour se faire exploser à coup de barrage de plombs dans les dents !

Note finale : 5/10
Inversion manque malheureusement d’identité, d’originalité. Et ce qu’il pique à droite à gauche, il le mixe de façon maladroite. Le tout est franchement bancal, peu soigné, sans ambition, et certaines parties du soft comme le son sont même carrément à jeter aux ordures ! Tanpis pour lui, il ne fallait pas nous en vendre trop dans les quelques trailers diffusés avant la sortie.


Dans Inversion, on prend le contrôle de Davis, un flic aux méthodes expéditives, une vraie tête brûlée toujours accompagné de son acolyte répondant au nom de Léo. Deux agents à mi-chemin entre Sonny Crockett et Ricardo Tubbs de Miami Vice, pour le côté policiers grande gueule, et Elliot Salem et Tyson Rios de Army of Two pour le côté gros bourrins. D’autant qu’il s’agit d’un TPS, la corrélation avec le titre d’EA se fait rapidement et à bien des égards. Lors d’une journée somme toute assez normale, les deux compères assistent à l’invasion de la Terre par des créatures à l’allure humanoïde, mais venant tout droit du tréfonds de la planète, prêts à imposer leur horrible anarchie, par la violence s’il le faut. Pour couronner le tout, et histoire de dire que Davis doit bel et bien s’en mêler de tout ce foutoir, sa petite fille est kidnappée. C’est là qu’il faut péter un boulard, pour tout bon héros de jeux vidéo qui se respecte. C’est donc entre deux lamentations et un "give me five" avec son poto que Davis et Léo se lancent têtes baissées dans la bagarre.

Et très vite, pour tout ceux qui auraient essayés deux-trois des titres les plus marquants de ces 5 dernières années, on remarque qu'Inversion est un ensemble littéralement pétri d’un manque d’originalité incroyable. Pour éviter de dire à tord et à travers qu’il s’agit d’un vulgaire plagiat, d’un éhonté copier/coller, on se contentera de dire que Saber Interactive, le studio en charge du jeu, a joyeusement pioché à droite et à gauche de nombreuses références. Évidemment, les deux personnages principaux, plutôt du genre "on tire, et on discute après", Judge Dredd style, font immanquablement pensés aux protagonistes d’Army of Two, comme cité plus haut. Les monstres quant à eux, nommés les Lutadores ressemblent aux Locustes de Gears of War (déjà qu’il en reprend une bonne partie du gameplay à base de coup de feu - planque derrière un obstacle – avancé – recommence), et le bestiaire renvoi directement au dernier titre d’id Software : l’excellent Rage. Comme il est dit dans notre test de Gravity Rush, le spitch à partir de la maîtrise de la gravité est régulièrement usité, mais jamais bien exploité, si ce n’est dans le dit Gravity Rush. Ici, il n’est qu’une prétexte à employer des armes un peu moins vues que dans la plupart des TPS classique, quoique le gravity gun ayant déjà été vu dans un certain Half Life, il y a aujourd’hui presque 14 ans.

Les scènes sont donc sans grand génie, quoique parfois, certains plans puissent nous donner le vertige, mais rien de bien remarquable, la mise en scène n’ébouriffe pas comme dans un Uncharted. Les clichés s’entassent, surtout lorsque l’ont observe la relation amicale et franchouillarde (façon copains de rugby, voyez le genre…) entre Davis et Léo. Les mécaniques de base du gameplay sont vues et revues dans des titres de bien meilleures qualité, et consiste à se précipiter de couverture en couverture afin de défourailler sur nos adversaire en toute sécurité.  Gears of War le fait avec un level design intelligent, Vanquish le fait avec une vitesse d’action impressionnante, Army of Two le fait avec l’usage de la coopération astucieuse, Inversion le fait de façon plate et sans génie. Le GravLink, grappin qui permet le contrôle de cette fameuse gravité dont il est tant question, ne fait ici figure, hélas, que de gadget de combat. Étant donné qu’il n’est absolument pas indispensable au bon déroulement du jeu, pour résoudre des énigmes et débloquer des passages (si ce n’est faire s’écarter des débris, minable…), il ne sert donc que de faire-valoir au sempiternel fusil à pompe des familles. Histoire de déstabiliser des monstres un peu trop pressant, le GravLink répondra présent, afin de vous offrir un petit instant de répit jusqu’à ce que vous plombiez la carcasse de votre ennemi de balles. Soulever des carcasse de véhicules calcinés, ou faire s’effondrer un mur branlant (attention, tout les éléments du décors ne sont pas utilisable de la sorte), voilà tout ce que peut vous permettre votre fabuleux grappin gravitationnel. Pas génial.

C’est d’autant plus bête que certaines scènes où vous devez sauter de morceau de béton en plate-forme improvisée via la maîtrise de la gravité, afin de rejoindre le toit d’un immeuble par exemple, est servi par des graphismes convenables. La distance du champ de vision est acceptable, les effets spéciaux nombreux et de bonnes factures et la modélisation sans grand défaut. Les textures font encore un peu penser à un jeu du tout début de cette génération de consoles, mais les décors ont le mérite d’être destructible, obligeant le joueur à souvent changer de cachette. Cela ne rend pas beaucoup plus les joutes armées dynamiques, car on se contente de flinguer devant soi (alors que l’usage de la gravité aurait put faire débarqué des adversaire de tout les coins de la map, mais non !), mais on dénote que le design général répond à un certain cahier des charges plutôt cohérent. La bonne technique graphique du soft est malheureusement rattrapée et cassée en mille morceaux par une bande-son médiocre. D’un côté, les dialogues bidons avec des doubleurs qui n’y croient pas une seconde, d’une durée frôlant les pâquerettes (Dieu merci, les dialogues sont nuls, manqueraient plus qu’ils soit interminables !) et d’un autre côté, une certaine lourdeur engagée par des scènes cinématiques inutiles qui se répètent un poil trop. Le pire, c’est qu’elles sont mal fichues ! Sans intérêt, plates, elles ne créent que la monotonie et cassent le rythme. Sans compter que divers bug de mixage (vous savez, lorsque votre copain est à côté de vous et que vous avez l’impression qu’il vous parle avec un sac sur la tête, enfermé dans une chambre froide, à 200 mètres de là…) se donnent régulièrement rendez-vous.

Le test ne serait pas complet si j’omettais de vous parler du multijoueurs et de la coopération. Non parce que je vous rappelle qu’on est face à une pale copie de Army of Two, parmi tant d’autre. Le souci, c’est qu’en solo, le gameplay n’est pas bien étoffé, notamment avec la gravité, alors il ne faut pas en espérer plus avec la coopération. Au contraire même, c’est encore plus rachitique, les sensations de partenariat et les situations spécialement prévues pour cela sont tout simplement inexistantes ! À quoi bon jouer à deux alors ? Autant jouer à un bon vieux Tekken si vous voulez jouez avec votre ami ! Le multijoueurs se font sur des maps dédiées avec des options et modes de jeux classiques, de quoi compléter une campagne solo plutôt dans normes. Entre 6 et 8 heures de jeux sont à prévoir.


Inversion, c’est un peu le mouton qui suit le troupeau, sans conviction, avec des yeux vitreux et en tirant la langue. Sans génie, il ne se contente que d’être un melting-pot de diverses références, mais sans avoir la solidité de reins pour constituer un ensemble cohérent et plaisant. Le jeu est mal équilibré, peu soigné, bref, en aucun cas il ne peut sérieusement prétendre se rapprocher de ses illustres et nombreux modèles.

par Anakaris

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 8/10    
Ça blaste bien, et les ennemi bien violent ne se font pas priez pour se faire exploser à coup de barrage de plombs dans les dents !
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> Jouabilité 5/10    
Le soft n’utilise que de façon archi classique et ennuyeuse la fameuse gravité, et autrement propose un système de couverture comme le font mille fois mieux Gears of War et Vanquish.
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> Bande-son 4/10    
Les dialogues sont vide de sens, buggués, les voix ne convaincs pas du tout et les musiques sont anecdotiques.
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> Durée de vie 6/10    
Le jeu se boucle en environ 6-8 heures. Une moyenne tout ce qui a de plus convenable, bien que le jeu nous ennui vers la fin.
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> Scénario 3/10    
Non seulement c’est affreusement plat et vu partout, mais en plus d’autres jeux de qualité bien supérieurs nous on sorti quasiment le même topo il y a très peu de temps ! C’est le minimum syndical.
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> Note finale 5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 12
Online: Non
Date de sortie: 13 Juillet 2012
Editeur: Namco Bandaï
Site officiel: http://www.inversion.com/
Développeur: Saber Interactive
> PAROLE DU RÉDACTEUR