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Metal Gear Solid 4: Guns of the patriots
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3

Les

+

> Le Story-Telling
> Les Graphismes
> Meryl
> La B.O.
 

Les

> Enchainements parfois incohérents
> Bourrage du Scénario

Bien que découverte du grand public en 1999, avec un titre Playstation One sobrement intitulé “Metal Gear Solid”, la saga des aventures de Solid Snake trouve ses origines en réalité en 1987, date de sortie du premier jeu « Metal Gear » sur MSX2 et sur NES. C'est donc une série qui eût tout le temps de mûrir dans l'esprit de son concepteur, M. Hideo Kojima, et de son équipe. Fait rare dans l'industrie du jeux-vidéo, où le temps moyen de développement d'un soft est de 2 à 3ans, cette maturation a permis d'imprimer une grande profondeur scénaristique, une utilisation habile de séquences quasi-cinématographiques, des personnages aux profils psychologiques fouillés au fil des épisodes de la saga. Ces éléments, et bien d'autres encore, ont permis à « Metal Gear Solid » de se hisser parmi les franchises les plus célèbres du monde du jeu vidéo sur consoles. Et c'est ainsi que nous arrive Metal Gear Solid 4, promettant d'apporter toutes les réponses, toutes les conclusions et toutes les révélations aux mystères, aux intrigues et aux angoisses (oui oui, tout ça) d'un Solid Snake qui nous revient vieillit, fatigué et malade… le tout, bien sûr, dans une claque technique visuelle et auditive que permettent les consoles de la génération actuelle, et plus précisément la Playstation3. Alors, promesses tenues ?

Rampez avant de marcher!

Ainsi donc le Bluray est inséré dans le mange-disque, le logo playstation3 apparait à l'écran, que la lumière soit ! Et autant vous le dire tout net, niveau lumière, ça flashe ! Au premier chef des réjouissances : Snake. On peut trouver étrange, en effet, d'avoir le héros du jeu au titre de ses réussites. C'est l'évidence même que d'avoir un jeune beau gosse bodybuildé dans le rôle du héros ! Eh bien Snake, qui dans cet opus deviens Old Snake, n'est ni jeune, ni bodybuildé, quand à la bogossité, je vous laisse juges.

Non, Snake n'est pas l'archétype du héros, il est vieux, il est malade, et en a marre de se battre. Mais dès qu'on le retrouve, dans un décor désertique, où la playstation3 fait habilement virevolter des particules de sable, des vieux journaux et autres déchets à travers des effets de chaleurs plus que réalistes, sous les roues d'un camion le transportant au combat, on se sent prit aux tripes par la tristesse et la désolation ambiantes.

Enfants de la balle

Et c'est bien là l'une des marques distinctives de la saga : son schéma narratif. Tous ceux qui ont reproché aux précédents volets de la série leur « trop de blabla, pas assez de bang bang » continueront ici leurs plaintes. Certes il y a dans ce Metal Gear 4 des (nombreuses) scènes d'action, mais tenter d'y jouer en passant en avance rapide sur ces bijoux d'animation que sont les scènes cinématiques, c'est se priver d'un scénario extrêmement bien ficelé, mais aussi se vouer à une grande frustration. Les transitions entre scènes cinématiques et scènes de jeu sont ici travaillées de manière à plonger le joueur dans la structure de l'histoire, le joueur est immergé au point de partager la destinée de Snake. Or, si on zappe la cinématique, on aura du mal à saisir le but de la scène d'action à jouer. Par exemple, comment voulez vous comprendre ce qu'il faut faire lorsque la scène d'action vous montre Snake accroupi, une manette de playstation dans les mains au milieu d'un champ de bataille ? Si vous n'avez pas pris la peine (que dis-je, le plaisir !) de regarder la petite vidéo vous expliquant l'utilité du nouveau robot guidé inventé par Otacon pour vous épauler sur le terrain, vous ne comprendrez pas que Snake tient la manette de commande du petit Metal Gear Mark2 et qu'il peut vous servir à vous promener incognito sur le champ de bataille! Aussi, amis chatouilleux de la gâchette et serial-fragueurs, passez votre chemin ! Kojima a voulu ici faire parler son œuvre, peut-être un peu trop…

Gaming Tactical, roman d'Espionnage, et film d'Action

Mais les scènes de combat sont là, et même bien là ! L'atout marketing numéro 1 de « Metal Gear Solid » a de tout temps été « Le premier jeu de Tactical Espionnage Action ». Et dans cet opus, l'expression dépasse la formule de comm. et prend tout son sens. Finement étudié à cette fin, le gameplay de MGS4 (oui, on va abréger à partir de maintenant) permet de réellement infiltrer le terrain et de s'y sentir comme un bikini sur une jolie fille : visibilité minimum, effet maximum! Vous pourrez donc vous amuser à sniper un à un vos opposants, passer discrètement entre les pattes d'une patrouille de soldats en rampant, ajuster votre tenue de camouflage de temps en temps avec le décor, sans oublier les classiques de la série tels tenir un ennemi en joue pour le fouiller ou encore charger une patrouille caché dans un baril. Vous l'aurez compris, MGS4 se joue sur la pointe du pad, tout en finesse, et c'est là toute sa force.

- Finalement, MGS4, c'est un mec assis sur un camion, dans le désert, en HD ?
- Non. Au milieu du désert il y a la guerre, des armes réelles et imaginaires, du combat à distance et au corps à corps, de la tactique et de la technique, le tout dans un désert de sable, un désert de glace, une ville d'Europe, une forêt tropicale et un océan.
- Alors MGS4 c'est une immense vache à lait qui s'appuie sur des succès antérieurs ?
- Non. MGS4 constitue la finalité de toute la saga, tant du point de vue technique, où il a su tirer le meilleur des volets précédents et en corriger les lacunes, que du point de vue de l'évolution des personnages et de la trame scénaristique.
- Donc MGS4, c'est de la balle atomique ?
- Oui.

Testé sur PlayStation 3 par Don

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 9/10    
La guerre ce n'est pas beau et Kojîma nous le prouve !
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> Jouabilité 8/10    
Les actions possibles sont nombreuses mais la prise en main pas toujours évidente (la partie Close Quarter Combat (CQC) mériterait un test à elle seule). Courir, grimper, s'accrocher, ramper, se cacher, viser, tirer, sniper, exploser, ou tout défoncer !
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> Bande-son 10/10    
Harry-Gregson-Williams, bien connu pour avoir rythmé nombre de block-busters du cinéma US, a su trouver les sonorités justes et alterner les styles entre la tension de l'infiltration, la rage des combats et la délicatesse des scènes sentimentales.
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> Durée de vie 8/10    
Une question de niveau. Le niveau normal permet de finir le jeu en un weekend, et du premier coup, mais en évacue une bonne partie du fun. Le mode difficile est à mon sens le choix le plus logique et le plus équilibré.
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> Scénario 10/10    
ci encore, le mérite en revient pour une bonne partie à la saga MGS. Outre le message personnel profondément pacifiste de Kojima, MGS4 résout un demi siècle d'énigmes, de questionnements profonds que ses personnages ont traversés.
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 12.06.2008
Editeur: Konami Japon - KCEJ
Site officiel: http://www.konami.jp/mgs4/fr/top.html
Développeur: Kojima Productions
> PAROLE DU RÉDACTEUR