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Rebelle: Le Jeu Vidéo
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  Note générale
GamesUP.ch
4/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur Nintendo DS - Ordinateur - PlayStation 3 - Wii - Xbox 360

Les

+

> Pas grand chose...
> Les amulettes qui offrent des pouvoirs élémentaux
 

Les

> La technique à mille lieux de la moyenne des jeux de nos jours
> Vraiment ennuyeux et plat
> Les spécificités de la Wiimote sont encore une fois mal utilisées...
> On n'a pas envie de se torturer à finir le soft...

Censé sortir seulement le 1er Août prochain, le film d’animation  des studios Pixar, Rebelle, se présente déjà à nous sous sa forme vidéo ludique. Nonobstant le fait que plus ça va et plus je trouve que Pixar perd de sa créativité et commence à faire des films redondants aux personnages pétris d’un affreux classicisme, je me lance à corps perdu dans ce jeu pour vous en faire le test.


Graphismes : 4/10

La note parle d’elle-même, le jeu est moche, peu ambitieux, mal fini, voire même mal commencé. Sans génie, les décors sont vides, ennuyeux, les monstres sont quelconques et la technique pure laisse à désirer. Aliasing, effets spéciaux pauvres, modélisation faite à la hache, bref, rien de bien reluisant.

Scénario : 5/10

C’est horriblement classique, beaucoup de joueurs diront même que c’est parfaitement inintéressant et je ne suis pas loin de rejoindre leur avis. Ça ne vole pas haut, c’est l’histoire d’une gamine un peu rebelle, d’où le nom du jeu, qui tente de sauver son royaume de la magie d’une vilaine sorcière. Pitié, plus con-con que ça, on meurt !
Je met tout de même la moyenne puisque c’est censé plaire aux enfants.

Jouabilité : 4/10

C’est fade, Rebelle nous offre peu de sensation. Les joutes sont nombreuses et vite fastidieuses tant les capacités de combat de l’héroïne sont peu engageantes. De plus, la Wiimote est ici très mal, voire pas du tout exploitée. Malgré tout, un ensemble de techniques est présent et le soft propose plusieurs aspect, combat, plate-forme et énigme. Classique mais efficace.
Mais c’est en général beaucoup trop plat et ennuyeux pour convaincre réellement.

Bande son : 6/10

Encore une fois, la bande-son n’est pas fantastique ou inoubliable. Tirée presque intégralement du film, le tout est bien agencé et les dialogues, bien que courts et franchement insignifiants sont dans les tons.

Durée de vie : 3/10

Non, non, et non ! Le jeu n’a pas duré plus d’une après-midi dans la console. Les énigmes sont ridiculement simples, les décors pas franchement originaux et vastes, et la replay value est proprement inexistante ! Je ne suis même pas sur que les enfants à qui le soft est destiné aimeraient finir le jeu.

Violence : 2/10
Les combats de ce jeu pourraient se résumer au simple mot "bagarre" tant c’est peu probant, enfantin. Pas de sang, plutôt des étincelles et divers effets lumineux colorés, pas de bruit trop violent ni de hurlement effrayant malgré les quelques créatures fantastiques qui s’opposent à vous. Bref, rien de grave.

Note finale : 4/10
Ce n’est pas parce que nos gosses ne jouent pas forcément aux Metal Gear Solid et autre Darksiders qu’il faudrait sans cesse leurs refiler des jeux nauséabonds tirés de leurs films d’animation préférés. Malheureusement, Rebelle ne fait pas l’effort d’être ne serait-ce que décent, honnête, acceptable. L’expérience vidéo-ludique est on ne peut plus pauvre, vite oubliable. Inutile de se justifier pendant des lustres, Rebelle est mauvais !


Cette histoire, comme toute les histoires qui méritent d’être racontée (euh, non, ça c’est dans Shrek… Pixar va pas être content si je fais de la pub gratos à Dreamworks !). cette histoire donc nous parle d’une princesse du nom de Merida, fille d’un noble roi d’Ecosse qui aimerait qu’elle soit comme toutes les jeunes filles de sang noble de son age, bien éduquée et attentive à la bonne séance qui est dut à son rang. Or, elle, ne l’entend pas de cette oreille et préfère manier (habilement certes) l’arc et monter à cheval tel un highlander de l’époque tandis que sa mère, la reine enrage de jours en jours. Mais lorsque survint l’ultime dispute avec sa génitrice, Merida prend contact avec une infâme sorcière afin qu’elle l’aide à s’affirmer. Les conséquences en sont désastreuses, le royaume entier est frappé d’une terrible malédiction et tous ses habitants se retrouvent en danger ! Il ne tient alors qu’à Merida de prendre son courage à deux mains et de rétablir l’ordre. Bien belle épreuve de maturité que voilà, elle qui voulait prouver qu’elle pouvait être autonome et autre chose qu’une princesse !

Scénario simple tournant autour des idéaux de courage, de volonté de construire sa propre destinée sans suivre les chemins empruntés par nos aïeuls et tout ce genre de choses, du Pixar à l’état pur en somme. Parfaitement adapté à nos petites têtes blondes.
Mais aussi maigre soit-il, ce n’est pas sur le scénario qu’il faut s’attarder. C’est du vu et revu, ok, les personnages, en particulier Merida ont autant de charisme qu’une souche d’arbre, mais les développeurs y sont après tout pour rien.

Non, ce qui fâche dès le lancement du jeu, c’est bel et bien sa technique, d’un autre âge littéralement. On croirait que le jeu à 8 ans de retard. Et encore, il y a 8 ans, souvenez vous, on dégustait déjà des jeux tel que Final Fantasy XII ou God of War, l’écart est flagrant et d’autant plus accusateur. Aucun défaut majeur nous est épargné, aliasing fidèle au poste, bug de collision grotesque même si ils ne gênent pas réellement le gameplay, textures grossières, modélisations pauvres et jeu de couleur fade pour  des environnements peu étendus et répondant à une inspiration on ne peut plus classique. Grottes, marécages et autres forêts sont sobrement (trop ?) représentés dans une 3D assez approximative dont la visualisation, autant que les phases de plate-forme, ne sont pas aidées par une caméra parfaitement infecte, que l’ont soit dans une vaste plaine ou dans un étroit couloir.
Et là où le bas blesse, c’est que tout cela s’applique aussi aux personnages. Très peu attachante, l’héroïne, avec sa grosse tête ronde et ses boucles hirsutes de cheveux roux est aussi charismatique qu’une baleine morte, échouée sur le bord d’une plage, rien que ça ! Peu d’évolution, pas plus d’exploitation psychologique et un déroulement du périple rarement aussi dirigiste, rien de bien compliqué à comprendre donc pour un bambin de 5 ans. Mais si il n’y avait que cela, malheureusement, ça concerne aussi le gameplay.

Constitué en grande partie de combats nerveux (pour un paraplégique peut-être, pour quelqu’un en pleine possession de ses moyens, on a plus l’impression de cogner indéfiniment sur des flans à la vanille sans qu’aucune réaction ne survienne. On n’est même pas sur que les dégâts causés aux diverses créatures soit faits de façon rationnelles tant la durée des combats semble variables sans raison apparentes !), le jeu n’est pas dur à prendre en main. Capable de manier aussi bien l’épée que l’arc afin d’abattre ses adversaire à distance, Merida n’est pas farouche pour un sous. Manquerait plus que ça d’ailleurs. Parce que le jeu s’avère très vite ennuyeux, sans saveur, ni génie, ou plutôt sans prise de risque. On appuie sur des interrupteurs pour ouvrir des portes, on s’attaque à quelques vague de monstres dans un environnement clos façon arène de gladiateur, on saute sur des plate-forme de pierre au dessus d’un espace d’eau ou pour traverser un vide quelconque… Bref, c’est lourd !
Quoique, n’allons pas trop vite en besogne. En effet, la particularité du jeu est de nous offrir le pouvoir de manipuler 4 allumettes à récupérer au cour de l’aventure (façon instrument de musiques magiques dans un Zelda, voyez) qui octroient diverses capacités magiques. Feu, glace, air et terre pourront ainsi être assimilé à vos coups pour créer de nouvelles techniques de combat et vous permettre ainsi d’atteindre des points précis de l’environnement. Vague de feu, pont de glace, lévitation des objets via les courant d’air ou encore construction d’un grillage de liane pour escalader un mur ; tout cela varie substantiellement la jouabilité.
Il est tout de même à noter que l’arbre de compétence (compétences que vous acquerrez avec l’argent récolté sur les cadavres de monstres) est agréablement complet, proposant mêmes des techniques réservées au mode coop.

La seconde et la troisième partie principale du jeu consiste en des phases de plate-forme, particulièrement mal foutue dut à une caméra à vomir et une latence des actions à force agacentes. Si l’héroïne sait se battre, elle se transforme soudainement en pachyderme incontrôlable lorsqu’il s’agit de bondir et de se réceptionner précisément sur une petite plate-forme. Heureusement qu’entre les combats qui durent et se multiplient et les épreuves de saut parfois franchement énervantes, il y a les quelques énigmes. Simples, peu recherchées, on se contente d’abaisser des leviers pour ouvrir des portes ou remettre des objets à sa place, rien de fantastique. Mais elles ont le mérite de calmer les nerfs. Il faut garder à l’esprit que tout cela s’adresse aux enfants. Ceci dit, ça ne dispense pas le jeu d’avoir une certaine ambition, ce qu’il n’a de tout évidence pas. Le gameplay est d’ensemble beaucoup trop pauvre, et la technique est si affreuse que même si il est destiné aux jeunes joueurs, on ne peut laisser passer tant de carence.


Rebelle est vraiment peu ragoûtant, encore moins passionnant. Sa technique est très largement en retard, son gameplay est simple et pauvre, sa durée de vie s’en ressent et son intérêt frôle donc les pâquerettes. C’est tout simplement une production "alimentaire" comme on dit dans le métier.

par Anakaris

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 2/10    
Les combats de ce jeu pourrait se résumer au simple mot "bagarre" tant c’est enfantin.
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> Jouabilité 4/10    
C’est en général beaucoup trop plat et ennuyeux pour convaincre réellement.
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> Bande-son 6/10    
Peu marquante, l'ensemble reste honnête.
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> Durée de vie 3/10    
Le jeu n’a pas duré plus d’une après-midi dans la console, navrant!
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> Scénario 5/10    
Pas palpitant pour un sous, c'est censé convenir aux plus jeunes d'entre-nous.
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> Note finale 4/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 26 Juillet 2012
Editeur: Disney Interactive
Site officiel: http://disney.go.com/disneyinteractivestudios/index.html
Développeur: Disney Interactive
> PAROLE DU RÉDACTEUR