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Warhammer 40 000 : Space Marine
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Univers Warhammer fidèle
> Défoulant par petites partie
> Multijoueurs efficace
 

Les

> Pas très fin graphiquement
> Version Française catastrophique sur les doublages
> Répétitif en solo

Ah Warhammer… une des plus vieilles licences de Fantasy qui soit. Je ne compte plus les heures passées à arpenter le Vieux Monde à cheval lors de sessions passionnées de jeu de rôle papier.
- Euh… John, on parle de Warhammer 40’000 là.

- Ah bon, t’es sûr? Bon, rembobinons alors. On est dans Warhammer 40’000 les gars, ça va saigner et c’est pas pour les lopettes. Vous allez massacrer de l’Ork à la pelle, atomiser du chaoteux et déniaiser des vierges eldars par milliers. Au boulot, Ultramarine!
Vous l’aurez deviné, Warhammer 40’000 est donc le pendant science-fiction du Warhammer originel. On retrouve donc nos amis de l’Empire opposés au Chaos et aux autres peuplades galactiques, le tout dans un mélange de batailles dantesques et de vaisseaux aux dimensions cyclopéennes.

Vous incarnez le capitaine Titus des Ultramarines, des types aux muscles noueux et à l’intellect anecdotique mais habités d’une détermination et d’une foi sans faille. Et il leur faut bien ça pour aller se jeter à trois pelés au milieu d’une invasion d’Orks.

Testé sur Xbox 360 par Constantine

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> Graphisme 7/10    
La direction artistique est bonne, on reconnait bien là le style pseudo gothique de la licence. Je déplorerais néanmoins l’aliasing qui fait mal aux yeux après la version PC, les textures parfois fadasses et le sentiment de répétitivité des décors.
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> Violence 9/10    
Après quelques minutes de jeu, on ne compte plus les corps déchiquetés et les barils entiers de sang qu’on s’est versé dessus. C’est violent, avec des exécutions bien gores. Bref, c’est du Warhammer 40’000. On allait pas vous faire un jeu avec des gerbes de fleurs pour remplacer l’hémoglobine. On est pas des tarlouzes d’Eldars.
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> Jouabilité 7/10    
Le jeu se prend bien en main, il est d’une difficulté correcte mais au final le tout est souvent monotone et sans réel génie. C’est du vu et revu. Gros moins par contre à l’impossibilité de sauter et au niveaux couloirs d’autant plus visibles ainsi.
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> Bande-son 7/10    
Les bruitages sont bons et assurent l’immersion, les musiques font également bien leur boulot sans qu’aucune ne m’ait particulièrement marqué. Le doublage français est également convenable. J’ai tout particulièrement aimé les répliques des Orks et les petites citations lorsqu’on meurt. J’ai même crevé plusieurs fois exprès pour voir, c’est dire.
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> Durée de vie 6/10    
La campagne solo se boucle en 8-9 heures en moyenne, tout dépend du niveau de difficulté et de si vous jouez avec des moufles ou non. Le multijoueur apporte un peu plus de survie au titre mais avec ses modes de jeux ultra classiques, il peut rapidement lasser les non-fans de l’univers.
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> Scénario 5/10    
Le scénario n’est pas mauvais et offre son (petit) rebondissement. Mais quand on connait un tant soit peu l’univers, il n’y a pas de quoi courir nu dans la forêt en se disant “Omagad! L’intrigue de folie, j’en suis Tau retourné”. Bref, on aurait pu faire mieux.
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> Note finale 7/10    
Sur cette version Xbox 360, on tient là un jeu sympa, propre et pas mal réalisé, mais tout est convenu. Le gameplay est classique au possible, le scénario banal, les décors jolis. Bref, Relic a pondu là un jeu honnête mais sans grande inspiration ou prise de risque. On aurait aimé mieux. Peut-être pour la suite?
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Non
Date de sortie: 06.0.9.2011
Editeur: THQ Europe
Site officiel: http://www.spacemarine.com/
Développeur: Relic Entertainment
> PAROLE DU RÉDACTEUR
Spacemarine est un jeu de tir à la troisième personne, ou TPS, que mon estimé collègue Liu Jian a déjà chroniqué sur PC pour Soapgamers il y a quelques semaines. Fondamentalement, je ne vais rien vous apprendre de nouveau que ce qu’il a déjà évoqué. On a là un jeu sympathique, relativement soigné mais pas excessivement beau. On se laisse néanmoins entrainer dans l’aventure et on défouraille joyeusement au milieu de hordes d’Orks en goguette. Là où le jeu innove, c’est sur la possibilité de se battre au corps-à-corps, et là le jeu se transforme presque en beat-them-all. Pour vous dire, dès que j’ai trouvé le marteau tempête, je n’ai fais que fracasser des crânes avec, tant c’était jouissif. Cependant, du coup, on en vient à regretter le seul et unique combo réalisable.

Rejoint le Chaos! On a des cookies!

L’ennui c’est que passé les premiers niveaux, on commence quand même à s’embêter. Le jeu n’est qu’une alternance de phase de tir endiablées et de couloirs vides. Bien sûr certaines séquences en jetpack ou de railshooting dans un vaisseau de transport essayent de briser la monotonie, mais sans grand succès. Le jetpack est aussi maniable qu’un fer à repasser et devient plus fastidieux à piloter qu’autre chose et la séquence dans la navette est comme le reste : banale.
Quant au multijoueur, il souffre également d’un classicisme prononcé, même si on appréciera les systèmes évoqués par Liu Jian (copie de l’équipement de votre assassin, customisation du personnage). A réserver aux fans sur le long terme.
Ceci dit, je tiens quand même à évoquer quelques points noirs qui m’ont passablement agacé dans ce jeu :

Les déplacements : c’est lourdingue, lent et sans la capacité de sauter par-dessus le moindre obstacle, c’est parfois frustrant.
Les collisions : Le défaut est particulièrement flagrant lors des exécutions. Si vous la faites près d’un élément du décor, votre personnage va tuer un Ork qui a la tête dans un mur, dans le meilleur des cas ou il va carrément se retrouver coincé dans cet élément du décor sans pouvoir en sortir. Je ne compte plus le nombre de chargements que j’ai du faire pour recommencer le jeu au dernier point de sauvegarde faute d’avoir pu me dégager autrement.
L’IA : Alors certes ce sont des Orks, certes ils ont la couleur et le QI d’un lichen, mais bon, sont-ils réellement obligés de courir en meute sur vous sans chercher à vous contourner ou vous esquiver le moins du monde? Même choses pour les ennemis de la deuxième partie du jeu qui vous canardent à distance sans réellement se mettre à couvert, et ce sont des humains, eux.
Les lances roquettes : Encore un écueil de l’IA ici et sans doute ma plus grande source d’énervement. Il y a dans le jeu des Orks équipés de lances roquettes et des types qui vous lancent des grenades. Mais pourquoi diable faut-il que chaque roquette vous vise vous et pas les 4 ou 5 types qui vous accompagnent. La chose devient proprement frustrante dans les moments où il y a une dizaine de ces types qui vous canardent hors de portée immédiate et que sans trop comprendre pourquoi, affairé que vous êtes au milieu de la mêlée, vous mourrez instantanément après avoir mangé cinq missiles dans les dents.

Voici Adolf Drogan, mais il a rasé sa moustache. (Et hop, un point Godwin)

Pour conclure, un seul mot me vient à l’esprit pour décrire ce Spacemarine : classique. Malgré tout, il y a un je ne sais quoi qui m’a donné envie de continuer. Pour moi cela réside tout simplement dans le scénario, un petit peu, mais surtout dans l’univers. Du point de vue de sa retranscription, Relic a fait un très bon boulot. Tout est dans l’esprit et quand on aime un tant soit peu la franchise, on accroche. Cependant, vu le passé du développeur sur la licence Warhammer 40k, le contraire aurait été étonnant. Je le redis, on a là un bon jeu mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable, surtout comparé à Gears of Wars 3 qui vient de sortir et dont je vous recommande chaudement le test.