Plus connu à travers la planète pour la série pharaonique des Final Fantasy Square Enix nous offre un tout nouveau RPG classieux portant le doux nom de Nier. Une aventure qui nous plonge dans la peau d’un père qui veut sauver sa fille atteinte d’une mystérieuse maladie. La souffrance de sa fillette va le mener à retourner ciel et terre, pour la protéger de la mort à travers une quête épique.

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Au nom du père

Le scénario nous amène dans un futur post-apocalyptique, exactement 1300 ans après notre ère. Dans cette période troublée, la technologie n’existe plus ! L’humanité s’est replongée dans un monde féodal où les chevaliers et les puissants royaumes se côtoient. Dans ce futur, deux menaces planent sur le monde, les forces des ombres qui s’attaquent à toute source de vie et une épidémie mystérieuse incurable. Autant dire que vivre sereinement en ces temps avancés n’est pas chose facile à faire pour la population.
L’aventure débute par la découverte d’un vieux grimoire  prétentieux nommé Weiss. Ce bouquin est plutôt du genre bavard dans son style. Celui-ci, cependant, a perdu une très grande partie de ses pouvoirs magiques. Notre chevalier au cœur charitable accepte de redonner ces lettre de noblesse à ce bon vieux livre en échange d’un sortilège de guérison pour sauver sa fille gravement atteinte par la maladie. Notre guerrier part donc à la recherche des facultés de Weiss. Mais comme une coïncidence en cache une autre, notre cher Nier de son nom se retrouve propulsé face aux forces des ombres qui s’avèrent être à l’origine de tous les maux de ce monde fantastique.
Au cour de ça quête, Nier rencontrera d’étranges individus comme Kainé, une jeune femme frugalement vêtue et dotée d’un alphabet très rustique. Cette charmante personne sera très utile par la suite pour faire progresser l’action.

Un monde à part

Le soft est un Action/RPG, mélangeant les combats directs et la gestion de son personnage et de son inventaire. La maniabilité est donc orientée action, les touches se limitent aux attaques basiques comme la brise garde et l’esquive. Heureusement, que ce bon vieux grimoire donne la possibilité à notre héros d'user de forces prodigieuses récupérées en cour d’aventure en éliminant progressivement les hordes d’ombres qui sont semées sur sa route. Les pouvoir cosmiques ne sont pas les seules atouts dont disposent notre cher Nier. Ce dernier peut également compter sur l’acquisition de nombreuses armes comme des épées légères utilisables à une seule main ou des épées lourdes, plus lentes mais plus vigoureuses et efficaces. Chacune de ses armes peut être aussi customisées via des matériaux récupérer. Sans oublier les améliorations de son équipement bien entendu !
Dans l’univers de Nier, on est totalement libre de pouvoir se déplacer, que se soit à pied ou sur le dos d’un sanglier. La carte est immense et les zones à parcourir sont nombreuses, comme le desert, les régions montagneuses, les temples perdus et même un village suspendu dans les nuages. Tous ces lieux offrent en plus des minis quêtes annexes à réaliser qui permettent aussi de participer à des phases de pêche et de jouer les agriculteurs en herbe. Quand je vous disais que Nier était un chevalier au grand cœur, toujours prêt à vouloirs aider tout le monde ! Bref, un titre qui penche du côté de Zelda à ce niveau.

Nier les défauts

Côté technique le titre semble venir d’une époque révolue, dès les première minute de jeu. Ce qui choque du premier abord, se sont les décors vides et peut travaillés. Les textures et les détailles sont tout justes digne d’une PlayStation 2 au mieux de sa forme. Les protagonistes sont plutôt convaincants dans leur globalité et l’animation est de bonne qualité. La maniabilité est un mélange de tous les styles de jeu du genre, regroupant de l’action pure comme de la recherche d’énigmes en passant par le bon vieux Hackn’Slash à l’ancienne. Le mélange des genres permet de ne jamais s’ennuyer une seule seconde. Malgré ces quelques lacunes visuelles, Nier est plutôt réussi et propose une aventure plus riche que le laisse supposer la chronique. La durée de vie peut se calculer comme ceci : une vingtaine d’heures pour parcourir le jeu en ligne droite et pour une dizaine de plus pour découvrir toutes les subtilités qui composent Nier. L’univers de Square Enix en tout cas offre une richesse que la bande-son de Keiichi Okabe (Beautiful Katamari) embellie de ses sons mélodieux, servi par des dialogues seconds degrés croustillants.
Un titre qui s’adresse avant tout aux puristes du genre et aux amateurs de quêtes épiques, se lignant dans un monde rappelant Zelda par moment, mélangé à un système de combat dynamique et efficace. Un soft qui en grattant un peu sous la rouille offre une richesse passionnante. Avis aux amateurs.