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James Bond 007 : Blood Stone
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Nintendo DS - Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Explosions en tout genre.
> Les gadgets de l'agent.
> Courses poursuites rondement menées.
> Le moteur graphique tient parfois la route.
> Bande son intemporelle.
> La jouabilité est agréable.
 

Les

> Suite de scènes répétitives.
> IA débiles des ennemis.
> Pas de gadgets sur la DB5.
> Cinématiques médiocres.
> Personnages soporifiques.
> Doublage affreux.

Activision s’offre le luxe d’offrir à Daniel Craig de reprendre le costume du plus célèbre agent britannique dans une toute nouvelle aventure spécialement conçue pour les consoles. Absent sur grand écran cette année, puisqu’il tourne un nouvel opus en ce moment même, on peut néanmoins se réjouir de retrouver le plus blond des espions et son regard bleu acier, son tempérament de feu déjouer les plans machiavéliques d’affreux vilains avec classe et style «  so british ». Et pour rendre la trame encore plus intéressante, le scénario a été confié à Bruce Fierstein qui a travaillé sur GoldenEye, Demain ne Meurt Jamais et le Monde ne suffit Pas de manière à plonger le joueur au cœur d’une intrigue rondement menée. Et que serait un James Bond sans une sublime femme à ses côtés ? C’est Joss Stone, une chanteuse britannique très célèbre pour ces concerts à pieds nus qui jouera les séductrices et qui interprètera même la musique du générique  au travers du single « I ‘ II Take it All », un  titre inédit composé pour le jeu, en duo avec Dave Stewart, le mythique chanteur et musicien du groupe Eurythmics.  Alors avec un tel cocktail ce nouveau Bond avait de quoi faire des étincelles et rendre votre martini – vodka des plus savoureuses ? Pas si sûr …

Rien que pour vos yeux

Athènes accueil le G20 mais une menace terroriste plane sur le sommet mondial. Un terroriste nommé Greco a décidé de mettre les nerfs de « M », toujours interprété pour l’occasion par Judi Dench, a rude épreuve. Heureusement elle a dans sa manche un sérieux atout dénommé Bond. Et c’est par la voie des aires que notre espion déboule avec classe et panache pour se poser en douceur sur le yacht du malfrat. S’ensuit un petit didacticiel pour nous présenter que notre agent sait se mettre à couvert et surtout exécuter des éliminations stylées au  corps à corps d’une simple pression sur une touche à la manière de Sam Fisher dans le dernier opus de Splinter Cell. Et si j’ose la comparaison, c’est que les développeurs se sont largement inspirés du héros d’Ubisoft. Chaque élimination rapporte un tir ajusté (Trois au maximum) qui permet d’abattre vos ennemis d’une seule balle et avec style. Inutile de vous dire qu’avec cette option, James devient vite un tueur en série, une véritable machine de guerre qui sème les cadavres aussi vite qu’il tombe les filles. Les ennemis tombent et vous allez devoir très vite vous mettre à couvert pour éviter les rafales meurtrières d’un hélico qui vous veut du bien. Le scénario s’emballe pour notre plus grand plaisir et nous balance à la face une poursuite en hors-bord des plus explosives au milieu des bateaux de plaisances à éviter, les tirs ennemis et les pièges qui inévitablement vous barreront la route le tout dans un déluge pyrotechnique des plus convaincant avec un final Bondesque des plus improbable. Mais qu’importe le manque de réalisme et la surdose de l’action, on en redemande et c’est ce qui fait le charme de Bond : la démesure.

L’homme au pistolet d’or

Avec une telle entrée en matière j’en ai presque oublié que le jeu n’est pas des plus abouti techniquement et la suite va me montrer que le soufflé va très vite retomber malgré tous les efforts scénaristiques des développeurs pour nous tenir en haleine tout le long du jeu. Car notre blondin va voir du pays et trainer son regard triste et sans charisme dans les catacombes d’Istambul en passant par l’éternel casino de Monaco avec une ébauche d’infiltration maladroite, jouer du flingue dans une usine perdue en Sibérie, pour finir en extrême orient le tout dans une débauche de gun-fight sans saveur et surtout sans aucun challenge. Car après un départ canon qui laissait présager le meilleur, le jeu s’enlise dans une suite de scènes répétitives ou les passages furtifs trop mous font suite immédiatement à des fusillades longues et ennuyeuses. La faute tout d’abord à une IA complètement à la ramasse, et cela même si vous jouez au mode 007, qui plombe la progression et annule tout challenge. Les ennemis sont animés par une sorte de frénésie suicidaire qui les pousse immanquablement à se jeter sur vous les uns derrières les autres et il suffit alors de les attendre patiemment pour aligner les éliminations à la chaîne. Et comme les éliminations vous octroient des tirs ajustés, je vous laisse aisément imaginer l’hécatombe dans les niveaux. Les morts s’empilent de manière inquiétante et on sourit de traverser les lieux visités à la vitesse d’une balle de 5.56 mm, armé seulement de son Walker P99, tirant sur les barils d’explosif (lieu de prédilection de campage de vos ennemis) ou déclenchant par endroit des tirs mortels sur des objets interactifs sans même froisser votre costume. La grande classe ce James !  Et si cela ne suffisait pas, notre agent dispose d’une montre à tout faire lui permettant de pirater les ordinateurs, désactiver les caméras de sécurité, de balise si vous vous perdez dans des niveaux linéaires au possible et cerise sur le gâteau de vous dévoiler l’emplacement de vos futures victimes avant même de pénétrer dans une pièce.

Demain ne meure jamais

Heureusement pour notre célèbre agent, Blood Stone propose des séquences de course poursuite rondement menée qui élève le niveau du jeu et surtout montre que le moteur graphique est capable de belles envolées avec des explosions cataclysmiques qui emplissent l’écran d’effets de particules en tout genre, de slalom périlleux au milieu de la circulation de badauds paniqués par vos évolutions ou les pièges sournois guetteront la moindre de vos hésitations pour vous envoyer dans le décors  mettront vos nerfs d’agent à rude épreuve. La surenchère est telle que par moment on ne voit plus ce qui se passe à l’écran et il faudra recommencer certains passages depuis le début pour mémoriser l’activation de différents obstacles (certains se déclenchent après un ralenti qui vous octroie deux secondes pour réagir promptement) ou pour éviter tout simplement des pièges invisibles à haute vitesse comme des trous dans la chaussée ou des crevasses dans une séquences mouvementées en Russie. Ces séquences ont le mérite de vous faire piloter deux bijoux de l’industrie automobile britannique, la mythique DB5 et la surpuissante DBS de la marque Aston Martin. Si la deuxième est la voiture par excellence des James Bond version Daniel Craig on apprécie de se mettre au volant de la DB5 dessinée par David Brown et rendue célèbre dans les films Goldfinger et Thunderball. On regrette presque que ces véhicules ne soient pas équipés de tout l’arsenal que l’on trouve notamment dans les films.

Casino Royal ou le Monde ne suffit plus ?

James Bond 007 Blood Stone souffle le chaud et le froid tout au long du mode solo. Le scénario est bon mais se voit plombé par une réalisation des cinématiques de très médiocre qualité qui défigure le charisme des personnages et les rends soporifiques au possible. James Bond erre sans âmes face à des ennemis à la limite du grotesque et se coltine une Bond Girl des plus idiotes qui nous fait amèrement regretter la sensualité d’une Ursula Andress. Et les doublages en français sont tellement affreux qu’ils ôtent le peu d’intérêt que l’on pourrait encore accorder aux personnages. Le mode multi sans surprise est déserté par la communauté qui lui préfère d’autres titres nettement plus accrocheurs.


Au final ce James Bond n’a pas la classe de Sean Connery, la mélancolie de Gorges Lazenby, l’humour de Roger Moore, la froideur professionnelle de Timothy Dalton, le flegme de Pierce Brosan mais surtout n’exploite pas tout le potentiel et le renouveau qu’a apporté Daniel Craig en insufflant à Bond une animalité qui aurait pu donner ä Blood Stone tout le panache qui lui fait défaut. 


Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 8/10    
On tue des gens par centaines.
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> Jouabilité 7/10    
On enchaîne les cartons avec facilités.
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> Bande-son 7/10    
Des thèmes connus et il y a Joss Stone.
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> Durée de vie 5/10    
Un solo qui se termine trop vite et un multi déserté par la communauté.
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> Scénario 6/10    
James Bond en sauveur du Monde.
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> Note finale 6/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Course
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Date de sortie: 05.11.2010
Editeur: Activision
Site officiel: http://bloodstonegame.com/
Développeur: Bizarre Creations
> PAROLE DU RÉDACTEUR