Devil May Cry s’est quoi ? Outres quelques minuscules énigmes, il ne faut pas trop se poser de question. Un mot particulièrement convient très bien à l’action trépidante,  le " CARNAGE ", le tout sur des airs de métal qui déchire et plus avec classe ! Les combats sont sublimes et assez distrayants. Il faut dire que notre héros est équipé d'une épée ainsi que de deux guns. Bien sur d'autres armes feront leur apparition, notamment le fusil à pompe. Les possibilités de réaliser des combos lors des affrontements sont impressionnantes. De plus, Dante peut se transformer en démon et là, il ne faudrait mieux pas se trouver sur son chemin.

Devil May Cry est servi par une maniabilité hors pair et d'autre part par un moteur graphique qui assure grave pour dire qu’il a passé dix ans !  Dante se déplace à l’aide du stick analogique. Cette maniabilité est précise et surtout plus accessible pour les nouveaux venus. Quant au moteur graphique il affiche des effets de lumière, des tonnes de textures et surtout fait preuve d'une grande fluidité. Pour finir, les décors sont bel et bien en 3D temps réel avec des angles de caméra définis à l’avance.

Dans cet épisode le fils de Sparda va faire face à L’empereur Mundus et à des démons du passé. Notre héros peut heureusement customiser son équipement en échange de sphères entre deux missions.

Devil May Cry 2

Dante, le héros mi-homme mi-démon au look de frimeur reprend du service. Après un premier opus cultisme, on était en droit d'attendre un nouveau hit mais force est de constater, que Capcom plane sur son succès sans se fouler le petit doigt et n'ose pas user d'un peu d'originalité.

Au balbutiement de l'humanité, lors de la période sombre ou régnaient le monde inférieur et son armée de ténèbres, les humains subissaient la domination de démons maléfiques. Lors de cette époque reculée, le père de Dante, Sparda est venu mettre un terme à leur joug. Mais les forces du mal n'ont pas encore dit leurs derniers mots. Une histoire sans intérêt qui est juste là pour faire croire au joueur à la présence d'un zeste de scénario inexistant.

Cette nouvelle aventure était censée être deux fois plus longue que l'épisode qui le précède. Et bien il faut croire que non. Les environnements répétitifs du jeu sont en grandes parties situés en extérieur. Après avoir joué une dizaine d'heure et avoir terminé les deux aventures du soft en moins de temps qu'il faut que pour écrire ce test, il me reste un goût dans la bouche d'inachevé, et de n'avoir fait que de tracer tout au long du jeu sans avoir eu de résistance à l'autre bout de la part des ennemis, qui pourtant sont sensé être balaise quand même ! De plus au niveau des énigmes s'est le néant absolu !
DMC2 possède pourtant bien deux  protagonistes avec sur chacun d'eux un scénario mettant en scène un personnage : Dante pour le premier, et une petite nouvelle du nom de Lucia pour le second. Une chose assez choquante quand même c'est de voir à peu près, les mêmes boss et les mêmes cinématiques pour les deux histoires.

Autant jouer avec Dante en mets plein la vue, autant avec Lucia on s’ennuie assez rapidement. Cette dernière est une sorte d'ange qui utilise des couteaux pour se battre. D'un design douteux et non charismatique, ce second personnage jouable de sexe féminin n'apporte absolument rien à l'univers de Devil May Cry.
Heureusement il reste Dante et ses poses de frimeur, qui se la joue comme pas deux avec ses nouveaux mouvements qui ne sont tout juste pas inspiré du film Matrix, comme courir sur les murs ou encore tirer la tête en bas en visant deux ennemis à la fois. Le tout sur une bande-son digne d'un bon groupe de métal des années 90. Un des soucis majeur de ce jeu, ce sont les angles de caméra qui son du genre à se mettre là où il ne faut pas, ce qui agace vraiment lors des actions qui demandent une totale concentration.
Techniquement parlant, Devil May Cry 2 est bof graphiquement et le design des monstres est nettement en dessous de l'opus original. Les décors et les environnements sont réussis mais complètement vide et sans vie. On n'a jamais vu une ville sans rien qui bouge ! Les seules rencontres possibles sont les ennemis. Mais où est la population humaine de ce jeu ? Aucune vie ma fois, on a l'impression de jouer dans des décors de cinéma !!!

Parlons customisation de l'équipement de Dante et de Lucia, le concept n'a en rien changé par rapport à l'épisode un. On tue des démons et monstres en tout genre et on récupère des sphères rouges. Ces dernières servent d'argent comptant et permettent à la fin de chaque mission d'augmenter les caractéristiques des armes et de se procurer divers objets utiles pour survivre.
Une fois le jeu terminé vous aurez accès à des nouveaux costumes très moches et également au Bloody Palace, qui vous propose pas moins de 1000 niveaux de difficulté dans le seul but de débloquer certains bonus comme de pouvoir jouer avec la plantureuse Trish de DMC1.

Devil May Cry 2 aurait pu être un titre original riche et plein de bonne chose, si Capcom n'avait pas été poussé par ses dirigeants à faire un titre bâclé qui surfe sur les fondations du premier pour faire de la tune le plus vite possible. Malgré tout cela DMC 2 reste quand même un bon jeu d'action 100% bourrin qui est quand même bien sympathique.

Devil May Cry 3

Pour ce troisième opus d'une série plutôt délavée, usée jusqu'à la moelle et rendu plus commerciale qu’agréable, vous allez connaître un Dante plus jeune, plus frimeur et nettement moins charismatique. Notre gentil démon va devoir tout mettre en œuvre pour déjouer le plan maléfique de son frère, Virgil (Nero Angelo dans le premier DMC), qui veut ouvrir la porte du monde des démons, fermée des années plus tôt par son père Sparda. Car si notre beau héros a choisi le chemin du bien, son frère a choisi le parcours le plus opposé, comme si les deux personnalités de feu Sparda s'étaient partagées pour habiter chacune, un des deux jumeaux. Entre encore en jeu, une fille humaine qui combat, on ne sait pas trop pourquoi, et son père qui manipule soit disant Virgil à des fins maléfique, mais plus l'histoire avance, plus on se demande qui utilise qui. Le début de l'histoire se passe dans une ville qui ressemble un peu à ses grandes cités qui gâchent notre beau monde. Puis on découvre une tour qui sert de portail pour les démons. C'est là que Dante va évoluer au fil des missions.

Le gameplay de ce volet est légèrement revu en mieux avec ses styles à sélectionner avant de lancer les missions. Il y en a 4 dès le début du jeu et 2 que l'on obtient en tuant des boss. Au fur et mesure que on gagne des points dans le style choisi, on monte les niveaux et on obtient de nouveaux coups. Des attaques qui sont d'ailleurs à vous couper le souffle. Entre les tirs dans plusieurs directions ou une épée qui tourne autour de vous, il y a de quoi nous étonnés. En parlent de tirs et d'épées, Capcom a pris la peine d'agrandir la valise d'armes de Dante (on se demande d'ailleurs comment il la porte). On a droit à 5 armes de tirs et 5 armes démonique, allant des deux flingues classiques, Ebony et Ivory à l'Artemis, une arme qui trie des flèches magique. En passant par l'épée Rébellion et un nunchaku à trois branches qui transforme ce qu'il touche en glace.

Si on se souvient de DMC 2, la première chose qui nous vient à l'esprit est cette ville qui ne collait pas du tout avec l'esprit DMC. Pour le trois, les créateurs on reprit cet aspect gothique qui rend les décors nettement mieux que la cité du 2, mais qui malheureusement n'égale pas ceux du magnifique château du 1. Quoi qu'il en soit les détails du décor valent la peine de s'arrêter dans sa course folle vers le haut de la tour, afin de regarder les détails d'une porte, d'une tapisserie ou d'une statue.

Quant aux monstres c'est bien les seuls qui deviennent toujours plus impressionnant au fur et à mesure que la série avance. Ils y en a qui sont tirés du DMC 1, mais ils ont été revu et corrigé et le résultat en vaut la peine. Au fil de l'aventure on affrontera des boss tous plus beaux les uns que les autres. Je ne vous en cite que quelque uns : un cerbère qui vous sort divers attaques en fonction de la tête qui se trouve au milieu, les gardiens de glace et de feu qui vous affronte en même temps et la belle mais méchante vampire qui se batte avec des chauves-souris et qui vous donneront sûrement du fil à retordre.

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Conclusion

Cette galette est vraiment une bonne affaire qui ravira autant les fans de première heure que les nouveaux venus qui vont découvrir la substance même du beat’em up moderne ! On regrettera simplement que le lissage HD ne s’applique pas également aux vidéo qui gardent une qualité vraiment moisies avec des bandes noires de chaque côté de l’écran et un grain vraiment pourrit. L’autre souci vient que si vous voulez jouer à l’un des titres Devil May Cry de ce disque, vous êtes obligé de redémarrer la console à chaque fois. Mais avec les succès à débloquer et son petit prix vous avez largement de quoi vous faire plaisir ! Dante a toujours la classe malgré les années qui le sépare du reboot de Ninja Theory qui arrive pour cette année.