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Shinobido 2 : Revenge of Zen
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  Note générale
GamesUP.ch
5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation Vita
Sur PlayStation Vita

Les

+

> Une bande son de toute beauté.
> Mélange de composition du folklore japonais.
 

Les

> Niveaux scandaleusement identiques.
> Animations risibles.
> Combat à l'épée injouable.
> Phases d'infiltrations trop facile.
> IA des ennemis à la ramasse.
> On gravit des escaliers.
> Impossible de jouer en V/O.

Très similaire à Tenchu, Shinobido 2 nous entraîne dans le japon du 16è siècle pour vivre les aventures d'un ninja vengeur prêt à en découdre avec trois clans qui se déchirent pour prendre le contrôle de la province d’Utakata. Namco recycle ces vieilleries en nous faisant croire à une exclusivité pour la Vita et n’évite pas au final le coup de katana mortel de par sa médiocrité graphique féodal et une caméra qui transforme les combats au corps à corps en un long supplice monotone qui nous pousserait même à se faire hara-kiri pour abréger notre calvaire.


Graphismes : 5/10
Superbe pour de la playstation… One. Les décors sont vides de tous détails, les textures sont moches, les animations risibles sans parler des niveaux scandaleusement identiques d’une mission à l’autre. Seppuku pour un jeu devant tourner sur la Vita.

Scénario :4/10
Une sombre histoire de vengeance qui ressemble d’un peu trop prêt à celle déjà proposée dans l’épisode Way of the Ninja. Les cinématiques plates comme un sushi sans riz ne mettent pas en valeur un scénario convenu et totalement insipide.

Bande son : 5.5/10

La bande-son quant à elle est parfois de toute beauté avec des thèmes musicaux en total adéquation avec la trame scénaristique qui mélange des compositions du folklore japonais avec des percussions. Par contre l’impossibilité de jouer avec les voix japonaises est une totale hérésie sans parler des dialogues, des bruitages et des gémissements débiles des gardes durant leurs rondes.
 
Jouabilité : 4.5/10
 Les habitués de la série des Tenchu retrouveront certains mécanismes chers à la série mais cela ne suffira pas à rendre le jeu plus intéressant. Shinobido 2 parvient même à faire pire que son ancêtre avec une gestion du grappin pitoyable, des combats totalement injouables à cause d’une caméra survoltée rendant le moindre duel ridicule comme si les samouraïs s’étaient noyés dans du saké.

Durée de vie : 5/10
Tout dépendra de votre patience à parcourir les embuches du code du bushido. Les phases d’infiltration sont inexistantes, les gardes aveugles et les duels totalement injouables. Ce faire hara-kiri prend moins de temps et peut même se révéler beaucoup moins douloureux.

Violence : 7.5/10
Le sang gicle et les morts se comptent par centaine sans pour autant vous procurer des hauts le cœur.

Note finale : 5/10
Ce jeu n’aurait jamais dû voir le jour et encore moins être proposé à la vente pour la sortie de la Vita. Bourré de défauts inadmissibles, graphismes d’une époque féodale révolue, une jouabilité scandaleuse. Si vous êtes prêt malgré tous ces obstacles à devenir le ronin de Namco, préparez-vous à aiguiser votre tento !!!

Et pour quelques contrats de plus…

Un ninja doit accepter de devenir le Ronin de trois puissants seigneurs et découvrir par ces nombreuses manipulations les bribes de miroirs sensés pourvoir libérer un dieu vengeur et assouvir au passage sa soif vengeresse. Passé cette intrigue qui se résume en un demi-parchemin le tout enrobé dans un mélange de cinématique ennuyeuses aux dialogues pathétiquement indigestes, votre héros va s’installer dans un petit village qui va devenir son quartier général et remplir des missions pour trois grands seigneurs en jouant au chat et à la souris comme le faisait jadis un blondin célèbre dans un western spaghetti signé Sergio Leone. Car pour quelques pièces d’or de plus vous allez remplir de très nombreux contrats et semer les chaos dans les ambitions de vos commanditaires. Ceux-ci se livrant une lutte sans merci pour le contrôle de la province d'Utakata, ils sont prêt à tous pour affaiblir leur ennemis. Les alliances douteuses s'enchaînent pour vous offrir une toute petite illusion de liberté. Le seul intérêt de ce titre est de nous permettre de totalement modeler la destinée de ces trois puissants seigneurs. Chacune de vos actions influent grandement sur le prestige, les capacités guerrières, les ressources et peuvent faire pencher la balance en faveur de l'un des trois de manière considérable et de la même vous attirer la haine des deux autres. Si vous décidez dès le début de servir le clan Amurita et de remplir ces contrats sanglants, les deux autres seigneurs voient leur pouvoir chanceler de manière rapide et peuvent rendre votre progression difficile dans les prochains niveaux en vous faisant payer très chère votre traîtrise. La meilleure stratégie est de passer de l'un à l'autre sans aucun scrupule, de les manipuler et de les éliminer si nécessaire: chose qui vous sera demandée par l'un de vos commanditaires à la fin du jeu. Les missions d’assassinats, de meurtres en séries, d’observation, de livraison et j’en passe se déroulent dans une monotonie totale et il ne vous sera même pas nécessaire de jouer les alchimistes pour vous créer des potions tant l’idiotisme qui colle à la peau de vos futures victimes sera pour vous la plus puissante des alliées. En vingt missions, je n’ai jamais eu recourt à la moindre potion et cela en mode difficile !!!

Comme tout bon assassin de l'ombre qui se respecte, notre héros possède une palette de mouvement qui lui permet d'effectuer des bonds impressionnants, des accélérations rapides pour les replis stratégiques (Ahahaha) ou les prises d'élan, de s'accrocher contre le rebord des toitures le tout avec une agilité de félin exceptionnelle (Ahahahahah). Le tableau semblait alors presque idyllique et ce malgré des graphismes d'un autre âge techniquement dépassés et indignes des capacités réelles de la console et le mot et faible. Le malaise de se trouver devant un jeu médiocre se fait cruellement sentir dès les premiers affrontements. Les morts discrètes sont identiques et finissent par lasser. Égorger 30 fois des gardes stupides à l'IA inexistante n'est pas le meilleur des challenges pour rendre les missions captivantes. L'infiltration devient chimérique et la maniabilité est totalement gâchée par la faute à une caméra qui se fige dans les murs et des obstacles invisibles. Essayer d'éliminer un garde depuis le rebord d'une toiture devient vite un exercice traumatisant. Les combats au corps à corps sont totalement injouables, brouillons et frisent le ridicule et ajouté à cela les caprices de la caméra (Je l’ai dit deux fois) et je vous laisse facilement imaginer la suite… Le scénario est terni par la répétitivité des missions. Que vous deviez transporter une lettre à l'autre bout de la ville, assassiner des gardes d'une faction rivale dans un village endormit, voler des documents les missions se ressemblent et finissent par lasser. Les environnements traversés sont trop souvent identiques avec l'impression désagréable que seuls les ennemis changent de places.

Et pour finir le tableau, sachez amis samouraïs que le pavé tactile ne sert à rien sauf à rendre encore plus pénible votre progression dans les niveaux en escalier tellement originaux… en 2012.


Testé sur PlayStation Vita par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 8/10    
Le sang gicle sous vos coups d'épées.
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> Jouabilité 5/10    
Des animations risibles et des combats parfois injouables.
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> Bande-son 5/10    
Des thèmes subliment se mélangent à des dialogues creux.
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> Durée de vie 5/10    
Se faire hara-kiri est plus rapide et moins douloureux.
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> Scénario 6/10    
Et pour quelques ronins de plus...
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> Note finale 5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 22.02.2012
Editeur: Namco Bandaï
Site officiel: http://www.fr.namcobandaigames.eu/produit/shinobido-2-revenge-of-zen/ps-vita
Développeur: Acquire
> PAROLE DU RÉDACTEUR